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La pratique contractuelle d’Anne-Marie Groulx (partie 1) de Philip Gagnon

Exposition du 14 janvier au 6 février à Regart

Philip Gagnon explore les enjeux des droits d’auteur en brouillant les frontières de la sous-traitance. L’artiste s’intéresse au contrat liant l’artiste et l’institution, il propose une série de contrats légèrement hors norme. Ceux-ci seront réalisés par l’artiste Anne-Marie Groulx, qui produira certaines œuvres en ayant en main une grande partie des choix esthétiques. Cette exposition est la première partie d’une série qui agira à la manière d’un dégradé où l’aspect économique identifié dans les contrats deviendra de plus en plus symbolique.

Avec l’exposition La pratique contractuelle d’Anne-Marie Groulx (partie 1), Philip Gagnon mélange les rôles d’artiste, d’entrepreneur et d’institution. Il questionne la propriété intellectuelle et morale des œuvres entre l’artiste concepteur et l’artiste producteur de cette exposition.

Dans le contexte des mesures sanitaires en vigueur à ce jour, l’exposition débutera sans vernissage le vendredi 14 janvier 2022 à compter 12h00 heures. L’artiste sera sur place pour accueillir le public du 14 au 15 entre 12h et 17h. Nous confirmerons ultérieurement s’il y a possibilité de tenir un finissage par voie de communiqué et sur nos réseaux sociaux Facebook et Instagram.

La démarche de Philip Gagnon

« Mes recherches artistiques sont des expérimentations relationnelles qui tentent de révéler les différents contextes que je rencontre dans le milieu de l’art. Par des contrats, du commissariat et des interventions, j‘essaie de générer des situations ambiguës où les institutions doivent réagir et ainsi révéler leur personnalité. À noter que les institutions, perçues légalement comme des personnes morales, sont pour moi des carapaces habitées par des organismes imprévisibles, changeants et créatifs. Le stéréotype de l’institution froide et rigide ne m’intéresse pas, car il ne rend pas justice à la complexité des individus qui les habitent. Ma pratique orbite autour de ce que certain·e·s appellent la critique institutionnelle, mais opte plutôt vers la nuance dans ce que j’appelle la « taquinerie institutionnelle ».

Ce projet est réalisé grâce au soutien de la fondation Oscar-Mercure