- Cet évènement est passé.
CLARK présente : Dayna Danger et Moe Clark
Le Centre CLARK et l’Indigenous Curatorial Collective / Collectif des commissaires autochtones(IC/CA) sont heureux de s’associer afin d’accueillir les artistes Dayna Danger et Moe Clark pour une résidence dans l’espace d’atelier individuel du Centre. Cette résidence est rendue possible grâce au soutien du Conseil des arts de Montréal. Les deux artistes présenteront leur travail en cours en ligne le 24 mars prochain.
Dayna Danger est artiste et activiste 2esprits (2S) Métis-Saulteaux-Polonaise. Iel a grandi à l’extrémité nord-ouest de Win-nipi dans le territoire du Traité no 1, la soi-disant ville de Winnipeg. Iel vit actuellement à Tiohtiá:ke ou la soi-disant ville de Montréal. Faisant appel à la photographie, à la sculpture, à la performance et à la vidéo, Danger remet en cause, dans sa pratique, la frontière entre l’émancipation et l’objectification en revendiquant l’espace au moyen de ses œuvres plus grandes que nature. Par son utilisation actuelle du BDSM et des masques-fétiches en cuir perlé, iel explore la dynamique complexe entre sexualité, genre et pouvoir dans une approche féministe de consentement. La souveraineté visuelle et érotique autochtone et métisse demeure au cœur de ses préoccupations. Danger a récemment exposé ses œuvres au Musée des beaux-arts du Canada dans le cadre de Àbadakone | Feu continuel | Continuous Fire. Iel a fait la couverture du numéro de juin 2017 de la revue Canadian Art, intitulé Kinship. Danger a participé à des résidences au Banff Centre for the Arts et au Plug In Institute of Contemporary Art. Iel poursuit un doctorat indépendant à l’Université Concordia sur les pratiques de tannage de son arrière-grand-mère, Madeline.
Artiste multidisciplinaire âpihtawikosisâniskwêw (Métis / nêhiyaw / Française / Norvégienne / Britannique) et 2esprits, Moe Clark est un oiseau-tonnerre musical. Elle tisse l’improvisation vocale et le lyrisme multilingue pour créer des œuvres dont la signification s’ancre à la fois dans l’héritage personnel, la mémoire ancestrale et le savoir incarné. En tant qu’artiste autochtone contemporaine, Moe affirme sa volonté de se réapproprier, de restaurer et de « rematrier » les savoirs féminins et queer au sein des pratiques culturelles et créatrices. Originaire d’otoskwanik, au confluent des rivières Bow et Elbow dans le territoire du Traité no 7, Moe s’est établi à tio’tiá:ke (Montréal) il y a plus de dix ans. Son travail d’artiste, d’éducatrice et d’activiste consiste à évoquer et à raccorder les liens qui unissent aux territoires, au corps et à la voix. Pour ce faire, elle recourt à des démarches créatrices d’immersion linguistique, aux cérémonies et au chant.
PLUS D’INFOS (démarches d’artistes et projets de résidence) ICI