Du 21 avril au 26 mai 2006
DANS LA SALLE GAUDREAU
EDUARDO FERNANDEZ LOBEIRA
présente l’exposition
Les trois revers de la médaille
Ce qui est en jeu dans cette exposition, c’est une esthétique de l’éphémère. Engagé dans un processus de création où prédomine l’accumulation, Eduardo Fernandez Lobeira exploite deux disciplines qui s’insèrent dans son travail de façon simultanée et complémentaire : la photographie et l’installation. La photographie, qui explore différents aspects de l’environnement urbain, intervient pendant le processus de collecte : l’artiste capte sur pellicule certains éléments déclencheurs de sa recherche, ou encore, le contexte dans lequel il effectue la cueillette des objets qui serviront à créer ses oeuvres tridimensionnelles. Ces images-concepts deviennent partie intégrante de l’installation, reflétant l’origine physique et conceptuelle de cette dernière.
Les matériaux de base de son travail installatif sont des objets auparavant utiles mais rejetés parce que défectueux ou usés, et de ce fait, devenus sans fonction : des ballons de football éventrés, des chambres à air de bicyclette crevées, des sommiers rouillés, des chaussures inutilisables, des choses qui se trouvent là en qualité de déchets, inutiles pour leur usage habituel, mais utilisables pour la création artistique. Ceux-ci, dans leur état détérioré, gardent la richesse du fait d’avoir été utilisés : ce sont des ordures, que l’on peut balayer ou jeter, mais ce sont aussi et surtout, des mémoires, des traces que l’on peut réactualiser, revitaliser. Pour ce faire, Eduardo empile, entasse, attache ou ligote ces éléments épars en des formes simples dont la symbolique est universelle : spirale, sphère, cercle ou colonne. Ces ensembles évoquent pour lui la collectivité, avec ses différences et ses ressemblances.
L’artiste cherche ainsi à exprimer comment le temps nous capture tous dans un même instant, que nous appelons réalité ; que les rêves, les idéaux, les réussites et les échecs de chacun ne sont au fond qu’une accumulation éphémère de souvenirs et d’illusions. En fait, tout au long de ce processus, Eduardo accumule, non pas des objets, mais plutôt des expériences humaines en mauvais état, pour en constituer une nouvelle qui les revalorise.
Eduardo Fernandez Lobeira est né à Veracruz. Il a d’abord étudié en ingénierie industrielle et informatique à l’Institut technologique d’études supérieures de Monterrey pour entreprendre en 2001 une carrière artistique de manière autodidacte. Il a présenté son travail lors d’une exposition individuelle et participé à plusieurs collectifs au Mexique.
BIENVENUE AU VERNISSAGE, LE VENDREDI 21 AVRIL 2006 À 17H30
L’artiste sera sur place pour présenter son travail au public
L’entrée est gratuite et ouverte à toute la population
Du 21 avril au 26 mai 2006
DANS LA SALLE GAUDREAU
EDUARDO FERNANDEZ LOBEIRA
présente l’exposition
Les trois revers de la médaille
Ce qui est en jeu dans cette exposition, c’est une esthétique de l’éphémère. Engagé dans un processus de création où prédomine l’accumulation, Eduardo Fernandez Lobeira exploite deux disciplines qui s’insèrent dans son travail de façon simultanée et complémentaire : la photographie et l’installation. La photographie, qui explore différents aspects de l’environnement urbain, intervient pendant le processus de collecte : l’artiste capte sur pellicule certains éléments déclencheurs de sa recherche, ou encore, le contexte dans lequel il effectue la cueillette des objets qui serviront à créer ses oeuvres tridimensionnelles. Ces images-concepts deviennent partie intégrante de l’installation, reflétant l’origine physique et conceptuelle de cette dernière.
Les matériaux de base de son travail installatif sont des objets auparavant utiles mais rejetés parce que défectueux ou usés, et de ce fait, devenus sans fonction : des ballons de football éventrés, des chambres à air de bicyclette crevées, des sommiers rouillés, des chaussures inutilisables, des choses qui se trouvent là en qualité de déchets, inutiles pour leur usage habituel, mais utilisables pour la création artistique. Ceux-ci, dans leur état détérioré, gardent la richesse du fait d’avoir été utilisés : ce sont des ordures, que l’on peut balayer ou jeter, mais ce sont aussi et surtout, des mémoires, des traces que l’on peut réactualiser, revitaliser. Pour ce faire, Eduardo empile, entasse, attache ou ligote ces éléments épars en des formes simples dont la symbolique est universelle : spirale, sphère, cercle ou colonne. Ces ensembles évoquent pour lui la collectivité, avec ses différences et ses ressemblances.
L’artiste cherche ainsi à exprimer comment le temps nous capture tous dans un même instant, que nous appelons réalité ; que les rêves, les idéaux, les réussites et les échecs de chacun ne sont au fond qu’une accumulation éphémère de souvenirs et d’illusions. En fait, tout au long de ce processus, Eduardo accumule, non pas des objets, mais plutôt des expériences humaines en mauvais état, pour en constituer une nouvelle qui les revalorise.
Eduardo Fernandez Lobeira est né à Veracruz. Il a d’abord étudié en ingénierie industrielle et informatique à l’Institut technologique d’études supérieures de Monterrey pour entreprendre en 2001 une carrière artistique de manière autodidacte. Il a présenté son travail lors d’une exposition individuelle et participé à plusieurs collectifs au Mexique.
BIENVENUE AU VERNISSAGE, LE VENDREDI 21 AVRIL 2006 À 17H30
L’artiste sera sur place pour présenter son travail au public
L’entrée est gratuite et ouverte à toute la population