Crédit image : Elena Willis, Pink Umbrella, 2013 (détail)

Elena Willis et Jeffrey Poirier, vernissage le dimanche 15 septembre à 14h à la Maison des arts de Laval

Elena Willis
COHÉSION

Commissaire : Sylvain Campeau
Salle Alfred-Pellan
 
Les photographies d’Elena Willis présentent une nature en pleine expansion. Les plans d’eau saisis par l’artiste, sont encombrés par une flore envahissante. Cette surabondance du paysage, qu’on pense être une sorte de représentation idéale de la sublimité naturelle, provient d’un déséquilibre écologique. Ce qu’Elena Willis cherche à circonscrire, c’est une invasion qui pourrait paraître anodine ou bien ne pas apparaître du tout tant la luxuriance semble légitime. Mais cette disruption est d’origine humaine puisque les espèces invasives ont été introduites par l’homme dont l’habitat en subit aujourd’hui le contrecoup. Aussi, nous restons vaguement interdits devant ces paysages et nous sommes amenés à nous interroger quant à leur existence réelle.
 
Elena Willis est née en 1979 à Banbury en Angleterre. Elle a étudié la photographie à l’Université Concordia et a obtenu son baccalauréat en 2003. Ses œuvres ont été diffusées au Canada, aux États-Unis, en Asie et en Europe et elle a été le récipiendaire de plusieurs bourses et prix. Ses œuvres font partie de plusieurs collections privées et publiques dont celles du Cirque du Soleil, du Musée national des beaux-arts du Québec et du Centre d’art Stewart Macdonald.
 
L’artiste remercie le Conseil des arts et des lettres du Québec, la Société de développement des entreprises culturelles et la Ville de Laval.
 

Jeffrey Poirier
CONTENIR L’ESSAIM

Salle Alfred-Pellan

La proposition Contenir l’essaim s’inscrit au cœur des dernières recherches de Jeffrey Poirier qui portent sur la transformation d’éléments tangibles en ensembles esthétiques. Le processus d’accumulation du matériau questionne les différents niveaux de perception au sein du même dispositif.
 
L’œuvre s’intéresse à l’esprit humain qui évalue continuellement les signes se rapportant aux phénomènes naturels. Elle rappelle que nous portons souvent une attention particulière au théâtre de la nature lorsque celui-ci laisse entrevoir la possibilité d’une éventuelle improvisation. L’intrusion dans la salle de cette installation monumentale génère un univers poétique et narratif.
 
Jeffrey Poirier est un artiste de la relève de la Ville de Québec. Il a terminé ses études à l’École des arts visuels de l’Université Laval en 2012. Son travail est souvent lié à l’espace d’exposition. Il crée des installations qui questionnent notre façon d’observer et d’analyser la nature et ses phénomènes.
 
L’artiste remercie le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil régional des élus et le Forum jeunesse de la région de la Capitale nationale, Première Ovation et la Ville de Laval.
 

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