Dennis Ekstedt Megalopolis, vernissage le jeudi 5 février à 18h à la Galerie McClure

La Galerie McClure est heureuse de présenter les récentes œuvres de Dennis Ekstedt dans le cadre de l’exposition Megalopolis. Environ quinze huiles sur toile rappelant de manière évocatrice le chatoiement de villes illuminées y seront dévoilées. Bien que ces œuvres représentent des vues panoramiques de la terre plutôt que des paysages à proprement dit, elles abordent toutefois la quête traditionnelle du paysage afin de mieux comprendre les relations qu’entretient l’homme avec la nature. Les peintures de Dennis Ekstedt explorent et célèbrent, à travers une beauté palpable, une version contemporaine de cette quête. Ses œuvres sont visionnaires, elles tentent de rendre compte de notre sensation et de notre rapport à nous-même dans un monde où les termes de la cohabitation doivent absolument être redéfinis, où la nature et le virtuel, l’humain et le proliférant système nerveux de nos technologies coexistent.

Les peintures de Dennis Ekstedt offrent un point de vu du ciel. Nous sommes à mille lieux, la regardant d’en haut ces villes illuminées. À certains moments, la perspective nous donne l’impression d’approcher dans un angle inhabituel l’horizon obscur de la terre. Tout se passe comme si nous prenions place dans un avion tournant à la recherche d’un endroit sécuritaire où se poser. Notre compréhension de la distance est influencée par la manière dont il nous est donné de contempler le paysage, comme un miroir de notre propre existence. Nous n’observons pas seulement d’abstraites constellations d’étoiles, mais plutôt une toile de lumières semblable à un organisme vivant, un assemblage d’artères témoignant de l’œuvre de l’homme sur la terre. La lumière peut dès lors être appréhendée comme écriture en braille marquant l’évidence de notre présence. La majorité des œuvres récentes de l’exposition arborent le titre Lodestar — « quelque chose ou quelqu’un entrainant ou guidant une personne ou un groupe de gens. » Si la lumière est notre guide, nous ne devons plus chercher à reconnaitre une ville spécifique dans ces toiles, mais plutôt, comme le note l’artiste, y voir toutes les villes, toutes les communautés et par conséquent notre existence collective. Comme c’est le cas dans la vie réelle, la distance, qu’elle soit temporelle ou spatiale, peut être rédemptrice. Par leur contenu et leur forme, les peintures d’Ekstedt le sont assurément. Un catalogue accompagne l’exposition incluant un essai de l’auteur John K. Grande ainsi qu’une trentaine de reproductions couleurs.

Dennis Ekstedt vit et travaille à Montréal au Canada. Il est diplômé des Beaux-Arts au Emily Carr Institute of Art and Design à Vancouver, C.-B. et a terminé une maitrise à l’Université Concordia à Montréal. Il fut gagnant de l’Est du Canada lors du Concours de peintures canadiennes RBC en 2002 et ses peintures figurent dans plusieurs collections publiques, corporatives et privées. Il fut exposé au Canada, aux États-Unis et en France et a reçu de nombreuse subventions du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec. Son travail apparaît dans les publications Carte Blanche Vol 2 Painting (2008) et The RBC Painting Competition: 10 years (2008).

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