Elfin Saddle au Vendredi nocturne du Musée d’art contemporain de Montréal, le vendredi 7 mai à 19h

Tout le Musée est ouvert
de 17 h à 21 h

Emi Honda et Jordan McKenzie sont deux artistes multidisciplinaires qui s’incarnent également dans le groupe musical du nom d’Elfin Saddle. Dans le cadre d’une soirée spéciale au Musée, ils proposent en première nord-américaine leur plus récent projet WURLD, un court-métrage documentant la production d’une installation réalisée dans la cour de leur appartement montréalais. Présenté en première mondiale au Vienna International Film Festival en novembre 2009, WURLD sera projeté après l’exécution en direct d’une musique folk hybride, composée par Elfin Saddle dans un environnement créé par le groupe.

Installation sonore et visuelle automatisée 19 h 00 à 19 h 20
Des chronomètres réglés à des cycles différents contrôlent harmoniums, phonographes et autres dispositifs sonores, de même que les moteurs et les lumières projetées à partir d’images captées en direct par une caméra.                            

Performance musicale  19 h 20 à 20 h 00
Elfin Saddle (ou gyromitre en turban) est un champignon ascomycète de la famille des helvellacées, reconnaissable par son chapeau semblable à une selle de cheval, son pied cannelé et son dessous duveteux. C’est également le nom d’un ensemble musical insaisissable qui provient de l’île de Vancouver et de l’île Shikoku dans le sud du Japon. On les retrouve seuls, en duos ou en groupes dans les bois et sous les arbres en Amérique du Nord et à l’étranger.

Visionnement de film 20 h 00 à 20 h 25
WURLD a été réalisé pendant une année sur un petit terrain inoccupé situé au cœur de Montréal. Lorsque les artistes l’ont trouvé, le lot était couvert de débris et de déchets de construction; à l’aide de nutriments bénéfiques et de compost, ils ont réparé le sol qui est devenu le cadre d’un monde miniature en croissance et en expansion. Utilisant l’accéléré et l’animation par arrêt sur image, Emi Honda et Jordan McKenzie ont entrepris de documenter cette croissance tout en y introduisant des matériaux récupérés tout autour, allant de simples morceaux de bois et de roches à des objets mécaniques complexes, en passant par des jouets en plastique, qui se sont par la suite animés pour interagir avec leur environnement. Au fur et à mesure que le film avance, la complexité et la nature de ces matériaux changent, se développent et forment peu à peu un récit métaphorique, jusqu’à ce que le paysage devienne à peine reconnaissable.
 

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