C’est dans un jeu cartographique aux milles étendues que Tania Lara s’empare de La Centrale à travers une installation immersive. Elle nous invite à découvrir l’autogéographie; des fragments de lieux brodés, des cris rendus objets, des identités projetées et des recherches irrésolues tracées au pinceau. Cette exposition est l’aboutissement d’un projet de recherche-création aux frontières poreuses, où chaque geste posé tente avec acharnement d’opacifier des murs érigés en hauteurs et en transparences. Une opacité qui ouvre ainsi à de nouveaux chemins, pouvant accueillir la construction d’imaginaires et de savoirs communs.