Colin Lyons et Annie France Noël, exposition jusqu’au 31 mai à la Galerie Sans Nom

Colin Lyons
Automatic Ruins

Dans son installation, Automatic Ruins, Colin Lyons utilise l’estampe en tant que métaphore de la monte et du déclin de l’économie industriel, en portant la plaque d’estampe à travers d’un arc complet, soit du matériel brut, à l’image raffinée et puis à la ruine.

Dans son installation, Automatic Ruins, Colin Lyons utilise l’estampe en tant que métaphore de la monte et du déclin de l’économie industriel, en portant la plaque d’estampe à travers d’un arc complet, soit du matériel brut, à l’image raffinée et puis à la ruine. Une fois sa plaque imprimée, l’artiste marque la fin de son édition de manières réfléchies; en soudant les plaques ensemble, en égratignant leurs surfaces, en les transformant en ruines. Son travail comprend les ruines en tant qu’objet et processus. Les restes physiques de l’industrie sont souvent de grands symboles de changements, tandis que le processus n’est souvent pas remarqué. Le processus de l’artiste évoque une création alchimique du temps, de la mémoire et d’une aura historique. Les ruines fonctionnent en tant que palimpsestes, créant une unique conscience à la fois du passé et du présent. Par l’entremise de ces ruines automatiques, l’artiste utilise l’alchimie afin de créer des ruines de la modernité.

Colin Lyons est récemment diplômé d’une maîtrise en estampe de l’Université of Alberta, ainsi qu’un baccalauréat en arts visuels de l’université de Mount Alison. Il a exposé en solo ainsi qu’en groupe à de nombreuses reprises.

Annie France Noël
Morphologie
Salle Sans Sous

Avec Morphologie, Annie France Noël propose un renouvellement épidermique. En greffant des émulsions de Polaroids sur des portraits noir et blanc, l’artiste impose à ses sujets une nouvelle physionomie étrange et éphémère. Cette rencontre chimique de la matière encourage une lecture poétique de la photographie par l’intégration d’images multiples en une seule. De même, la photographie a toujours su ressortir les discours intimes de Noël. Favorisant les procédés analogues, elle remet continuellement en question les notions de l’image photographique et présente des œuvres qui révèlent discorde et résolution entre l’obscur et l’immaculé.

Originaire de Caraquet, Annie France a suivi ses cours de photographie à l’Université de Moncton. Elle a exposé dans plusieurs galeries et elle s’implique activement dans la scène culturelle à Moncton où elle vit.

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