Chargement Évènements
© hellocestdada, certifié authentique, anatomie d'un produit commercial (titre provisoire), 2023.
  • Cet évènement est passé.

DADA

En résidence du 2 au 6 juillet au 3e impérial, centre d’essai en art actuel

3e impérial, centre d’essai en art actuel accueille l’artiste DADA en séjour de prospection, du 2 au 6 juillet 2024, dans le contexte d’une résidence de création en art infiltrant et du cycle d’exploration « Ramailler nos espaces de vie ». Durant ce séjour, l’artiste amorcera les recherches et les démarches préalables à la mise en œuvre d’un projet qui se développera au fil de séjours en résidence, entre 2024 et 2026.

Dardia Garcelle Joseph, alias DADA, est une artiste-chercheuse-déambulatoire tentant de faire le choix de l’art et de la création à l’extérieur de l’intimité précieuse de ses carnets et tiroirs. Quand elle tente d’explorer des manières de dire, elle se laisse utiliser par les arts de la parole, les écritures dites du réel, la langue écopoétique, le collage et la création sonore.

En tant que Lauréate du programme Voix théâtrale 2023-2025, elle est accueillie comme artiste en résidence à LA SERRE – arts vivants en 2023-2024. Dans ce contexte, elle travaille à l’écriture d’une forme hybride polyphonique titrée provisoirement Anatomie d’un produit commercial. Son travail a été soutenu dans le cadre des résidences La Montagnarde du centre d’artistes ATSA et de la Résidence croisée Bruxelles/Montréal entre LA SERRE et La Bellone.

Avocate de formation, Dardia Garcelle Joseph a été assistante de recherche universitaire en philosophie et théorie du droit. Actuellement, directrice adjointe de la Clinique juridique de Saint-Michel à Montréal, elle travaille sur des enjeux d’accessibilité à la justice, de droit et discrimination ainsi que de justice réparatrice. Cet ancrage académique et social influence grandement son processus de création.

En tant qu’artiste, DADA tente de cultiver une éthique du jeu, du marronnage et de l’expérimentation. Ses intérêts de recherche portent actuellement sur l’esthétisation de la violence, les archives, le pardon, la consolation, et la phonographie. Elle recherche l’équilibre instable entre l’impulsion de nommer les choses avec justesse et la beauté de l’indicible. Son langage artistique aspire à ne pas occulter la violence du monde, tout en ne récusant pas l’incertitude et les ombres, le soin et la douceur.