Discussion avec Simon Boudvin, le jeudi 18 août à 18h à la Fonderie Darling

«Il faut que l’habitant, le passant, le citadin, chaque fois qu’il circule dans les agglomérations, baigne dans un climat qui suscite chez lui un bien spécifique, provoqué par la présence massive de produits esthétiques dans cet environnement. Il faut que chaque ensemble bâti, structuré, organisé, programmé au service de l’homme, soit générateur de sensations esthétiques. […] Il y aura des ensembles fixes ; lieux destinés à être à la fois des signaux vivants, permanents, et des distributeurs de produits esthétiques à l’échelle monumentale. Ce seront des réalisations du type « Tour-lumière cybernétique » ayant une tendance très nette à produire des effets dépassant largement l’objet.» Nicolas Schöffer, La Ville cybernétique, éd. Tchou, 1969.

Dans les rues de Montréal, des éléments sculpturaux, héritage de l’Expo 67, se retrouvent dans le spectacle continu des festivités, mais aussi fossilisés dans ces totems urbains, du volume géométrique finement dessiné au catafalque des innovations technologiques gratuites et ostentatoires. Durant sa résidence, Simon Boudvin se propose de dresser un petit inventaire photographique urbain des réminiscences, de l’exposition universelle, régulièrement recoupé par des citations extraites de ses recherches dans les archives du Centre Canadien d’Architecture. 

 

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