“J’avais sept ans lorsque je les ai vu accrocher le clocher au tracteur et l’arracher comme on arrache une vieille souche pour faire du gazon bien égal. La flèche gothique a chancelé puis
la cloche a sonné la fin de la récréation et je n’ai pas vu le clocher toucher le sol. Je crois toujours qu’il est tombé dans la mer et quil danse au gré des vagues, comme une bouée, pour marquer les hauts-fonds de l’histoire et le naufrage de l’angélus.”
Né aux Iles-de-la-Madeleine, sur une île si petite quil pouvait voir la mer et le bout du monde tout autour juste en tournant la tête, son regard a été conditionné par cette position de départ. Lîle continue d’être le point focal d’où partent toutes ses lignes de fuite. Les perspectives géographiques, économiques ou culturelles de l’île sous-tendent ses réalisations depuis plus d’une décennie. Jean-Yves Vigneau est un islomane. Lartiste se définit avant tout comme sculpteur, mais ses uvres installatives et ses uvres in situ font appel à plusieurs techniques, incluant le dessin, la photo et la vidéo. Elles portent des titres évocateurs comme : Il était une fois une mer, Les îles errantes, Après le déluge, Marée basse, En rade, Heureux qui comme Ulysse, Le naufrage de l’angélus, Le naufrage du Mont Saint-Joseph, Le foie de Morue, Lîle perdue et retrouvée et Une affaire poisseuse.
Jean-Yves Vigneau a jeté lancre en Outaouais où il a collaboré étroitement avec les centres dartistes Axe-NÉO-7 et DAIMON et a été coordonnateur du projet La Filature inc., une ancienne manufacture rénovée et transformée qui abrite les deux organismes depuis 2002. Lartiste recevait en 2003, le Prix à la création en région du CALQ, pour lOutaouais. Il travaille actuellement à un projet de recherche et création intitulé Dessine-moi une île qui lamènera à explorer des îles réelles et imaginaires, des îles de toutes formes et de toutes dimensions mais des mondes géographiquement circonscrits, facile à prendre, à posséder ou à manipuler aussi bien quà étreindre et caresser.
“J’avais sept ans lorsque je les ai vu accrocher le clocher au tracteur et l’arracher comme on arrache une vieille souche pour faire du gazon bien égal. La flèche gothique a chancelé puis la cloche a sonné la fin de la récréation et je n’ai pas vu le clocher toucher le sol. Je crois toujours qu’il est tombé dans la mer et quil danse au gré des vagues, comme une bouée, pour marquer les hauts-fonds de l’histoire et le naufrage de l’angélus.”
Né aux Iles-de-la-Madeleine, sur une île si petite quil pouvait voir la mer et le bout du monde tout autour juste en tournant la tête, son regard a été conditionné par cette position de départ. Lîle continue d’être le point focal d’où partent toutes ses lignes de fuite. Les perspectives géographiques, économiques ou culturelles de l’île sous-tendent ses réalisations depuis plus d’une décennie. Jean-Yves Vigneau est un islomane. Lartiste se définit avant tout comme sculpteur, mais ses uvres installatives et ses uvres in situ font appel à plusieurs techniques, incluant le dessin, la photo et la vidéo. Elles portent des titres évocateurs comme : Il était une fois une mer, Les îles errantes, Après le déluge, Marée basse, En rade, Heureux qui comme Ulysse, Le naufrage de l’angélus, Le naufrage du Mont Saint-Joseph, Le foie de Morue, Lîle perdue et retrouvée et Une affaire poisseuse.
Jean-Yves Vigneau a jeté lancre en Outaouais où il a collaboré étroitement avec les centres dartistes Axe-NÉO-7 et DAIMON et a été coordonnateur du projet La Filature inc., une ancienne manufacture rénovée et transformée qui abrite les deux organismes depuis 2002. Lartiste recevait en 2003, le Prix à la création en région du CALQ, pour lOutaouais. Il travaille actuellement à un projet de recherche et création intitulé Dessine-moi une île qui lamènera à explorer des îles réelles et imaginaires, des îles de toutes formes et de toutes dimensions mais des mondes géographiquement circonscrits, facile à prendre, à posséder ou à manipuler aussi bien quà étreindre et caresser.
Alma, QC, G8B 5W1