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Photo : Vue partielle de l’exposition Merveilles célestes. Crédit : Centre d’exposition de l’UdeM.
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Espace_discussion : art spatial

Le jeudi 15 novembre à 19h au Centre d'exposition de l'Université de Montréal

Organisée par la revue ESPACE art actuel, en collaboration avec le Centre d’exposition de l’Université de Montréal, cette seconde soirée espace_discussion, qui a lieu dans le cadre de l’exposition Merveilles Célestes, propose une table ronde avec Gentiane Bélanger, Marie-Pier Boucher, Bettina Forget, Olivier Hernandez et Julie Tremble. Le thème de cette discussion est en lien avec le dossier du n° 119 (Printemps-Été 2018) : Art spatial/Space art. Entrée libre. Sommaire ici : https://espaceartactuel.com/product/119/

« Bien avant la possibilité de nous imaginer en dehors de notre propre planète, l’idée d’envoyer un objet ou un être humain dans l’espace a été conçue par des auteurs de science-fiction. Toutefois, depuis la fin des années 1960, plusieurs artistes, de divers pays dans le monde, désirent participer de différentes façons à cette aventure hors du commun. Il y a ceux et celles qui souhaitent que l’art puisse accompagner la science et l’industrie dans l’exploration spatiale ; il y a ceux et celles qui rendent compte, grâce aux données scientifiques disponibles, de ce nouvel imaginaire extra-atmosphérique. Qu’est-ce que l’activité artistique peut apporter de nouveau dans la compréhension de l’univers ? Malgré des méthodes différentes, en quoi le dialogue entre l’art et la science est-il fécond ? »

Intervenants/es :

Gentiane Bélanger est directrice-conservatrice à la Galerie d’art Foreman de l’Université Bishop’s (Sherbrooke). Elle est également candidate au doctorat en histoire de l’art à l’UQÀM (Université du Québec à Montréal). Ses intérêts de recherche se situent à l’intersection de l’art et de la philosophie environnementale, et sa thèse porte sur l’importance épistémologique de la culture matérielle dans la refonte du discours écologique en art contemporain. À l’hiver 2018, elle était commissaire de l’exposition PARALLAX-E dans laquelle il était question d’un sublime astronomique nourri par les avancées dans le champ de l’astrophysique et de la cosmologie, ainsi que dans les technologies optiques et numériques.

Marie-Pier Boucher travaille actuellement sur le design pour les environnements extrêmes. Ses résidences de recherche incluent : Johnson Space Center, NASA, États-Unis (2014); Banff Center pour les arts, Canada (2011); Max Planck Institute pour l’histoire des sciences, Allemagne (2010) et SymbioticA, Australie (2006). Elle détient un doctorat en Art, histoire de l’art et études visuelles de l’Université Duke (2015) et elle est actuellement chercheure postdoctorale au Centre pour les arts, la science et la technologie + Programme en Science, technologie et société (2017- 2019) du Massachusetts Institute of Technology (MIT).

Bettina Forget est artiste, galeriste, et chercheuse en art-science. Son travail créatif traite d’astronomie, de science-fiction et de questions féministes. Elle poursuit actuellement un doctorat en éducation artistique à l’Université Concordia. Son projet de recherche aborde la façon dont les femmes et les filles peuvent s’intéresser aux sciences à travers l’art. Depuis 2016, Bettina Forget est chercheuse en art-science pour le programme d’artistes en résidence de l’Institut SETI. À ce titre, elle s’intéresse à la transposition d’idées issues de collaborations entre artistes et scientifiques.

Olivier Hernandez a obtenu son diplôme d’ingénieur de l’École centrale de Marseille et sa maîtrise en physique à l’Université de Montréal. Il est également détenteur d’un doctorat en astrophysique dont la thèse, effectuée en cotutelle entre l’Université de Montréal et le laboratoire d’astrophysique de Marseille, a porté sur la dynamique des galaxies. Olivier Hernandez est un astrophysicien à l’Université de Montréal, expert en instrumentation et spécialiste des galaxies. Il est l’ancien directeur des opérations de l’Observatoire du Mont-Mégantic (OMM) et coordonnateur de l’IREx. Depuis mars 2018, il est directeur du Planétarium Rio Tinto à Espace pour la Vie.

Julie Tremble détient une maîtrise en études cinématographiques de l’Université de Montréal (2005) ainsi qu’un baccalauréat combinant cinéma et philosophie (2000). Nourri par le cinéma, la littérature, la philosophie et l’astronomie, son travail s’intéresse principalement au rôle que la narration joue dans notre expérience du monde. Il examine la manière dont les émotions, la nature, les états mentaux et les interactions sociales sont interprétés et compris par des processus de construction narrative. Elle s’intéresse plus particulièrement à la question de la représentation en astronomie. Depuis 2015, elle est directrice de Vidéographe.

Événement Facebook :
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