DAVID BELLEMARE
Rencontre du Troisième Type
L’exposition Rencontre du Troisième Type de l’artiste David Bellemare s’appréhende comme la continuation de Magie ou la philosophie du désir (2016) : une œuvre démesurée — installative et immersive — d’environ 39 mètres de longueur, scindée en une série de vignettes peintes sur un même pan de canevas.
Au-delà de l’itération de cette immense toile, Bellemare poursuit son expérimentation picturale en y superposant diverses interventions disséminées et dissipées d’une extrémité à l’autre de l’œuvre, sans toutefois en effacer le contenu initial. Ainsi, des éléments expressifs sont esquissés ou bigarrés impulsivement sur des plans figuratifs.
D’emblée, les vignettes scéniques servaient d’invocations magiques ou encore de symboles — sigils — énigmatiques, tandis que les nouvelles images, plus virulentes, se veulent de véritables cris du cœur afin de sauver l’humanité d’imminents dangers. Ce déploiement d’émancipation exerce une force attractive envers des êtres supérieurs venant de l’univers — des Extra-Terrestres. En effet, ils seraient entrés en contact avec l’artiste et lui auraient conféré le titre d’Émissaire de la Société du Cosmos. Depuis, chacune des perceptions apocalyptiques télépathiquement communiquées par ceux-ci se retrouve conceptuellement et formellement transposée sur le canevas.
Quoi qu’il en soit, cette Rencontre du Troisième Type, circonscrit dans l’espace d’AXENÉO7, offre à voir un cosmos onirique, pour le moins catastrophique et dystopique, ponctué de combinaisons créées consciemment et inconsciemment par David Bellemare.
* Suite à l’invitation de David Bellemare, l’artiste performeur Sébastien Gandy (Montréal) a décidé de se prêter au jeu de l’exposition Rencontre du Troisième Type. Afin de transcender l’univers du peintre, Gandy a imaginé une toute nouvelle pièce, sorte de manifestation cérémonielle inclusive — rituel —, qui témoigne de la rencontre avec des êtres venus d’ailleurs. Vêtu d’un habit de cérémonie et entouré d’objets de cultes, il offrira une série de gestes symboliques et liturgiques afin d’accueillir chacun des visiteurs lors de la réception d’ouverture. L’esthétique visuelle ludique et éclatée de sa pratique performative fera écho à l’énigmatique démarche de Bellemare.
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David Bellemare (Montréal) est originaire de l’Outaouais. Il est titulaire d’un baccalauréat en peinture et dessin de l’Université Concordia (2014). Il a notamment présenté son travail à la Parisian Laundry (Montréal), à Casino Artspace (Hamilton) ainsi qu’au Centro Morelos de los Artes (Cuernavaca, Mexique).
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Sébastien Gandy (Montréal) est un artiste multidisciplinaire originaire de Gatineau. Il termine présentement sa maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’UQAM. Il a participé à deux expositions au cours de l’année 2017 : Pavillon à l’École des beaux-arts de Montréal ainsi que Prendre lieux à l’Écomusée du fier monde (Montréal).
JESSICA BELL
ROBERT TAITE
Adding Softly, Hardly Subtracting
L’exposition Adding Softly, Hardly Subtracting résulte de la jonction des propositions respectives de Jessica Bell (Vancouver) et de Robert Taite (Winnipeg) alors que celles-ci fondent un ensemble par des associations formelles, matérielles et conceptuelles. En effet, les installations de Bell et Taite émanent de décisions communes : elles interfèrent, elles s’imbriquent par des interventions d’additions et de soustractions de matière comme de peinture.
D’une part, Jessica Bell présente, à même le sol, une immense courtepointe entièrement fabriquée à la main. Laborieuse et fastidieuse tout à la fois, elle est constituée de plus de 40 pièces de tissus de mousseline méticuleusement teintes et peintes, une à une, au domicile de l’artiste. En altérant la technique traditionnelle — artisanale — du « Drunkard’s Path », au moyen de la répétition, Bell construit, déconstruit et reconstruit chacune des formes en une pléthore de surfaces picturales qui deviennent parfois même sculpturales. Les formes des pièces convergent en des motifs abstraits voués à la manipulation et à la transformation alors que celles-ci ne sont que temporairement assemblées, le moment de l’exposition. En effet, en prévision d’éventuelles itérations, la courtepointe reste formellement et matériellement tangible : maniable, flexible et de surcroit fragile.
D’autre part, Robert Taite propose une série de combinaisons modulaires qui sont spécifiquement configurées pour l’architecture — la structure — de la galerie et qui portent une attention particulière à l’installation de Bell. Au total, 409 pièces rectangulaires taillées dans du peuplier sont enveloppées dans de la toile et peintes de teintes variées. Les prismes se retrouvent transposés dans l’espace d’AXENÉO7, ensuite disposés tant stratégiquement qu’intuitivement afin de délimiter des espaces négatifs en détournant ou en entourant des éléments architecturaux. Inspiré de l’abstraction du 20e siècle, notamment entre le support et la surface, il prime un geste primitif pour s’affranchir du support traditionnel et pour dévier ou décliner la surface usuelle — matérielle — en divers volumes. En ce sens, seule la composante essentielle reste : la peinture.
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Jessica Bell (Vancouver) a obtenu son MFA en 2015 à l’Université d’Ottawa. Elle a été deux fois finaliste au Concours de peinture RBC (2013, 2015) et a reçu une résidence au Musée d’art contemporain du Massachusetts (North Adams) en 2016. Ses expositions solos récentes sont Jessica Bell, commissariée par Tobin Gibson à l’Unité 17 (Vancouver), Fits and Starts (Ottawa) et All things being equal (Ottawa). Adding Softly, Hardly Subtracting présentée à AXENÉO7 (Gatineau) est la première exposition de Jessica Bell avec l’artiste Robert Taite.
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Robert Taite (Winnipeg) est titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts de l’Université du Manitoba. Il a été finaliste du Concours de peinture RBC (2014, 2015). Il a exposé dans des centres d’artistes, des musées et des galeries à travers le Canada et les États-Unis et a participé à de nombreuses expositions, dont Art Toronto (2014, 2016, 2017) et Art Los Angeles Contemporary (2017). Taite a reçu plusieurs subventions des Conseils des Arts de Winnipeg, du Manitoba et du Canada. Il a fait une résidence de longue durée à L’œil de poisson (Québec) où il a eu sa première exposition solo en centre d’artistes (2014). Les expositions récentes incluent Minimal (ist) Effort à la Angell Gallery (Toronto) organisée par Bill Clarke, et Vague Motives à la CYDONIA Gallery (Dallas, Texas). Cette année, Taite participera à une exposition de groupe intitulée Real Shapes à la DATELINE Gallery (Denver, Colorado).
DAVID BELLEMARE
Rencontre du Troisième Type
L’exposition Rencontre du Troisième Type de l’artiste David Bellemare s’appréhende comme la continuation de Magie ou la philosophie du désir (2016) : une œuvre démesurée — installative et immersive — d’environ 39 mètres de longueur, scindée en une série de vignettes peintes sur un même pan de canevas.
Au-delà de l’itération de cette immense toile, Bellemare poursuit son expérimentation picturale en y superposant diverses interventions disséminées et dissipées d’une extrémité à l’autre de l’œuvre, sans toutefois en effacer le contenu initial. Ainsi, des éléments expressifs sont esquissés ou bigarrés impulsivement sur des plans figuratifs.
D’emblée, les vignettes scéniques servaient d’invocations magiques ou encore de symboles — sigils — énigmatiques, tandis que les nouvelles images, plus virulentes, se veulent de véritables cris du cœur afin de sauver l’humanité d’imminents dangers. Ce déploiement d’émancipation exerce une force attractive envers des êtres supérieurs venant de l’univers — des Extra-Terrestres. En effet, ils seraient entrés en contact avec l’artiste et lui auraient conféré le titre d’Émissaire de la Société du Cosmos. Depuis, chacune des perceptions apocalyptiques télépathiquement communiquées par ceux-ci se retrouve conceptuellement et formellement transposée sur le canevas.
Quoi qu’il en soit, cette Rencontre du Troisième Type, circonscrit dans l’espace d’AXENÉO7, offre à voir un cosmos onirique, pour le moins catastrophique et dystopique, ponctué de combinaisons créées consciemment et inconsciemment par David Bellemare.
* Suite à l’invitation de David Bellemare, l’artiste performeur Sébastien Gandy (Montréal) a décidé de se prêter au jeu de l’exposition Rencontre du Troisième Type. Afin de transcender l’univers du peintre, Gandy a imaginé une toute nouvelle pièce, sorte de manifestation cérémonielle inclusive — rituel —, qui témoigne de la rencontre avec des êtres venus d’ailleurs. Vêtu d’un habit de cérémonie et entouré d’objets de cultes, il offrira une série de gestes symboliques et liturgiques afin d’accueillir chacun des visiteurs lors de la réception d’ouverture. L’esthétique visuelle ludique et éclatée de sa pratique performative fera écho à l’énigmatique démarche de Bellemare.
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David Bellemare (Montréal) est originaire de l’Outaouais. Il est titulaire d’un baccalauréat en peinture et dessin de l’Université Concordia (2014). Il a notamment présenté son travail à la Parisian Laundry (Montréal), à Casino Artspace (Hamilton) ainsi qu’au Centro Morelos de los Artes (Cuernavaca, Mexique).
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Sébastien Gandy (Montréal) est un artiste multidisciplinaire originaire de Gatineau. Il termine présentement sa maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’UQAM. Il a participé à deux expositions au cours de l’année 2017 : Pavillon à l’École des beaux-arts de Montréal ainsi que Prendre lieux à l’Écomusée du fier monde (Montréal).
JESSICA BELL
ROBERT TAITE
Adding Softly, Hardly Subtracting
L’exposition Adding Softly, Hardly Subtracting résulte de la jonction des propositions respectives de Jessica Bell (Vancouver) et de Robert Taite (Winnipeg) alors que celles-ci fondent un ensemble par des associations formelles, matérielles et conceptuelles. En effet, les installations de Bell et Taite émanent de décisions communes : elles interfèrent, elles s’imbriquent par des interventions d’additions et de soustractions de matière comme de peinture.
D’une part, Jessica Bell présente, à même le sol, une immense courtepointe entièrement fabriquée à la main. Laborieuse et fastidieuse tout à la fois, elle est constituée de plus de 40 pièces de tissus de mousseline méticuleusement teintes et peintes, une à une, au domicile de l’artiste. En altérant la technique traditionnelle — artisanale — du « Drunkard’s Path », au moyen de la répétition, Bell construit, déconstruit et reconstruit chacune des formes en une pléthore de surfaces picturales qui deviennent parfois même sculpturales. Les formes des pièces convergent en des motifs abstraits voués à la manipulation et à la transformation alors que celles-ci ne sont que temporairement assemblées, le moment de l’exposition. En effet, en prévision d’éventuelles itérations, la courtepointe reste formellement et matériellement tangible : maniable, flexible et de surcroit fragile.
D’autre part, Robert Taite propose une série de combinaisons modulaires qui sont spécifiquement configurées pour l’architecture — la structure — de la galerie et qui portent une attention particulière à l’installation de Bell. Au total, 409 pièces rectangulaires taillées dans du peuplier sont enveloppées dans de la toile et peintes de teintes variées. Les prismes se retrouvent transposés dans l’espace d’AXENÉO7, ensuite disposés tant stratégiquement qu’intuitivement afin de délimiter des espaces négatifs en détournant ou en entourant des éléments architecturaux. Inspiré de l’abstraction du 20e siècle, notamment entre le support et la surface, il prime un geste primitif pour s’affranchir du support traditionnel et pour dévier ou décliner la surface usuelle — matérielle — en divers volumes. En ce sens, seule la composante essentielle reste : la peinture.
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Jessica Bell (Vancouver) a obtenu son MFA en 2015 à l’Université d’Ottawa. Elle a été deux fois finaliste au Concours de peinture RBC (2013, 2015) et a reçu une résidence au Musée d’art contemporain du Massachusetts (North Adams) en 2016. Ses expositions solos récentes sont Jessica Bell, commissariée par Tobin Gibson à l’Unité 17 (Vancouver), Fits and Starts (Ottawa) et All things being equal (Ottawa). Adding Softly, Hardly Subtracting présentée à AXENÉO7 (Gatineau) est la première exposition de Jessica Bell avec l’artiste Robert Taite.
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Robert Taite (Winnipeg) est titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts de l’Université du Manitoba. Il a été finaliste du Concours de peinture RBC (2014, 2015). Il a exposé dans des centres d’artistes, des musées et des galeries à travers le Canada et les États-Unis et a participé à de nombreuses expositions, dont Art Toronto (2014, 2016, 2017) et Art Los Angeles Contemporary (2017). Taite a reçu plusieurs subventions des Conseils des Arts de Winnipeg, du Manitoba et du Canada. Il a fait une résidence de longue durée à L’œil de poisson (Québec) où il a eu sa première exposition solo en centre d’artistes (2014). Les expositions récentes incluent Minimal (ist) Effort à la Angell Gallery (Toronto) organisée par Bill Clarke, et Vague Motives à la CYDONIA Gallery (Dallas, Texas). Cette année, Taite participera à une exposition de groupe intitulée Real Shapes à la DATELINE Gallery (Denver, Colorado).
Gatineau (Québec) J8Y 3M5