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La Saline et Sortir du code

Vernissage le vendredi 5 mai à 17h à Regart

L’exposition propose un ensemble d’œuvres photographiques et installatives consacré à l’étude du temps en milieu naturel, où, pendant un an, l’artiste a filmé avec des caméras infrarouges activées par des capteurs de mouvement des cerfs en interaction avec son offrande de blocs de sel.

En laissant en forêt une installation composée de 260 blocs de sel, l’artiste recrée un site minéral à l’intention des cervidés cherchant à combler leur carence en minéraux suite à la saison froide. Le projet de Boily se voulait en quelque sorte un laboratoire, en vue d’observer la lente et fatidique transformation de cette structure de sel où la faune, les intempéries et le passage du temps en sont devenus les sculpteurs.

À Regart, Boily présente ce qu’il reste de ces pierres ainsi que des impressions d’images captées durant l’occupation du cube. Les blocs témoignent de leur longue visite au boisé : le brun de la terre de même que les rainures résultant de la pluie et de la fonte des neiges viennent en informer leur passé, sorte de mémoire emmagasinée. Les impressions sur papier noir, quant à elles, revêtent une qualité fantomatique, presque surnaturelle. Ces scènes nocturnes qui évoquent une orchestration cinématographique – effets vaporeux, travail du clair-obscur, positionnement des cerfs – n’ont pourtant rien de plus naturelles; elles ont été entièrement laissées autant aux aléas de la nature que ceux de la caméra et ses réglages automatisés.

BÉATRICE BOILY
Détentrice d’une maitrise en arts visuels de l’Université du Québec à Montréal avec mention, Béatrice Boily est une artiste visuelle dont la pratique s’ancre dans l’exploration de la matière organique à partir de sujets tels que l’écologie et la transformation matérielle. Ses interventions éphémères et in situ prennent la forme d’une pratique photographique, vidéographique et installative.

Commissarié par ARIEL RONDEAU
Travailleuse culturelle et détentrice d’une maitrise en muséologie de l’Université du Québec à Montréal, Ariel Rondeau s’implique tant en commissariat qu’en rédaction dans plusieurs revues culturelles. Elle s’intéresse aux espaces et matières naturels comme contextes de création, ainsi qu’aux pratiques artistiques impermanentes et évolutives.

Sortir du code
Maxim Boisseau
Dans le cadre d’une résidence-exposition présentée à l’Autre Gare du 5 au 16 mai, Maxim Boisseau présentera un corpus d’oeuvres picturales exposant sa perception unique de notre monde contemporain à l’aide d’un langage visuel empreint de symboles du virtuel se confrontant à ceux du réel, où le passé surgit au présent souvent par de grandes icônes de l’art et où le collectif se cache souvent sous l’individuel.