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Éco-Art & Éco-Science, pour un avenir incertain. L’eau – L’axolotl – La chauve-souris

Table ronde le jeudi 28 mars à 16h en ligne via l'Institut culturel du Mexique Montréal/ESPACIO MEXICO

Participants:

– Cynthia Girard-Renard (Artiste visuelle et poète québécoise)
– Gilberto Esparza  (Artiste numérique mexicain)
– Jurgen Hoth (Biologiste · Consultant en développement durable · Photographe indépendant)

Modérateur: Jurgen Hoth

Conversation en espagnol

Lien pour avoir accès à la conversation :

https://zoom.us/j/93231219947?pwd=ZWtvZ2xOS0JjOUg1a3VoekxUV2NCZz09

Cet échange entre professionnels de l’art et de l’écologie vise à explorer comment la science a influencé les artistes et comment les artistes peuvent également influencer la science «en réponse aux défis et aux incertitudes de l’Anthropocène».

Cynthia Girard-Renard

L’art de Girard-Renard est composé « d’œuvres faussement naïves où toutes sortes d’animaux sont mis en scène pour critiquer les comportements humains. Les animaux lui sont si familiers et inspirants qu’elle a ajouté Renard à son nom de famille » et a « produit plusieurs expositions questionnant la narrativité, le récit et la représentation nationale ou imaginaire »

Niant toute cohérence temporelle, les libres associations thématiques de Girard-Renard ouvrent des espaces poétiques de réflexion où satire et urgence s’entremêlent brièvement. Diverses idées sont abordées, comme l’avenir écologique de la planète, la précarité des identités nationales ou de genre, l’absurdité des mesures d’austérité et plus encore, tout en imaginant des mondes où animaux, licornes et grandes figures historiques se rencontrent pour parler d’avenir, d’utopie et de liberté.

Gilberto Esparza  

Artiste numérique mexicain dont les œuvres comportent des éléments technologiques, plastiques et biologiques.

Parasites urbains est l’un des projets les plus remarquables de Gilberto Esparza, qui y associe l’art, le design, la science et la technologie. Le projet a vu le jour en 2006, mais il est toujours d’actualité. Cet amalgame de constructions est composé de 6 organismes artificiels, créés à partir de l’union de la technologie de la camelote et de systèmes mécaniques et électroniques. Chacun d’entre eux présente une nouvelle forme de vie artificielle, suffisamment capable de se loger et de subsister dans des environnements humains.

Jürgen Hoth

Biologiste et titulaire d’une maîtrise en sciences (Université de Guelph). Son expérience professionnelle est liée au développement rural, à l’écologie et à la conservation des espèces (papillon monarque, lapin des volcans, loups) aux écosystèmes (prairies alpines et forêts tempérées du centre du Mexique, déserts et jungles), y compris les bassins versants (Rio Bravo, Valle de Mex) et les écorégions (désert de Chihuahuan). Ma spécialité a été de combiner les bases scientifiques avec les politiques de gestion et les schémas de coopération, du niveau des ranchs/communautés indigènes au niveau continental et actuellement avec les Nations unies au niveau mondial. Je poursuis actuellement des études en arts visuels à l’université d’Ottawa, en mettant l’accent sur la photographie en tant que catalyseur du changement.