Cycle Lunaire de Rober Racine, vernissage le jeudi 11 septembre à 17h à la maison de la culture Notre-Dame-de-Grâce

Rober Racine présente quelques dessins et objets qui font partie des deux premiers volets de la trilogie Cycle lunaire, soit : Les Diapasons d’Eva Lm (2012) et Les Révolutions de la solitude (2013) qui ont été exposés aux galeries Roger Bellemare/Christian Lambert à Montréal en 2012 et 2013. Les dessins de la première série sont des variations inspirées des tracés réalisés par les douze astronautes des missions Apollo 11-12-14-15-16 et 17 durant leurs marches sur le sol lunaire, de 1969 à 1972. Ceux de la deuxième série rendent hommage aux six astronautes demeurés seuls dans le module de commande et qui ont effectué des dizaines de révolutions autour de la Lune pendant que leurs compagnons de vol exploraient la surface lunaire.

Le soir du vernissage, le jeudi 11 septembre de 17 h à 19 h, Louise Bédard dansera La Soeur de Salomé, un solo créé pour elle par Rober Racine en 2009, alors que Mark Eden Towle, dansera un court solo créé par Louise Bédard.

Rober Racine est un artiste, écrivain et compositeur québécois né à Montréal en 1956. Après avoir fait des études en littérature au collège de Sainte-Thérèse et en histoire de l’art et du cinéma à l’Université de Montréal, il se consacre à la création. Artiste, il a créé depuis 1973 plus d’une cinquantaine d’oeuvres visuelles dont Gustave Flaubert : Escalier Salammbô, Le Terrain du Dictionnaire A/Z, Les 1600 Pages- Miroirs, Le Parc de la langue française, Selena, Les Voiles de la Lune, Spica, Quelques Vautours, Fantasmes Fragiles, La Fin des Vautours, Le cycle lunaire, qui ont été présentées dans plusieurs galeries et musées d’Amérique, d’Europe et d’Asie.

Écrivain, il a publié, depuis 1992, six ouvrages dont quatre romans (Le Mal de Vienne; Là-bas, tout près; L’Ombre de la Terre; Les Vautours de Barcelone), un texte dramatique (Le Coeur de Mattingly), un récit (Le Dictionnaire), des textes de critique et de création. En 1975, il montre ses premières partitions musicales au compositeur Gilles Tremblay qui l’encourage à poursuivre son travail en composition. Depuis, il a écrit plus d’une centaine d’oeuvres musicales (La Musique des mots de la langue française, Les Signatures Sonores, 70 musiques pour un film inexistant; 10 solos pour violons), plusieurs conçues spécialement pour des chorégraphes : Marie Chouinard, Édouard Look, Ginette Laurin, Joe Lechay, Paul- André Fortier, Françoise Sullivan, Daniel Soulières, Robin Poitras. Il a réalisé six documentaires et créations radiophoniques pour la Société Radio-Canada, une oeuvre vidéo et une création pour le web. Il a chorégraphié trois solos (pour danseuses) : La jouissive pour Elle d’Elgée pour Ginette Laurin en 1982,
Entre deux silences pour Manon Levac en 2001 et La soeur de Salomé pour Louise Bédard en 2009.

Il a enseigné les arts visuels à l’Université de Montréal et à l’Université du Québec à Montréal. En 2007, il recevait le Prix Paul-Émile-Borduas, arts visuels. La plus haute distinction décernée chaque année par le gouvernement du Québec en reconnaissance d’une carrière remarquable dans le domaine artistique et culturel.

C’est à Montréal que Louise Bédard découvre la danse contemporaine, notamment au sein du Groupe Nouvelle Aire. Prenant conscience de la richesse de la danse comme forme d’expression, elle fonde, en 1990, sa compagnie : Louise Bédard Danse. Depuis sa première pièce en 1983, elle a signé plus d’une trentaine d’oeuvres – des solos et des pièces de groupe créées pour la scène ou in situ – et sa démarche lui a valu plusieurs distinctions. La chorégraphe et interprète collabore régulièrement à des projets à caractère multidisciplinaire et tire souvent les timbres de son langage chorégraphique dans d’autres formes d’art, en particulier les arts visuels. Ses oeuvres révèlent une grande finesse et un souci constant du détail dans l’interprétation.

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