Biographie de Gillo Pontecorvo
Gillo Pontecorvo
Metteur en scène de La bataille d’Alger.
Il naît à Pise en 1919. Pendant la seconde guerre mondiale, tout en suivant des études de chimie, il travaille comme journaliste et messager pour le parti communiste italien. Il participe à un réseau de partisans anti-fascistes et prend pour nom de guerre Barnaba. Une fois la paix signée, il devient correspondant à Paris de plusieurs journaux italiens. C’est alors qu’il voit le film Paisa de Rossellini et, aussitôt, abandonne son métier de journaliste, achète une caméra et commence à tourner des courts métrages documentaires.
En 1956, Giovanna relate la grève des femmes dans une usine de tissus. L’année suivante, il tourne son premier long métrage, La Grande route bleue (La grande strada azzura), aussi exploité sous le titre Un dénommé Squarcio. Cette adaptation d’une nouvelle de Franco Solinas, qui deviendra son scénariste de prédilection, décrit la vie difficile d’un petit village de pêcheurs. On y voit Yves Montand lutter pour nourrir sa famille, sous le regard de sa femme, Alida Valli, et au milieu d’un océan bleu azur à perte de vue. En 1959, Kapo narre l’histoire d’une jeune fille juive, internée dans un camp de concentration, et qui devient l’auxiliaire des officiers nazis.
Le projet suivant du cinéaste connaît plus d’aléas. Gillo Pontecorvo songe très vite à un long métrage sur la guerre d’Algérie. Mais celui-ci ne voit le jour que trois ans après la fin des hostilités, lorsque Saadi Yacef, ancien commandant des troupes algériennes, devenu président de Casbah Films, lui propose l’idée d’un film basé sur ses propres souvenirs de combat. Ce sera La bataille d’Alger (La battaglia di Algeri), en 1965.
En 1971, Queimada est de nouveau un regard sur le colonialisme, cette fois dans les Antilles du XIXème siècle. L’histoire du cinéma a surtout retenu les caprices de la star, Marlon Brando, sur le plateau
En 1979, Ogro traite du terrorisme, à travers le meurtre du successeur du général Franco, et de la fin d’une dictature. C’est le dernier long métrage en date du metteur en scène. En 1983, cet homme engagé a déclaré au Guardian britannique : ” Je ne suis pas un révolutionnaire à tout prix. Je suis simplement un homme de gauche, comme beaucoup de Juifs Italiens. “
Extrait de ARTE
Biographie de Gillo Pontecorvo
Gillo Pontecorvo
Metteur en scène de La bataille d’Alger.
Il naît à Pise en 1919. Pendant la seconde guerre mondiale, tout en suivant des études de chimie, il travaille comme journaliste et messager pour le parti communiste italien. Il participe à un réseau de partisans anti-fascistes et prend pour nom de guerre Barnaba. Une fois la paix signée, il devient correspondant à Paris de plusieurs journaux italiens. C’est alors qu’il voit le film Paisa de Rossellini et, aussitôt, abandonne son métier de journaliste, achète une caméra et commence à tourner des courts métrages documentaires.
En 1956, Giovanna relate la grève des femmes dans une usine de tissus. L’année suivante, il tourne son premier long métrage, La Grande route bleue (La grande strada azzura), aussi exploité sous le titre Un dénommé Squarcio. Cette adaptation d’une nouvelle de Franco Solinas, qui deviendra son scénariste de prédilection, décrit la vie difficile d’un petit village de pêcheurs. On y voit Yves Montand lutter pour nourrir sa famille, sous le regard de sa femme, Alida Valli, et au milieu d’un océan bleu azur à perte de vue. En 1959, Kapo narre l’histoire d’une jeune fille juive, internée dans un camp de concentration, et qui devient l’auxiliaire des officiers nazis.
Le projet suivant du cinéaste connaît plus d’aléas. Gillo Pontecorvo songe très vite à un long métrage sur la guerre d’Algérie. Mais celui-ci ne voit le jour que trois ans après la fin des hostilités, lorsque Saadi Yacef, ancien commandant des troupes algériennes, devenu président de Casbah Films, lui propose l’idée d’un film basé sur ses propres souvenirs de combat. Ce sera La bataille d’Alger (La battaglia di Algeri), en 1965.
En 1971, Queimada est de nouveau un regard sur le colonialisme, cette fois dans les Antilles du XIXème siècle. L’histoire du cinéma a surtout retenu les caprices de la star, Marlon Brando, sur le plateau En 1979, Ogro traite du terrorisme, à travers le meurtre du successeur du général Franco, et de la fin d’une dictature. C’est le dernier long métrage en date du metteur en scène. En 1983, cet homme engagé a déclaré au Guardian britannique : ” Je ne suis pas un révolutionnaire à tout prix. Je suis simplement un homme de gauche, comme beaucoup de Juifs Italiens. “
Extrait de ARTE