Eastern Bloc présente Sight and Sound jusqu’au 29 mai

Area C [US], Arthur Heist [DK], Bill Doran [IE/CA], Brendan Howell [US/DE], Constant Dullaart [NL], Dan Phiffer [US], Doug Jarvis [CA], Ellie Irons [US], Emilie Gervais [CA/FR], Erin Sexton [CA], Future Archaeology [US], Garnet Hertz [CA/US], Heather Dewey-Hagborg [US], Jackson 2Bears [CA], Jean-Baptiste Bayle [FR/PT], Jennifer Chan [CA/US], Joseph Moore [US], Mario De Vega [MX/DE], Matthew Radune [US], Melissa F Clarke [US], Michelle Lacombe [CA], Nat Roe [US], Nicolas Maigret [FR], Noxious Sector Arts Collective [CA], Paolo Cirio [IT], R.Lyon [US], Ryan Jordan [UK], Steve Bates [CA], Tasman Richardson [CA], Ted Hiebert [CA], Thomas Dexter [US], Victor Mazón Gardoqui [ES/DE], Vincent Chevalier [CA]

Pour cette cinquième édition de Sight & Sound, nous invitons le public à se joindre à nous pour une expérience sans précédent. Pour la toute première fois, dans le but de souligner les 5 années d’existence d’Eastern Bloc et de Sight & Sound, nous avons prolongé et accru la programmation du festival pour couvrir presque un mois. Nous voyons cet important changement dans la structure et le contenu du festival comme un pas nécessaire dans notre mission continue de présenter du travail innovant, expérimental, basé sur l’expérience ainsi que provocant. Plus que jamais, nous avons assemblé un programme cette année d’artistes exceptionnels dont le travail défiera nos attentes de la programmation du festival. Les 30 artistes et théoriciens invités sont représentés par une nouvelle génération de praticiens en art numérique. Cette cinquième édition de Sight & Sound promet de délivrer notre plus excitante et extensive programmation – par des artistes locaux et internationaux – qui n’est pas seulement éblouissante et engageante sur le plan esthétique, mais aussi critique de la culture numérique contemporaine et décisive de notre avenir technologique.

Sous la thématique du ‘marché noir’, cette édition de Sight & Sound cherche à explorer les structures rhizomiques infiltrées au sein des systèmes cachés de la société. On se demande comment il est possible de démystifier le marché noir et ses impénétrabilités présumées. Comment pouvons-nous réellement étudier les mécanismes inclus dans les réseaux clandestins globaux et localisés ? Dans le monde connecté d’aujourd’hui, le marché noir a-t-il toujours une aura aussi mystérieuse ? Ces questions et d’autres nous contraignent à révéler une plus grande mythologie en jeu – dans laquelle les aspects illicites et énigmatiques du marché noir sont retirés couche après couche, afin de révéler des systèmes économiques et technologiques parallèles, que nous imaginons comme fonctionnant de manière licite. Ces systèmes gouvernent les marchés globaux ; ils déterminent quelle information apparaît dans nos résultats de recherche ; ils fabriquent la marchandise du «j’aime » ; ils ont déterminé une économie sans monnaie. Ces systèmes sont encrés dans le discours sociopolitique contemporain.

Pourquoi alors, est-il toujours possible d’observer une narration, ésotérique, quasi métaphysique, qui se déploie en parallèle de la narration prépondérante créée et perpétuée par les structures de pouvoir dominantes ? On peut argumenter qu’il s’agit d’un flux ésotérique d’information – dans notre réalité globalisée et en réseau – qui gagne de l’importance au sein de la société. Nous avons pour but de faire la lumière sur ces préoccupations à travers une programmation soignée, de performances, d’installations, de conférences, d’ateliers et d’interventions en ligne ou hors connexion, ainsi qu’une série d’ateliers explorant l’acte de « hacker » le réseau. Elle a été élaborée à partir d’un processus déconstructif appliqué au domaine numérique, exposant les mécanismes, visibles et invisibles, qui co-existent et sont maintenus par des structures de pouvoir politiques et économiques dominantes.

sightandsoundfestival.ca

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