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fille-de-foin de Laïla Mestari
Le LOBE accueille l’artiste Laïla Mestari pour une résidence régulière du 27 octobre au 20 novembre prochain. À partir du 20 novembre, le travail de Laïla Mestari sera diffusé au public. Dans ce contexte particulier, l’équipe du LOBE a réfléchi avec l’artiste et la commissaire pour offrir une exposition complète, accessible par toustes dans plusieurs lieux de la ville.
Une partie de cette exposition fragmentée intitulée «fille-de-foin» sera dans la galerie, visible depuis les fenêtres extérieures du LOBE, situé au 114 rue Bossé à Chicoutimi. La seconde partie prend place à la Bibliothèque de Chicoutimi au niveau des fenêtres qui donnent sur la place du citoyen, et vous pourrez voir deux photographies sur le panneau numérique situé au coin Bégin et boulevard de l’Université, proche du Centre Vézina. L’exposition prendra place du 20 novembre au 04 décembre.
BIOGRAPHIE / LAÏLA MESTARI
Née à Casablanca au Maroc, Laïla Mestari vit et travaille à Montréal. Principalement issue du collage, sa pratique artistique est animée par un dialogue continu entre les arts visuels et les arts vivants. Sa recherche auto-ethnographique explore les paradoxes esthétiques et kinesthésiques du sentiment d’appartenance au territoire propre aux diasporas contemporaines. Récipiendaire de plusieurs prix et bourses d’excellence (Conseil des Arts et des Lettres du Québec, Conseil des arts du Canada, Irene F. Whittome Prize in Studio Arts, Prix Ada Lovelace), Mestari est titulaire d’un baccalauréat en beaux- arts de l’Université Concordia (2017) et son travail a notamment été acquis par le Musée national des beaux-arts du Québec. Elle a récemment présenté deux expositions solos au Canada (La Centrale Galerie Powerhouse et VU, 2019), une à Rota en Espagne (Espacio PINEA, 2017) et présentera un projet solo au LOBE (Chicoutimi) à l’automne 2020. Elle a participé à plusieurs projets multidisciplinaires et expositions de groupe présentés à Montréal (SKOL, Dazibao, Monument-National, Arprim, Musée des Maîtres et Artisans du Québec et autres). Le travail récent de Mestari porte une réflexion sur le rôle des canons de la peinture et de la photographie dans la justification de la pensée coloniale. La relation entre la figure humaine et le paysage y est omniprésente. L’idéalisation et l’assujettissement du corps des femmes racisées et du territoire naturel sont questionnés dans un rapport performatif entre le corps de l’artiste, la matière organique ou plastique et l’image imprimée.