Jean-Pierre Gauthier
Installation sonore
Salle 1 et 2
Vernissage le 11 mars à 19 h
Conférence : le vendredi 1er avril à 19 h
L’entreprise artistique de Jean-Pierre Gauthier se répartit en deux champs d’activité relativement distincts : les “installations systémiques et mécanico-hygiéniques” – et les installations sonores. Les premières mettent en scène des objets, la plupart tirés du quotidien, que l’artiste soumet à une série d’opérations : contractions, accumulations, dissolutions… dans les secondes, Gauthier s’ingénie à croiser l’espace et le son selon les différentes figures : environnements transformés et automatisés, animation d’objets, “systèmes acoustiques” variables.
Espèces : Rut, 2004 appartient à cette dernière famille d’oeuvres. Cette installation évoque une sorte de mécanique organique capable de faire apparaître une dimension cachée émanant des choses. Ressorts, assiettes à tarte, attaches de plastique, limes à métal, boules de pétanque et d’autres objets divers s’animent de façon aléatoire, gigotent, vibrent ou tournent sur eux-mêmes afin de produire des sons étonnants qui nous transposent dans un univers étrange. L’écart entre la banalité des objets et leur richesse sonore provoque une fascination et pose une forme d’énigme au visiteur qui tente de retracer la source des sons.
Cette installation met l’accent plus spécifiquement sur les références animales des sons et sur les références végétales des structures. L’effet de distanciation référentiel entre les sons et les objets de ces dispositifs fait allusion aux rapports éloignés et artificiels que nous entretenons avec la nature. Tel un zoo, recréant un environnement inventé, des espèces issues de bricolages absurdes lanceront leurs cris.
Jean-Pierre Gauthier
Installation sonore
Salle 1 et 2
Vernissage le 11 mars à 19 h
Conférence : le vendredi 1er avril à 19 h
L’entreprise artistique de Jean-Pierre Gauthier se répartit en deux champs d’activité relativement distincts : les “installations systémiques et mécanico-hygiéniques” – et les installations sonores. Les premières mettent en scène des objets, la plupart tirés du quotidien, que l’artiste soumet à une série d’opérations : contractions, accumulations, dissolutions… dans les secondes, Gauthier s’ingénie à croiser l’espace et le son selon les différentes figures : environnements transformés et automatisés, animation d’objets, “systèmes acoustiques” variables.
Espèces : Rut, 2004 appartient à cette dernière famille d’oeuvres. Cette installation évoque une sorte de mécanique organique capable de faire apparaître une dimension cachée émanant des choses. Ressorts, assiettes à tarte, attaches de plastique, limes à métal, boules de pétanque et d’autres objets divers s’animent de façon aléatoire, gigotent, vibrent ou tournent sur eux-mêmes afin de produire des sons étonnants qui nous transposent dans un univers étrange. L’écart entre la banalité des objets et leur richesse sonore provoque une fascination et pose une forme d’énigme au visiteur qui tente de retracer la source des sons.
Cette installation met l’accent plus spécifiquement sur les références animales des sons et sur les références végétales des structures. L’effet de distanciation référentiel entre les sons et les objets de ces dispositifs fait allusion aux rapports éloignés et artificiels que nous entretenons avec la nature. Tel un zoo, recréant un environnement inventé, des espèces issues de bricolages absurdes lanceront leurs cris.