Shirley Thomson, une ardente défenseure des arts
Le Conseil des Arts du Canada est profondément attristé par le décès de Mme Shirley Thomson.
Directrice du Conseil des Arts de 1998 à 2002, Mme Thomson était une formidable, ardente et infatigable défenseure des arts. Tout au long de sa carrière, elle a grandement contribué à l’avancement des arts au Canada et a su mener avec dynamisme les organismes qu’elle a dirigés, dont le Musée McCord, à Montréal, la Commission canadienne pour l’UNESCO, le Musée des beaux-arts du Canada, le Conseil des Arts du Canada et la Commission canadienne d’examen des exportations de biens culturels. Elle a cru à l’importance du rôle des arts dans la vie de toutes les Canadiennes et de tous les Canadiens – une vision mobilisatrice qu’elle a incarnée tout au long de sa longue et influente carrière.
Mme Thomson était une dame dotée d’une curiosité intellectuelle sans borne. Elle s’intéressait énormément à l’œuvre des artistes contemporains et de la jeunesse en général. Malgré l’image impressionnante qu’elle projetait, elle savait tisser des liens avec des gens de tous âges, de toutes classes et de toutes professions. Bien connue et respectée sur la scène internationale comme au Canada, elle se faisait aussi chantre du milieu des arts à Ottawa.
Dans la publication de la Banque d’œuvres d’art du Conseil des Arts du Canada intitulée L’art au travail, Mme Thomson avait écrit : « La culture ressemble à la mer : vaste et turbulente, sa puissance a des conséquences imprévisibles. Ses courants fixent l’air du temps et façonnent les vies à un demi-continent de distance. »
Les collègues de Mme Thomson au Conseil des Arts ainsi que toutes celles et tous ceux qui ont été inspirés par son extraordinaire leadership se souviendront longtemps d’elle avec affection.
Au nom du Conseil des Arts du Canada, j’offre mes condoléances attristées à la famille et aux amis de Shirley.
Shirley Thomson
La carrière de Shirley Thomson a été à la fois éminente et audacieuse. Née et élevée à St. Mary’s, en Ontario, elle a quitté un poste d’enseignante pour s’installer à Montréal, puis à Paris, où elle a travaillé comme éditrice pour le compte de l’OTAN. À son retour au Canada, elle a été secrétaire générale adjointe de l’Entraide universitaire mondiale du Canada (EUMC), puis secrétaire générale adjointe de la Commission canadienne pour l’UNESCO. Dix ans plus tard, elle a effectué un retour à Montréal, s’inscrivant au doctorat en histoire de l’art à l’Université McGill — sa thèse portait sur le thème de la chasse dans la décoration des châteaux français au XVIIIe siècle. Son passage à l’Université McGill lui a servi de tremplin pour entamer une carrière dans la gestion d’organismes culturels. Directrice du Musée McCord (1982-1985), Mme Thomson a transformé ce petit musée universitaire en musée public de recherche et d’éducation voué à la conservation, à l’étude et à la mise en valeur de l’histoire du Canada. Après un mandat comme secrétaire générale de la Commission canadienne de l’UNESCO, elle a été nommée au poste de directrice du Musée des beaux-arts du Canada, en 1987. Au cours des 10 années de son mandat, Mme Thomson et son équipe ont développé un programme qui a accru la notoriété du musée. Elle a été directrice du Conseil des Arts du Canada (1998-2002), puis présidente de la Commission canadienne d’examen des exportations de biens culturels (2003-2007). Plus récemment, elle était professeure auxiliaire au Département d’arts visuels de l’Université d’Ottawa.
Shirley Thomson, une ardente défenseure des arts
Le Conseil des Arts du Canada est profondément attristé par le décès de Mme Shirley Thomson.
Directrice du Conseil des Arts de 1998 à 2002, Mme Thomson était une formidable, ardente et infatigable défenseure des arts. Tout au long de sa carrière, elle a grandement contribué à l’avancement des arts au Canada et a su mener avec dynamisme les organismes qu’elle a dirigés, dont le Musée McCord, à Montréal, la Commission canadienne pour l’UNESCO, le Musée des beaux-arts du Canada, le Conseil des Arts du Canada et la Commission canadienne d’examen des exportations de biens culturels. Elle a cru à l’importance du rôle des arts dans la vie de toutes les Canadiennes et de tous les Canadiens – une vision mobilisatrice qu’elle a incarnée tout au long de sa longue et influente carrière.
Mme Thomson était une dame dotée d’une curiosité intellectuelle sans borne. Elle s’intéressait énormément à l’œuvre des artistes contemporains et de la jeunesse en général. Malgré l’image impressionnante qu’elle projetait, elle savait tisser des liens avec des gens de tous âges, de toutes classes et de toutes professions. Bien connue et respectée sur la scène internationale comme au Canada, elle se faisait aussi chantre du milieu des arts à Ottawa.
Dans la publication de la Banque d’œuvres d’art du Conseil des Arts du Canada intitulée L’art au travail, Mme Thomson avait écrit : « La culture ressemble à la mer : vaste et turbulente, sa puissance a des conséquences imprévisibles. Ses courants fixent l’air du temps et façonnent les vies à un demi-continent de distance. »
Les collègues de Mme Thomson au Conseil des Arts ainsi que toutes celles et tous ceux qui ont été inspirés par son extraordinaire leadership se souviendront longtemps d’elle avec affection.
Au nom du Conseil des Arts du Canada, j’offre mes condoléances attristées à la famille et aux amis de Shirley.
Shirley Thomson
La carrière de Shirley Thomson a été à la fois éminente et audacieuse. Née et élevée à St. Mary’s, en Ontario, elle a quitté un poste d’enseignante pour s’installer à Montréal, puis à Paris, où elle a travaillé comme éditrice pour le compte de l’OTAN. À son retour au Canada, elle a été secrétaire générale adjointe de l’Entraide universitaire mondiale du Canada (EUMC), puis secrétaire générale adjointe de la Commission canadienne pour l’UNESCO. Dix ans plus tard, elle a effectué un retour à Montréal, s’inscrivant au doctorat en histoire de l’art à l’Université McGill — sa thèse portait sur le thème de la chasse dans la décoration des châteaux français au XVIIIe siècle. Son passage à l’Université McGill lui a servi de tremplin pour entamer une carrière dans la gestion d’organismes culturels. Directrice du Musée McCord (1982-1985), Mme Thomson a transformé ce petit musée universitaire en musée public de recherche et d’éducation voué à la conservation, à l’étude et à la mise en valeur de l’histoire du Canada. Après un mandat comme secrétaire générale de la Commission canadienne de l’UNESCO, elle a été nommée au poste de directrice du Musée des beaux-arts du Canada, en 1987. Au cours des 10 années de son mandat, Mme Thomson et son équipe ont développé un programme qui a accru la notoriété du musée. Elle a été directrice du Conseil des Arts du Canada (1998-2002), puis présidente de la Commission canadienne d’examen des exportations de biens culturels (2003-2007). Plus récemment, elle était professeure auxiliaire au Département d’arts visuels de l’Université d’Ottawa.