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Dominique Pétrin, You know that we know that we know, 2017
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La mouvance des sons

Exposition jusqu’au 27 juin à la Galerie d’art Stewart Hall

Adam Basanta, Eleanor King, Mitch Mitchell, Dominique Pétrin

Commissaire : Manel Benchabane

La Galerie d’art Stewart Hall est ravie de présenter La mouvance des sons, une exposition collective réunissant le travail d’Adam Basanta, Eleanor King, Mitch Mitchell et Dominique Pétrin, des artistes qui tendent à visualiser l’expérience du son, par des installations, des dessins, des sculptures et des œuvres d’art imprimé.

Comment la musique peut-elle être traduite dans un environnement visuel ? Adam Basanta, Eleanor King, Mitch Mitchell et Dominique Pétrin ont tous eu un parcours marqué par leur expérience dans le milieu de la musique. Alors qu’ils se sont dirigés vers des pratiques en arts visuels, la musique a conservé une place significative dans leur travail; elle reste au cœur de leurs préoccupations, agissant comme énergie derrière la création, comme sujet même de leur art ou alors elle donne aux œuvres une essence et un caractère poétique ou politique.

Avec La mouvance des sons, le spectateur est invité à circuler dans l’espace de la Galerie sur un parcours rythmé et à porter simultanément une attention au son et à l’image. Ce faisant, il est porté en alternance par les mélodies visuelles et les œuvres sonores.

Salle de projet :

Pianocktail   ̶  Philippe Dubost

Présenté dans le cadre du Conseil des arts de Montréal en tournée

Inspiré de l’Écume des jours de Boris Vian, le Pianocktail est une pièce vivante et ouverte qui transporte la musique et les notes dans le monde visible. C’est la rencontre entre les ondes sonores et les photons en mouvement. Tous les accords joués sur le piano résonnent à travers la lumière projetée et les pixels avec leur identité spécifique. L’énergie déposée par le pianiste sur chacune des touches est instantanément convertie en poussière lumineuse volatile.

Après avoir flotté librement, le flux généré par la musique se condense au contact de la machine murale, jusqu’au point de chute final, dans le verre central qui rassemble la mémoire de toutes les mélodies jouées auparavant. Un moment éphémère d’harmonie.