La pratique de Vicky Sabourin est reliée à son imaginaire composé en partie des nombreuses histoires entendues au fil des ans. C’est un univers élaboré depuis un paysage intérieur fantasmé prenant la forme de narration ou de conte. Par ses installations et ses performances l’artiste tente de stimuler une forte réaction émotionnelle semblable à celle qu’elle a vécue. Son œuvre est à la fois un tableau vivant et un diorama dans lequel elle raconte des histoires liées au rapport qu’entretient l’être humain avec la nature.
Danse Macabre / Projet et résidence
Richard Hiltz est un trappeur de la Nouvelle Écosse. Il chasse le coyote, le chat sauvage, le lynx, le renard et le vison. On peut le voir sur les vidéos qu’il diffuse sur la plateforme Youtube en train d’installer ses pièges et collets, montrant fièrement les bêtes qu’il récolte. À l’hiver 2009 un phénomène étrange s’est produit devant la caméra; un chat sauvage mort se remet à bouger post mortem. La caméra est fixe et le chat sauvage est en premier plan tandis que Richard Hiltz réinstalle son collet en arrière plan. On peut le voir surpris et transi, immobile dans le cadre tandis que l’animal s’anime d’une étrange manière à ses pieds.
Cette vidéo est le point de départ pour créer une installation de type diorama et une performance. Elle m’intéresse à plusieurs niveaux ; personnel, symbolique, documentaire et fictionnel. Ce projet articule ma fascination pour le statut d’entredeux. Il est à la fois ambigu et l’élément clé de cette œuvre. Ainsi, cet entredeux se manifeste par le corps animal encore parcouru de mouvement alors que mort et par le désir de se mettre en scène et de communiquer malgré la quête de solitude. Lors de la résidence, j’élaborai une installation complexe mêlant interaction, mise en scène et documentation d’un événement construit et fictif.
Danse Macabre est la continuité d’un travail initié dans le cadre d’une résidence au Banff Centre for Arts and Creativity, durant l’été 2016.
La pratique de Vicky Sabourin est reliée à son imaginaire composé en partie des nombreuses histoires entendues au fil des ans. C’est un univers élaboré depuis un paysage intérieur fantasmé prenant la forme de narration ou de conte. Par ses installations et ses performances l’artiste tente de stimuler une forte réaction émotionnelle semblable à celle qu’elle a vécue. Son œuvre est à la fois un tableau vivant et un diorama dans lequel elle raconte des histoires liées au rapport qu’entretient l’être humain avec la nature.
Danse Macabre / Projet et résidence
Richard Hiltz est un trappeur de la Nouvelle Écosse. Il chasse le coyote, le chat sauvage, le lynx, le renard et le vison. On peut le voir sur les vidéos qu’il diffuse sur la plateforme Youtube en train d’installer ses pièges et collets, montrant fièrement les bêtes qu’il récolte. À l’hiver 2009 un phénomène étrange s’est produit devant la caméra; un chat sauvage mort se remet à bouger post mortem. La caméra est fixe et le chat sauvage est en premier plan tandis que Richard Hiltz réinstalle son collet en arrière plan. On peut le voir surpris et transi, immobile dans le cadre tandis que l’animal s’anime d’une étrange manière à ses pieds.
Cette vidéo est le point de départ pour créer une installation de type diorama et une performance. Elle m’intéresse à plusieurs niveaux ; personnel, symbolique, documentaire et fictionnel. Ce projet articule ma fascination pour le statut d’entredeux. Il est à la fois ambigu et l’élément clé de cette œuvre. Ainsi, cet entredeux se manifeste par le corps animal encore parcouru de mouvement alors que mort et par le désir de se mettre en scène et de communiquer malgré la quête de solitude. Lors de la résidence, j’élaborai une installation complexe mêlant interaction, mise en scène et documentation d’un événement construit et fictif.
Danse Macabre est la continuité d’un travail initié dans le cadre d’une résidence au Banff Centre for Arts and Creativity, durant l’été 2016.