« L’exposition en cours » propose un projet d’atelier expérimental durant lequel nos trois processus de création, au demeurant bien distincts, noueront des liens pour mener à une oeuvre cohérente. Guillaume La Brie construit des structures et opère des modifications de l’espace et des objets. Edouard Pretty s’intéresse aux traces laissées par différentes actions qu’il pose ou qu’il incite à poser. Le travail d’Éric Cardinal prend forme au moyen d’accumulation d’objets dénaturés.
« L’exposition en cours » cherche d’abord à provoquer des situations inattendues au sein de notre travail. Le but de l’exercice est de parvenir à une sorte de consensus dans la forme et d’établir un résultat esthétiquement satisfaisant pour les trois, Il est donc exclu d’emblée que nos trois approches produisent une simple juxtaposition d’oeuvres isolées. Ce n’est pas le travail de trois artistes mis tout bonnement côte à côte que nous recherchons. Ici, l’oeuvre découle d’un système généré par l’expérience plastique singulière de chacun, mise en relation avec celles des autres.
Il n’existe pas d’oeuvre au départ. Ni en pratique ni en théorie. Il n’y a, à la base, qu’une hypothèse : de nos trois approches, aussi diverses et indépendantes soient-elles, peut découler une oeuvre cohérente et qui les intègre toutes. Pourtant, il n’est pas question de travail d’équipe au sens où on l’entend d’ordinaire. Cette collaboration n’est pas le fruit d’une complémentarité où les aptitudes de l’un viennent pallier les faiblesses de l’autre. Le travail ne s’effectue pas non plus de concert vers un résultat précis puisque aucun plan n’est établi. Il n’y a au départ que des matériaux et des outils. Le reste doit se produire. Mais rien ici ne peut se produire selon l’ordre et le rythme qui nous sont propres. L’oeuvre n’attend plus sagement notre retour jusqu’au lendemain. Quelqu’un d’autre se charge de la poursuivre. Le seul moment où l’oeuvre donne l’impression de nous appartenir un peu est celui, décisif, du geste posé.
Du 22 novembre au 20 décembre 2008
Vernissage le samedi 13 décembre de 15h00 à 18h00
Du mercredi au samedi de 12h00 à 17h30
« L’exposition en cours » propose un projet d’atelier expérimental durant lequel nos trois processus de création, au demeurant bien distincts, noueront des liens pour mener à une oeuvre cohérente. Guillaume La Brie construit des structures et opère des modifications de l’espace et des objets. Edouard Pretty s’intéresse aux traces laissées par différentes actions qu’il pose ou qu’il incite à poser. Le travail d’Éric Cardinal prend forme au moyen d’accumulation d’objets dénaturés.
« L’exposition en cours » cherche d’abord à provoquer des situations inattendues au sein de notre travail. Le but de l’exercice est de parvenir à une sorte de consensus dans la forme et d’établir un résultat esthétiquement satisfaisant pour les trois, Il est donc exclu d’emblée que nos trois approches produisent une simple juxtaposition d’oeuvres isolées. Ce n’est pas le travail de trois artistes mis tout bonnement côte à côte que nous recherchons. Ici, l’oeuvre découle d’un système généré par l’expérience plastique singulière de chacun, mise en relation avec celles des autres.
Il n’existe pas d’oeuvre au départ. Ni en pratique ni en théorie. Il n’y a, à la base, qu’une hypothèse : de nos trois approches, aussi diverses et indépendantes soient-elles, peut découler une oeuvre cohérente et qui les intègre toutes. Pourtant, il n’est pas question de travail d’équipe au sens où on l’entend d’ordinaire. Cette collaboration n’est pas le fruit d’une complémentarité où les aptitudes de l’un viennent pallier les faiblesses de l’autre. Le travail ne s’effectue pas non plus de concert vers un résultat précis puisque aucun plan n’est établi. Il n’y a au départ que des matériaux et des outils. Le reste doit se produire. Mais rien ici ne peut se produire selon l’ordre et le rythme qui nous sont propres. L’oeuvre n’attend plus sagement notre retour jusqu’au lendemain. Quelqu’un d’autre se charge de la poursuivre. Le seul moment où l’oeuvre donne l’impression de nous appartenir un peu est celui, décisif, du geste posé.
Du 22 novembre au 20 décembre 2008
Vernissage le samedi 13 décembre de 15h00 à 18h00
Du mercredi au samedi de 12h00 à 17h30
Montréal (Québec) H3B 1A2