David Moore
COLÈRE DRUIDE
GALERIE I
Être frénétique, disque horrifique, table polémique, humain fantomatique…Le visiteur ne peut manquer d’être frappé par le nombre de titres qui se terminent par le suffixe « ique ». Or, ce suffixe signifie « relatif à ». Donc, ce qui est relatif à une chose n’est pas cette chose. David Moore reconnaît ainsi que même la personne qui est la plus habilitée à parler d’une oeuvre, du fait qu’elle l’a créée, ne parvient que relativement à la traduire en mots, car le langage impl ique la mise à distance de l’intellect. C’est en gardant à l’esprit cette inévitable relativité que je propose à mon lecteur de pousser avec moi quelques portes invisibles de cet univers mystérieux, avec la conviction qu’il saura ensuite en trouver bien d’autres par lui-même.
Jennifer Macklem
L’HIVER: VOLET I
GALERIE II
Hiver, volet 1 est la première d’une série d’installations portant sur les paysages saisonniers et qui seront réalisées dans les cinq prochaines années. Dans Hiver, un délicat paysage enneigé fabriqué d’une matière isolante bleu pâle crée un glissement entre l’artifice et le naturel, deux notions qui sont au coeur des préoccupations de Jennifer Macklem : « Le projet interroge l’utilisation de matériaux non naturels et questionne leur capacité équivoque d’imiter le naturel ». La confusion entre l’animé et l’inanimé n’est que l’un des nombreux gestes symboliques de dédoublement qui amènent le spectateur vers une mystérieuse et ludique rencontre tout en commentant inévitablement les effets des fluctuations climatiques. Extrait du texte de Celina Jefferey
David Moore
COLÈRE DRUIDE
GALERIE I
Être frénétique, disque horrifique, table polémique, humain fantomatique…Le visiteur ne peut manquer d’être frappé par le nombre de titres qui se terminent par le suffixe « ique ». Or, ce suffixe signifie « relatif à ». Donc, ce qui est relatif à une chose n’est pas cette chose. David Moore reconnaît ainsi que même la personne qui est la plus habilitée à parler d’une oeuvre, du fait qu’elle l’a créée, ne parvient que relativement à la traduire en mots, car le langage impl ique la mise à distance de l’intellect. C’est en gardant à l’esprit cette inévitable relativité que je propose à mon lecteur de pousser avec moi quelques portes invisibles de cet univers mystérieux, avec la conviction qu’il saura ensuite en trouver bien d’autres par lui-même.
Jennifer Macklem
L’HIVER: VOLET I
GALERIE II
Hiver, volet 1 est la première d’une série d’installations portant sur les paysages saisonniers et qui seront réalisées dans les cinq prochaines années. Dans Hiver, un délicat paysage enneigé fabriqué d’une matière isolante bleu pâle crée un glissement entre l’artifice et le naturel, deux notions qui sont au coeur des préoccupations de Jennifer Macklem : « Le projet interroge l’utilisation de matériaux non naturels et questionne leur capacité équivoque d’imiter le naturel ». La confusion entre l’animé et l’inanimé n’est que l’un des nombreux gestes symboliques de dédoublement qui amènent le spectateur vers une mystérieuse et ludique rencontre tout en commentant inévitablement les effets des fluctuations climatiques. Extrait du texte de Celina Jefferey
Montréal (Québec) H3B 1A2