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Crédit photo : Christi Belcourt
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Land Back

Vernissage le dimanche 8 mai à 14h à la Galerie d’art Stewart Hall

Biennale d’art contemporain autochtone – 6e édition

Commissaire : Michael Patten

Carrie Allison, Christi Belcourt, Jeffrey Gibson, Erin Gingrich, Faye HeavyShield, Sky Hopinka, Julia Rose Sutherland, Charlene Vickers, Olivia Whetung

La  est fière de compter parmi les huit lieux d’exposition de la 6e édition de la Biennale d’art contemporain autochtone. Intitulée Land Back, cette édition est dirigée par le commissaire Michael Patten en collaboration avec la chercheuse invitée Alexandra Nordstrom. La Galerie d’art Stewart Hall accueillera le travail des artistes Carrie Allison, Christi Belcourt, Jeffrey Gibson, Erin Gingrich, Faye HeavyShield, Sky Hopinka, Julia Rose Sutherland, Charlene Vickers et Olivia Whetung.

Un volet important des cultures autochtones est celui de la connexion à la nature et la cohabitation avec les éléments. Depuis des temps immémoriaux, les peuples autochtones ont protégé la biodiversité malgré la croissance continue de la population. L’arrivée des colons, a certes bousculé les pratiques ancestrales à cet égard. Le mouvement Land Back vise à restaurer la gouvernance et l’intendance du territoire pour un avenir durable.

Certains artistes présentés se réapproprient des techniques ancestrales comme acte de perpétuation, d’hommage ou de résistance. Ainsi, Carrie Alllison utilise le perlage pour représenter des fleurs médicinales indigènes du nord-ouest de l’Alberta. Pour sa part, Erin Gingrich, par l’entremise de la sculpture, représente des éléments-clés de l’alimentation de sa communauté comme la pêche et la cueillette de canneberges, tandis que Christi Belcourt s’inspire des motifs floraux et du rendu des perlages métis dans ses œuvres, remplaçant la rondeur des perles par des points de peinture faits avec la tête d’une aiguille. Comme pierre angulaire de cette exposition, Jeffrey Gibson présente sa vidéo I Was Here (2018), un retour à la terre imagé comme littéral – un enracinement profond dans le territoire et la terre nourricière. Marquant le sol d’une cicatrice anonyme, c’est par le geste performatif que Julia Rose Sutherland investit l’extérieur de la galerie; un trou dans le paysage comme lieu d’ouverture.