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Isabelle Rivest, John Henry Gerena et Juliette Lemieux
Prude côtelette
[…] Pour son projet d’exposition, Juliette Lemieux poursuit son exploration sur la définition de la féminité véritable. Les biais misogynes semblant discréditer systématiquement toute chose associée de près ou de loin à l’identité des personnes s’identifiant comme femmes et nées femmes, elle cherche une façon de se réapproprier les signes visuels kitsch associés à l’expérience féminine traditionnelle issue d’une société conservatrice au regard racialement limité, et soumise aux valeurs religieuses occidentales. En s’inspirant de mouvements esthétiques et sociaux présents sur Internet, ainsi que des références à l’histoire et à la pop-culture, elle superpose des stéréotypes visuels avec des commentaires sur des enjeux tels que la féminité performative, l’objectification et le « grooming » pour mieux contrôler. C’est la révolution coquette.
Pour en savoir plus:
https://lecart.org/fr/programmation/juliette-lemieux/
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JOHN HENRY GERENA
D157ORS1ON
Résidence 14 juin au 29 juin
Pour John Gerena la matière principale d’étude, de recherche et de création repose sur le corps, son mouvement et ses capacités expressives. Son désir d’explorer de nouvelles perspectives réside dans l’intégration d’autres disciplines, cherchant ainsi de nouvelles façons de concevoir la danse. En résidence à l’Écart, il explorera les frontières artistiques afin de créer des connexions interdisciplinaires.
Sa nouvelle œuvre chorégraphique Distorsion se présente comme un projet de recherche-création. Son objectif est d’explorer l’image du corps en se plongeant dans la réflexion et la projection de celui-ci sur des miroirs, ainsi qu’à travers des caméras générant un délai dans la perception de la réalité. […]
Pour en savoir plus:
https://lecart.org/fr/programmation/john-henry-gerena/
ISABELLE RIVEST
Rétablir
Résidence 18 au 27 juin 2024
Voilà plusieurs mois maintenant que L’Écart et les Éditions du Quartz partagent un même espace, mais aussi, par la force des choses, des idées, des projets, de l’art. C’est dans ce contexte de mise en commun des ressources et des possibilités que l’autrice Isabelle Rivest effectuera sur place une résidence d’écriture pour son projet dramaturgique Nos mères meurent (et nous n’y pouvons rien).
[…] Pendant sa résidence à L’Écart, Isabelle aura l’occasion, entre autres, d’approfondir ses recherches sur le mouvement migratoire des Madelinots vers l’Abitibi-Témiscamingue dans les années 1940, mouvement dont sont issus les grands-parents de sa mère. […] Mais surtout, l’autrice pourra poursuivre l’exploration et l’écriture de cette pièce conçue comme un geste de réparation entre sa mère et elle. « Je rétablis », dit-elle.
Pour en savoir plus: https://lecart.org/fr/programmation/isabelle-rivest/