Dgino Cantin, Figure indicative, 2015

Dgino Cantin, Maxime Bruneau et Olivier De Serres, vernissage le vendredi 8 janvier à 20h à l’Œil de Poisson

 

Changement de statut
[Grande galerie]

Changement de statut plonge le visiteur au cœur d’une installation à la fois poétique, surréaliste et fantasmagorique. Personnages hybrides et objets d’une beauté incongrue peuplent l’espace pour faire naître le merveilleux et l’inattendu. Les œuvres de ce nouveau corpus, formées au fil d’expérimentations et de rencontres fortuites, invitent le spectateur à entrer dans un univers bousculant ses références au monde. Par des jeux d’hybridation, l’artiste fait dialoguer les référents classiques et contemporains de la statuaire pour mieux explorer le changement d’état des choses et marquer un contraste fort de la matière.

S’intéressant au paysage, au corps ainsi qu’aux contes et légendes, le travail de Dgino Cantin interroge nos habitudes de reconnaissance. Révélant une poésie de la matière et de l’objet, ses œuvres sont issues d’amalgames faisant émerger images et significations qui remettent en question notre manière d’appréhender le monde et les objets qui nous entourent. En explorant la perméabilité des usages de l’objet, il en éprouve l’étanchéité des limites et le rôle qu’il prend dans notre quotidien.

Détenteur d’une maîtrise en arts visuels de l’Université Laval, Dgino Cantin vit et travaille à Québec. Cumulant plus de dix ans de pratique artistique, il a présenté son travail dans différents lieux au Québec dont Regart, centre d’artistes en art actuel, VU, la Galerie d’art de Matane, la Galerie des arts visuels, Langage Plus ainsi qu’au Centre européen d’actions artistiques contemporaines de Strasbourg en France. Son parcours est également ponctué de plusieurs expositions de groupe – Les Flâneurs, Matière à création, Éclats, Manif d’art 3 – et de participations à divers projets artistiques dont la publication Les bûcherons de l’impossible en collaboration avec Charles Guilbert. Cantin a été lauréat du Prix Videre Relève en arts visuel en 2005 et a été en nomination du Prix Videre Création en arts visuels en 2012. Depuis 2008, il enseigne au département des arts du Cégep Limoilou à Québec.

dginocantin.com

L’artiste tient à remercier le Conseil des arts et de lettres du Québec ainsi que tous les collaborateurs de ce projet.

Jungle Trouble
[Petite galerie]

Avec Jungle Trouble, Maxime Bruneau nous convie au foisonnement, au kitsch et à l’absurde. À mi-chemin entre un cabinet de curiosité revisité et un intérieur baroque, l’installation met en place de multiples sculptures hétéroclites se déployant tout en hauteur dans l’espace de la petite galerie. Ayant pour dénominateurs communs le surréalisme, l’objet abandonné et le ludisme, ses œuvres sont disposées sur différents paliers que le visiteur est invité à explorer activement. Cet univers exotique, où se côtoient l’inanimé et le vivant, prend son inspiration des tableaux d’Henri Rousseau, de la Compagnie Créole et du LSD. Une exposition qui saura certes mettre de la couleur et de la joie en ce mois de janvier.

Maxime Bruneau utilise comme canevas des objets qu’il collecte dans les bazars, les sous-sols d’églises et les ventes de garage. À la fois kitsch et démodés, ces objets porteurs d’une certaine nostalgie sont ensuite transformés et réactualisés pour évoquer des problématiques plus  contemporaines. Plus récemment, il tend à transcender la transformation d’objets singuliers et explore l’installation prenant la forme de petites scènes. Son travail s’alimente notamment du surréalisme, de l’art populaire et démontre un fort penchant humoristique.

Maxime Bruneau est titulaire d’un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. Il a exposé son travail lors d’expositions individuelles à l’Espace Cercle Carré, à l’Écart, Lieu d’art actuel ainsi qu’à P:142 (Berlin, DE). Il a également pris part à différentes expositions de groupe dont La collecte à la Maison de la culture Maisonneuve, Ready-Made : 100 ans plus tard à Espace Projet et Tout est possible à la Galerie Onze. En 2010, il recevait une bourse d’excellence de la Fondation Mc Abbie. Il vit et travaille à Montréal.

L’artiste tient à remercier le Musée de l’absurde pour le prêt de l’œuvre 113 Pruno.

10 tableaux récents
[Corridor de l’Œil de Poisson]

Désireux de proposer un projet artistique visible de la Côte d’Abraham mettant en valeur les activités de l’Œil de Poisson et de la Coopérative Méduse, le centre a invité Olivier De Serres à réaliser une murale dans le corridor de son entrée. Ce projet met en place une œuvre abstraite jouant avec les caractéristiques du lieu et proposant des correspondances entre les couleurs, les formes, les objets et les reliefs.
 
Jeune artiste de la relève, Olivier De Serres complète présentement des études à la maîtrise en arts visuels à l’Université Laval. Jusqu’en 2013, il a pris part à plusieurs expositions collectives en lien avec la Galerie Morgan Bridge dont S.A.U.V.A.G.E présentée dans les espaces du Diamant à Québec. Il a également collaboré à plusieurs projets, à Québec et à Montréal, avec le collectif Canadian Bacon. Puis en 2015, il a participé à l’exposition interuniversitaire Peinture fraîche/Nouvelle construction présentée chez Art Mûr à Montréal.

olivierdeserres.com

 

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