Commissaire : Dominique Sirois Rouleau
Rencontre échange animée par la commissaire le samedi 12 mars à 14 h (avant le vernissage)
Claustrophobie des grands espaces
Nous vivons une ère d’anxiété et ce « mal du siècle » sournois trouble notre relation au monde extérieur. L’esprit anxieux détourne et adapte la réalité à sa perspective sensible. Des lieux autrement paisibles peuvent produire alors des effets totalement antagoniques. Ainsi, inspirée de ce caractère diffus et chimérique de l’anxiété, Claustrophobie des grands espaces présente des environnements destinés à traduire les effets désordonnés de ce trouble.
Reconnue pour ses projections vidéo en extérieur, Nelly-Ève Rajotte utilise l’image pour transformer la perception de l’architecture et de l’espace urbains. Pour Claustrophobie des grands espaces, Rajotte utilise le dispositif vidéographique caractéristique de son travail pour remettre la réception au centre du cube blanc de la galerie. La projection vidéo qui sublimait les espaces urbains génère, dans le contexte circonscrit du CIRCA, une œuvre immersive, voire un gesamkunstwerk médiatique hypnotisant et anxiogène. Les images de paysages désertiques, anonymes et autres non-lieux aquatiques et énigmatiques s’amalgament à l’ambiance sonore éclectique de manière à dramatiser la réception. Les stratégies de projection des vidéos convertissent enfin le lieu clos en une ouverture sur l’expérience de l’art comme finalité même de son activité.
– Dominique Sirois-Rouleau
Commissaire : Dominique Sirois Rouleau
Rencontre échange animée par la commissaire le samedi 12 mars à 14 h (avant le vernissage)
Claustrophobie des grands espaces
Nous vivons une ère d’anxiété et ce « mal du siècle » sournois trouble notre relation au monde extérieur. L’esprit anxieux détourne et adapte la réalité à sa perspective sensible. Des lieux autrement paisibles peuvent produire alors des effets totalement antagoniques. Ainsi, inspirée de ce caractère diffus et chimérique de l’anxiété, Claustrophobie des grands espaces présente des environnements destinés à traduire les effets désordonnés de ce trouble.
Reconnue pour ses projections vidéo en extérieur, Nelly-Ève Rajotte utilise l’image pour transformer la perception de l’architecture et de l’espace urbains. Pour Claustrophobie des grands espaces, Rajotte utilise le dispositif vidéographique caractéristique de son travail pour remettre la réception au centre du cube blanc de la galerie. La projection vidéo qui sublimait les espaces urbains génère, dans le contexte circonscrit du CIRCA, une œuvre immersive, voire un gesamkunstwerk médiatique hypnotisant et anxiogène. Les images de paysages désertiques, anonymes et autres non-lieux aquatiques et énigmatiques s’amalgament à l’ambiance sonore éclectique de manière à dramatiser la réception. Les stratégies de projection des vidéos convertissent enfin le lieu clos en une ouverture sur l’expérience de l’art comme finalité même de son activité.
– Dominique Sirois-Rouleau
Montréal (Québec) H3B 1A2