Annie Conceicao-Rivet

Emboîtement d’Annie Conceicao-Rivet et Marie-France Légaré, vernissage le vendredi 9 septembre à 17h30 chez ARPRIM

ARPRIM présente Emboîtement, une collaboration entre Annie Conceicao-Rivet et Marie-France Légaré qui engage une réflexion binaire sur l’interaction entre des objets sculpturaux générés par l’empreinte du corps humain dans la matière. Par des moulages sucessifs et par la documentation de leurs actions (la vidéo, le dessin ou la photographie), les artistes révèlent la temporalité du processus d’évolution de la matrice. Les potentialités de cette dernière se déploient dans les répétitions et les variables d’objets que les artistes accumulent, emboîtent et disposent dans l’espace.

Annie Conceicao-Rivet développe sur la notion d’empreinte comme acte d’inscription, notamment par la vidéo-performance, le son et le travail sculptural en moulage. La trace générée par le rapport de proximité entre le média et le corps lui permet de réfléchir les limitations personnelles de son propre corps et sa matérialité. Elle emploie ce moyen pour se réapproprier son corps en lui attribuant un nouveau rôle qui lui donne accès à la transformation de son être, de ses relations humaines et de son rapport à l’environnement. Conceicao-Rivet détient une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. Son travail a dernièrement été présenté dans le cadre d’expositions individuelles aux centres d’artistes Presse-Papier (Trois-Rivières), Circa (Montréal), La Chaufferie (Montréal) et dans le cadre d’expositions collectives. Elle est récipiendaire d’une bourse en recherche création du Conseil des arts et des lettres du Québec.

Les recherches de Marie-France Légaré se centrent principalement sur l’articulation de la sculpture et de la gravure. La perception du processus de transformation et de la séquence est au coeur de son travail. Les techniques du moulage et de l’art imprimé sont les langages qui lui permettent de d’établir différentes perceptions d’un même objet et de ses transformations, comme si le temps effectuait un arrêt sur image à une étape précise de sa réalisation. En exploitant la répétition et la transformation des objets, elle installe un paradoxe entre l’objet spirituel et l’objet manufacturé. Elle a complété ses études en arts visuels à l’Université du Québec à Montréal. Au cours de sa formation en arts, elle reçu la bourse Mc Abbie, ainsi qu’une mention au prix Albert-Dumouchel. Depuis 2005, elle travaille à l’Atelier Graff (Montréal).

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