Richard Ibghy et Marilou Lemmens
The Golden USB
Grande galerie
Imaginé par les artistes québécois Richard Ibghy et Marilou Lemmens, le projet The Golden USB gravite autour d’un disque mémoire en or destiné à voyager à bord d’une sonde spatiale et qui regroupe l’ensemble des choses que les terriens pourraient vendre aux extra-terrestres de l’univers. Ces articles sont inventoriés grâce à un système de classification méthodique dans le Trade Catalogue of Everything et sont présentés dans l’exposition sous la forme d’enregistrements sonores, de performances filmées et de spécimens concrets.
Ce projet est inspiré de deux expériences développées par la NASA dans les années 70 : The Pioneer Plaque et The Golden Record. Il était alors question de dresser un portrait de la diversité de la vie et de la culture sur Terre de façon humaniste et scientifique et d’envoyer ces capsules dans l’espace afin de communiquer ces informations à d’éventuels extra-terrestres. Alors que The Golden Record comprenait de nombreuses informations visant à présenter la Terre et ses habitants, le projet d’Ibghy et Lemmens fait l’inventaire de tout ce qui pourrait intéresser des civilisations éloignées, mais cette fois dans un but commercial. Les artistes ont répertorié une foule d’objets – la terre, l’eau, les plantes, les animaux, des produits de la culture, de l’industrie, de l’invention et du savoir-faire humains – pour constituer une sorte d’encyclopédie visuelle et sonore.
Dans cette œuvre, les artistes spéculent sur la possibilité d’un commerce interstellaire pour soulever des questions sur les limites de la marchandisation et de la mondialisation.
L’œuvre se démarque dans sa manière de décrire notre planète par son humour, mais aussi par la sensibilité et la sensualité avec laquelle les spécimens sont présentés dans l’espace et diffusés sur de multiples écrans dans la galerie. Ainsi chaque article brille par son unicité dans une société où la privatisation et la globalisation des ressources terrestres et vivantes sont croissantes.
ibghylemmens.com
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Esther Kempf
Room for one Space
Petite galerie
À la suite de trois mois de résidence dans les ateliers de l’Œil de Poisson, le travail de recherche d’Esther Kempf est présenté en petite galerie.
La pratique de l’artiste évolue selon des inspirations quotidiennes. Telle une metteuse en scène, les objets, la lumière et les mots sont ses protagonistes. Elle examine les phénomènes physiques comme le mouvement, l’échelle et la gravité et les transforme en installations, en sculptures, en photographies, en vidéos oscillant entre l’illusion et la réalité. À travers de petites interventions, elle interroge les objets banals comme des meubles, du ruban adhésif, des cartons de lait, des allumettes, des plantes d’intérieur ou des livres auxquels elle confère une nouvelle identité au sein d’un environnement choisi par l’artiste. Avec une touche d’humour et de poésie, Kempf manipule, dans ses travaux, notre perception du quotidien et nous démontre que nous ne le percevons pas tout à fait tel qu’il est.
Présente à Québec depuis début janvier, Esther Kempf a été inspirée par les nombreuses chutes de neige. La neige, en recouvrant la ville, est devenue son outil de travail. Elle nous entoure, devient une part du quotidien, modifie la façon dont nous bougeons à travers la ville, influence les dynamiques et fait que tout devient plus lent et plus silencieux. Le paradoxe avec la neige est qu’elle peut-être aussi dangereuse que magique.
Une partie des travaux exposés en galerie sont des interventions temporaires dans l’espace public et sont présentés sous forme de photographies. La fiction est l’élément de connexion entre les photographies et la vidéo. Dans la vidéo, la fiction est construite par l’utilisation de mots et par la présence du narrateur. Contrairement au travail dans la neige où les constructions sont physiques, mais le matériel est éphémère.
estherkempf.com
Richard Ibghy et Marilou Lemmens
The Golden USB
Grande galerie
Imaginé par les artistes québécois Richard Ibghy et Marilou Lemmens, le projet The Golden USB gravite autour d’un disque mémoire en or destiné à voyager à bord d’une sonde spatiale et qui regroupe l’ensemble des choses que les terriens pourraient vendre aux extra-terrestres de l’univers. Ces articles sont inventoriés grâce à un système de classification méthodique dans le Trade Catalogue of Everything et sont présentés dans l’exposition sous la forme d’enregistrements sonores, de performances filmées et de spécimens concrets.
Ce projet est inspiré de deux expériences développées par la NASA dans les années 70 : The Pioneer Plaque et The Golden Record. Il était alors question de dresser un portrait de la diversité de la vie et de la culture sur Terre de façon humaniste et scientifique et d’envoyer ces capsules dans l’espace afin de communiquer ces informations à d’éventuels extra-terrestres. Alors que The Golden Record comprenait de nombreuses informations visant à présenter la Terre et ses habitants, le projet d’Ibghy et Lemmens fait l’inventaire de tout ce qui pourrait intéresser des civilisations éloignées, mais cette fois dans un but commercial. Les artistes ont répertorié une foule d’objets – la terre, l’eau, les plantes, les animaux, des produits de la culture, de l’industrie, de l’invention et du savoir-faire humains – pour constituer une sorte d’encyclopédie visuelle et sonore.
Dans cette œuvre, les artistes spéculent sur la possibilité d’un commerce interstellaire pour soulever des questions sur les limites de la marchandisation et de la mondialisation.
L’œuvre se démarque dans sa manière de décrire notre planète par son humour, mais aussi par la sensibilité et la sensualité avec laquelle les spécimens sont présentés dans l’espace et diffusés sur de multiples écrans dans la galerie. Ainsi chaque article brille par son unicité dans une société où la privatisation et la globalisation des ressources terrestres et vivantes sont croissantes.
ibghylemmens.com
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Esther Kempf
Room for one Space
Petite galerie
À la suite de trois mois de résidence dans les ateliers de l’Œil de Poisson, le travail de recherche d’Esther Kempf est présenté en petite galerie.
La pratique de l’artiste évolue selon des inspirations quotidiennes. Telle une metteuse en scène, les objets, la lumière et les mots sont ses protagonistes. Elle examine les phénomènes physiques comme le mouvement, l’échelle et la gravité et les transforme en installations, en sculptures, en photographies, en vidéos oscillant entre l’illusion et la réalité. À travers de petites interventions, elle interroge les objets banals comme des meubles, du ruban adhésif, des cartons de lait, des allumettes, des plantes d’intérieur ou des livres auxquels elle confère une nouvelle identité au sein d’un environnement choisi par l’artiste. Avec une touche d’humour et de poésie, Kempf manipule, dans ses travaux, notre perception du quotidien et nous démontre que nous ne le percevons pas tout à fait tel qu’il est.
Présente à Québec depuis début janvier, Esther Kempf a été inspirée par les nombreuses chutes de neige. La neige, en recouvrant la ville, est devenue son outil de travail. Elle nous entoure, devient une part du quotidien, modifie la façon dont nous bougeons à travers la ville, influence les dynamiques et fait que tout devient plus lent et plus silencieux. Le paradoxe avec la neige est qu’elle peut-être aussi dangereuse que magique.
Une partie des travaux exposés en galerie sont des interventions temporaires dans l’espace public et sont présentés sous forme de photographies. La fiction est l’élément de connexion entre les photographies et la vidéo. Dans la vidéo, la fiction est construite par l’utilisation de mots et par la présence du narrateur. Contrairement au travail dans la neige où les constructions sont physiques, mais le matériel est éphémère.
estherkempf.com
Québec (Québec) G1K 3P9