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La nuit des anguilles. Isabelle Demers.
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Isabelle Demers et Philippe Chabot

Vernissage le jeudi 10 novembre à 17h à la maison de la culture Notre-Dame-de-Grâce

Isabelle Demers
Librement inspirées par la nature sauvage et ses arabesques, les pièces colorées prennent source dans l’univers des contes fantaisistes, celui des cabinets de curiosités, tout en frôlant les ornementations de l’Art nouveau. Des éléments de divers écosystèmes tropicaux, boréaux, volcaniques et aquatiques y sont habilement confondus dans une vaste installation-écosystème, foisonnant dans toute la salle. Ses compositions colorées à l’aquarelle deviennent le théâtre de créatures au caractère préhistorique. On y découvre une atmosphère absorbante, en équilibre entre l’inquiétant et captivant, à l’image de la balance entre beauté et brutalité inhérente à la nature.

Détentrice d’une maîtrise en arts visuels de l’Université Laval, Isabelle Demers vit et travaille à Québec. Ses activités artistiques se déploient autour de la pratique du dessin, de la sculpture et de l’installation. Son travail a été présenté dans divers événements et expositions collectives et individuelles au Québec et à l’international, notamment à l’Œil de Poisson (Québec), au Musée d’art contemporain des Laurentides (Saint-Jérôme), à Langage Plus (Alma) et pendant l’événement Flow au Seaport Museum (Philadelphie). Elle a été récipiendaire du Prix Videre pour son exposition Lourd comme un cheval mort présentée à la Chambre Blanche. Elle crée également des œuvres d’art public au sein du duo Demers-Mesnard depuis 2017.

Philippe Chabot
Raboutages met à vue les plus récentes œuvres réalisées par l’artiste. Fidèle à ses méthodes et machinations précédentes, les peintures y sont investies dans leur intégrité picturale et physique. On y retrouve des tableaux sectionnés, disloqués, raboutés par des gestes d’addition et de soustraction de matière. Ces remaniements évoquent paradoxalement la nouvelle nature virtuelle de l’image et des “glitchs” qui la recompose lors d’altérations hasardeuses.  À travers ces machinations anxieuses, Philippe Chabot développe une imagerie sur les thèmes de la communication de masse, du développement urbain et de la propriété privée

Né en 1984 au Connecticut, Philippe Chabot grandit à Sherbrooke. Il vit et travaille à Montréal depuis une vingtaine d’années où il obtient son baccalauréat en Studio Arts à l’Université Concordia en 2007 et sa maîtrise de l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQAM en 2015. Ses œuvres, diffusées dans différentes galeries et centres d’artistes au Canada, se retrouvent dans diverses collections privées.

Entrée libre