GALERIE I
Éric Sauvé
Combler le vide
Dans la salle encombrée de palettes de transport (véritables icônes du mouvement effréné de marchandises) on découvre une maquette, où le détritus donne forme à une ville utopique. Linstallation évoque avec une économie de moyens surabondance et absence, plénitude et vide.
GALERIE II
Laurent Craste
Les Vases Communicants
Nous vivons dans un monde envahi par les objets, qui prennent possession de lespace et agissent comme des substituts de présence. Cest du moins ce que constate Laurent Craste dans son installation, qui recrée un intérieur cossu issu dun milieu conformiste avec des projections vidéo qui viennent destabiliser la tranquilité du décor. Lenvers de celui-ci les fils, les appareils de projection , est aussi présent.
Céramiste de formation, Laurent Craste soriente depuis quelque temps vers une pratique transdisciplinaire alliant vidéo et objets. On assiste ici à une reformulation tridimensionnelle du thème de la nature morte, à travers un passage par les arts décoratifs. Jusquau XVIIe siècle, on parlait de « nature reposée », de « vie immobile », pour la qualifier. Laurent Craste anime cette vie immobile, il la dote dune existence autonome.
Cette oeuvre, tout en étant introspective, vient néanmoins toucher les spectateurs, car les affects qui y sont exprimés sont universels. Elle rappelle ce quon peut voir dune toile de Jouy avant quelle soit fixée à un meuble : dun côté le tissage minutieux, de lautre, les traces de la fabrication, les fils, le dessin inversé, soit tout ce qui doit être caché et qui est maintenant révélé.
Du mercredi au samedi de 12h00 à 17h30
Du 10 mai au 7 juin 2008
Vernissage le samedi 10 mai de 15h00 à 18h00
GALERIE I
Éric Sauvé
Combler le vide
Dans la salle encombrée de palettes de transport (véritables icônes du mouvement effréné de marchandises) on découvre une maquette, où le détritus donne forme à une ville utopique. Linstallation évoque avec une économie de moyens surabondance et absence, plénitude et vide.
GALERIE II
Laurent Craste
Les Vases Communicants
Nous vivons dans un monde envahi par les objets, qui prennent possession de lespace et agissent comme des substituts de présence. Cest du moins ce que constate Laurent Craste dans son installation, qui recrée un intérieur cossu issu dun milieu conformiste avec des projections vidéo qui viennent destabiliser la tranquilité du décor. Lenvers de celui-ci les fils, les appareils de projection , est aussi présent.
Céramiste de formation, Laurent Craste soriente depuis quelque temps vers une pratique transdisciplinaire alliant vidéo et objets. On assiste ici à une reformulation tridimensionnelle du thème de la nature morte, à travers un passage par les arts décoratifs. Jusquau XVIIe siècle, on parlait de « nature reposée », de « vie immobile », pour la qualifier. Laurent Craste anime cette vie immobile, il la dote dune existence autonome.
Cette oeuvre, tout en étant introspective, vient néanmoins toucher les spectateurs, car les affects qui y sont exprimés sont universels. Elle rappelle ce quon peut voir dune toile de Jouy avant quelle soit fixée à un meuble : dun côté le tissage minutieux, de lautre, les traces de la fabrication, les fils, le dessin inversé, soit tout ce qui doit être caché et qui est maintenant révélé.
Du mercredi au samedi de 12h00 à 17h30
Du 10 mai au 7 juin 2008
Vernissage le samedi 10 mai de 15h00 à 18h00
Montréal (Québec) H3B 1A2