Double appartenance
Darren Ell et Philippe Montbazet ont interviewé et photographié des personnes anonymes, de diverses origines, d’âges différents et de diverses professions qui ont comme point commun d’être des Néo-Québécois. Ils sont étudiants dans un centre de francisation, le Centre Pauline-Julien, dont le mandat est de les aider à s’intégrer dans leur société d’accueil. Ce centre est situé dans Côte- des-Neiges, quartier de Montréal où la diversité ethnique est la plus importante de la métropole. En tant que professeurs dans ce centre, Ell et Montbazet bénéficient d’un contact quotidien avec les étudiants, ce qui leur permet d’établir un lien de confiance avec eux.
Le duo d’artistes a mené et enregistré des discussions avec chaque personne en les encourageant à s’exprimer librement sur les sujets qui leur tenaient le plus à coeur. L’objectif était d’explorer leur parcours et leurs réflexions afin de faire ressortir les éléments communs que les nouveaux arrivants partagent. Les portraits se faisaient après l’entrevue.
À partir des enregistrements, Ell et Montbazet ont rédigé les textes qui accompagnent les portraits. Ces témoignages ajoutent une dimension que le portrait seul ne peut communiquer : les raisons de leur émigration, les souvenirs qui les hantent, leurs déceptions, leurs peurs, leurs espoirs, leur désir de vivre une autre expérience, comment être ici et là-bas en même temps. Ces récits lèvent le voile sur l’anonymat et amènent une réflexion.
Chaque portrait est fait sur un fond noir pour exclure tout contexte, détail ou connotation sociale qui pourraient détourner l’attention. Les artistes voulaient se concentrer uniquement sur le visage et la gestuelle du sujet, pour lui donner le premier rôle dans un espace intimiste. Certains sujets s’arrêtent sur une émotion ou une pensée et fixent l’objectif alors que d’autres sont en interaction avec les photographes et poursuivent leur réflexion pendant la prise de vue.
Le troisième élément de ce projet consiste en une série de paysages urbains qui situent les sujets dans leur nouveau milieu de vie, Montréal. Autant les textes renvoient à un autre espace-temps, autant les paysages situent les sujets dans le présent. Autant les portraits sont intimistes, autant les paysages situent les sujets dans des espaces publics. Cela peut être parfois ressenti comme une confrontation face à la réalité, une rupture entre le monde qu’ils ont quitté et leur nouveau port d’attache. Ce sont ces espaces qui unissent tous les sujets.
Double appartenance
Darren Ell et Philippe Montbazet ont interviewé et photographié des personnes anonymes, de diverses origines, d’âges différents et de diverses professions qui ont comme point commun d’être des Néo-Québécois. Ils sont étudiants dans un centre de francisation, le Centre Pauline-Julien, dont le mandat est de les aider à s’intégrer dans leur société d’accueil. Ce centre est situé dans Côte- des-Neiges, quartier de Montréal où la diversité ethnique est la plus importante de la métropole. En tant que professeurs dans ce centre, Ell et Montbazet bénéficient d’un contact quotidien avec les étudiants, ce qui leur permet d’établir un lien de confiance avec eux.
Le duo d’artistes a mené et enregistré des discussions avec chaque personne en les encourageant à s’exprimer librement sur les sujets qui leur tenaient le plus à coeur. L’objectif était d’explorer leur parcours et leurs réflexions afin de faire ressortir les éléments communs que les nouveaux arrivants partagent. Les portraits se faisaient après l’entrevue.
À partir des enregistrements, Ell et Montbazet ont rédigé les textes qui accompagnent les portraits. Ces témoignages ajoutent une dimension que le portrait seul ne peut communiquer : les raisons de leur émigration, les souvenirs qui les hantent, leurs déceptions, leurs peurs, leurs espoirs, leur désir de vivre une autre expérience, comment être ici et là-bas en même temps. Ces récits lèvent le voile sur l’anonymat et amènent une réflexion.
Chaque portrait est fait sur un fond noir pour exclure tout contexte, détail ou connotation sociale qui pourraient détourner l’attention. Les artistes voulaient se concentrer uniquement sur le visage et la gestuelle du sujet, pour lui donner le premier rôle dans un espace intimiste. Certains sujets s’arrêtent sur une émotion ou une pensée et fixent l’objectif alors que d’autres sont en interaction avec les photographes et poursuivent leur réflexion pendant la prise de vue.
Le troisième élément de ce projet consiste en une série de paysages urbains qui situent les sujets dans leur nouveau milieu de vie, Montréal. Autant les textes renvoient à un autre espace-temps, autant les paysages situent les sujets dans le présent. Autant les portraits sont intimistes, autant les paysages situent les sujets dans des espaces publics. Cela peut être parfois ressenti comme une confrontation face à la réalité, une rupture entre le monde qu’ils ont quitté et leur nouveau port d’attache. Ce sont ces espaces qui unissent tous les sujets.