Désolation de Catherine Plaisance, exposition du 18 février au 11 mars à la Maison du développement durable

Exposition Désolation de Catherine Plaisance

Réalisés en miniature, les paysages sont inspirés d’images de presse prises à la suite de grands événements d’ordre écologique. Conçus en plongée, ces paysages sont ramenés à nous à la verticale, comme une photographie ou encore un tableau. Ce renversement du paysage crée un vertige; le sol se retrouve au mur, donnant l’impression de survoler le territoire. Plastiquement, les oeuvres se lisent à première vue comme des compositions abstraites et colorées, mais en y regardant bien, nous découvrons les multiples détails de ces paysages dérobés.

« Ces œuvres sont pensées dans un dessein de sublimation, avec l’intention de témoigner et de rendre présentable ce qui, à priori, ne l’est pas, en transfigurant et en actualisant le réel catastrophique », résume l’artiste. « Voir cette réalité dans un langage autre que l’image journalistique et télévisuelle est une invitation à activer et à maintenir une conscience éveillée », précise-t-elle.

Vernissage et activités complémentaires
Le vernissage de l’exposition se tiendra le 18 février à 17 h en présence de Jean-Patrick Toussaint, chef de projets scientifiques de la Fondation David Suzuki et de Dominique Paquin, spécialiste en simulations climatiques chez Ouranos et membre du Cercle scientifique David Suzuki. Pour réserver : www.lamdd.org/rsvp

L’artiste sera également présente de 20 h à 22 h lors de la Nuit blanche de MONTRÉAL EN LUMIÈRE le 1er mars dans le cadre des activités organisées par la Maison du développement durable. L’exposition sera alors ouverte aux festivaliers jusqu’à 2 h du matin.

La grande table ronde Changements climatiques, santé et milieux naturels, à laquelle participeront des experts du Cercle scientifique David Suzuki, clôturera l’exposition le 11 mars à 12 h 15.

Catherine Plaisance
Détentrice d’une maitrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM, Catherine Plaisance a entre autres présenté son travail à la Maison de la culture Mont-Royal (Montréal, 2008), à la Galerie SAS (Montréal, 2009), à la Galerie Simon Blais (Montréal, 2011), au centre VU Photo ainsi qu’à La Bande Vidéo (Québec, 2012). Elle a pris part à de nombreuses expositions collectives dont Manif d’art 3, la Biennale de Québec (2005), (Im)mortal Love International Biennial Warsaw (2007), Peep Art/Art Voyou (L’Écart, 2009), la 16e édition de la Biennale Internationale de l’Image de Nancy (2010) et Se creuser les méninges (Galerie BAC, 2013). Ses œuvres font partie de plusieurs collections publiques et privées.  L’artiste est représentée par la galerie BAC à Montréal.

La Maison du développement durable tient à remercier l’artiste, l’arrondissement de Ville-Marie, la Fondation David Suzuki, la Face Cachée de la Pomme, le journal Métro, Novae, ainsi qu’Alcoa, son partenaire principal à la programmation. Les émissions de gaz à effet de serre liées au transport des participants de la programmation 2014 sont compensées grâce à un partenariat avec Planetair.

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