Née en 1972, Christelle Lheureux est artiste et cinéaste; elle vit et travaille à Paris. Après une formation universitaire, elle étudie aux Beaux-Arts de Grenoble puis au Fresnoy. Elle réalise des films et crée des installations vidéo depuis 1997. Ses uvres sont présentées dans des lieux dart contemporain et dans des festivals de cinéma. Sa démarche artistique témoigne de son intérêt pour les conventions du cinéma, tant sur les plans formel que sémantique. Fascinée par lAsie, elle y réalise plusieurs résidences. Selon ses projets, elle collabore avec dautres artistes, cinéastes, architectes ou écrivains, notamment avec le cinéaste thaïlandais Apichatpong Weerasethakul.
http://christelle.lheureux.free.fr
Profitant du passage de lartiste à Montréal dans le cadre du Mois de la photo à Montréal pour le lancement de son installation vidéo LExpérience préhistorique, la Cinémathèque québécoise propose deux séances composées dune sélection de ses uvres vidéographiques : le 6 septembre à 18 h et le 7 septembre à 19 h 30 à la salle Fernand-Seguin. Droit dentrée : 7 $ tarif régulier, 6 $ tarif réduit
LEXPÉRIENCE PRÉHISTORIQUE
UNE INSTALLATION VIDÉO DE CHRISTELLE LHEUREUX
Du 7 septembre au 28 octobre
NARRATION PUBLIQUE DES DIALOGUES INTERPRÉTÉE PAR WAJDI MOUAWAD,
mercredi 5 septembre, 19h, salle Fernand-Seguin
Un projet élaboré autour du film Les Surs de Gion de Kenji Mizoguchi, dont lartiste sinspire pour tourner LExpérience préhistorique, un film muet dans lequel la succession des plans respecte le découpage des dialogues du film de Mizoguchi. Dans les différents pays où son uvre est présentée, lartiste fait appel à des auteurs en vue de créer de nouvelles versions sonores. Chaque auteur invité donne ainsi une autre voix au film. Dans le cadre du Mois de la Photo à Montréal, le public assistera à la projection du film avec la narration en direct écrite et interprétée par Wajdi Mouawad. Luvre sera complétée dune rétrospective des films de Christelle Lheureux.
Programme du 6 septembre, 18 h
Bingo Show
Réal. : C. Lheureux [Fr., 2003, 8 min]
« Pour Bingo Show, Christelle Lheureux filme le moment dattente précédant lenregistrement dune émission de télé en direct. Hors du monde, dans un temps circulaire, le plateau de télévision est une caverne de lumière noire, où des automates attendent un signal pour sanimer dans un espace spectaculaire normalisé. » (Pascale Beausse, 2003)
SUIVI DE
Les Busters
Réal. : C. Lheureux [Fr., 2006, 21 min]
Après avoir vu The Paleface (1921) de Buster Keaton, deux garçons samusent dans la forêt. Bien questompé, le film de Keaton transparaît dans leurs mouvements, dans la lumière et le rythme. Les enfants commentent et narrent leurs actions dans le film.
SUIVI DE
A Carp Jumps in his Mind
Réal. : C. Lheureux [Fr., 2005, 33 min]
« Représenter lirreprésentable, telle est la question au cur du film dont le sujet est la destruction atomique dHiroshima et sa perception dans le Japon actuel […]. Le point de départ est un manga qui raconte lhistoire dHiroshima du point de vue dun enfant […]. Il est restitué par la narration en voix off dun jeune Japonais, que la cinéaste filme, déambulant dans une forêt près du lieu de la catastrophe. » (Larisa Dryansky)
SUIVI DE
Water Buffalo
Réal. : C. Lheureux [Fr., 2007, 33 min]
Une série télévisée sur un enfant à la recherche de son père dans la tourmente de la guerre dIndochine se superpose au quotidien dune jeune téléspectatrice vietnamienne contemporaine. Le film joue sur les écarts et les croisements de ces deux histoires, confrontant ainsi limaginaire collectif communiste au quotidien dune vie urbaine en pleine expansion.
Programme du 7 septembre, 19 h 30
Ghost of Asia
Réal. : C. Lheureux et J. Apichatpong Weerasethakul [Fr., 2005, 26 min]
« Pour ce film, nous nous sommes inspirés dun fantôme qui erre sur les rivages touchés par le tsunami de 2004 […]. Sur une île thaïlandaise, nous avons mis notre acteur à la disposition de trois enfants de 4 à 6 ans, en les invitant à le diriger. Le personnage devient une marionnette qui sagite au gré de leur imaginaire. » (C. Lheureux et A. Weerasethakul)
SUIVI DE
Second Love in Hong Kong
Réal. : C. Lheureux et J. Apichatpong Weerasethakul [Fr., 2002, 30 min]
« Le film est centré sur le personnage de Hong qui quitte la Thaïlande pour un travail de femme de ménage à Hong Kong. À partir dune histoire tirée dune bande dessinée sentimentale, les cinéastes tracent le portrait de la condition de travailleur immigré. » (C. Lheureux et A. Weerasethakul)
SUIVI DE
Kuala
Réal. : C. Lheureux [Fr., 2001, 26 min]
« Kuala est un film darchitecture, cest aussi une architecture en soi, un lieu quon habite et où on aménage ses propres histoires. Une suite dimages à habiter. Un film à habiter. Les personnages sont comme ces petites figurines dans les maquettes darchitecture, des silhouettes sans histoire
» (C. Lheureux, 2001)
SUIVI DE
Je cherche en moi ce qui nest pas moi
Réal. : C. Lheureux [Fr., 2006, 26 min]
Ce film suit la création dune pièce chorégraphique de Vera Mantero au Portugal et en France. Quatre mois durant, Mantero et cinq danseurs de nationalités différentes vont questionner, au fil de discussions et des répétitions, ce que signifie danser aujourdhui.
Née en 1972, Christelle Lheureux est artiste et cinéaste; elle vit et travaille à Paris. Après une formation universitaire, elle étudie aux Beaux-Arts de Grenoble puis au Fresnoy. Elle réalise des films et crée des installations vidéo depuis 1997. Ses uvres sont présentées dans des lieux dart contemporain et dans des festivals de cinéma. Sa démarche artistique témoigne de son intérêt pour les conventions du cinéma, tant sur les plans formel que sémantique. Fascinée par lAsie, elle y réalise plusieurs résidences. Selon ses projets, elle collabore avec dautres artistes, cinéastes, architectes ou écrivains, notamment avec le cinéaste thaïlandais Apichatpong Weerasethakul.
http://christelle.lheureux.free.fr
Profitant du passage de lartiste à Montréal dans le cadre du Mois de la photo à Montréal pour le lancement de son installation vidéo LExpérience préhistorique, la Cinémathèque québécoise propose deux séances composées dune sélection de ses uvres vidéographiques : le 6 septembre à 18 h et le 7 septembre à 19 h 30 à la salle Fernand-Seguin. Droit dentrée : 7 $ tarif régulier, 6 $ tarif réduit
LEXPÉRIENCE PRÉHISTORIQUE
UNE INSTALLATION VIDÉO DE CHRISTELLE LHEUREUX
Du 7 septembre au 28 octobre
NARRATION PUBLIQUE DES DIALOGUES INTERPRÉTÉE PAR WAJDI MOUAWAD,
mercredi 5 septembre, 19h, salle Fernand-Seguin
Un projet élaboré autour du film Les Surs de Gion de Kenji Mizoguchi, dont lartiste sinspire pour tourner LExpérience préhistorique, un film muet dans lequel la succession des plans respecte le découpage des dialogues du film de Mizoguchi. Dans les différents pays où son uvre est présentée, lartiste fait appel à des auteurs en vue de créer de nouvelles versions sonores. Chaque auteur invité donne ainsi une autre voix au film. Dans le cadre du Mois de la Photo à Montréal, le public assistera à la projection du film avec la narration en direct écrite et interprétée par Wajdi Mouawad. Luvre sera complétée dune rétrospective des films de Christelle Lheureux.
Programme du 6 septembre, 18 h
Bingo Show
Réal. : C. Lheureux [Fr., 2003, 8 min]
« Pour Bingo Show, Christelle Lheureux filme le moment dattente précédant lenregistrement dune émission de télé en direct. Hors du monde, dans un temps circulaire, le plateau de télévision est une caverne de lumière noire, où des automates attendent un signal pour sanimer dans un espace spectaculaire normalisé. » (Pascale Beausse, 2003)
SUIVI DE
Les Busters
Réal. : C. Lheureux [Fr., 2006, 21 min]
Après avoir vu The Paleface (1921) de Buster Keaton, deux garçons samusent dans la forêt. Bien questompé, le film de Keaton transparaît dans leurs mouvements, dans la lumière et le rythme. Les enfants commentent et narrent leurs actions dans le film.
SUIVI DE
A Carp Jumps in his Mind
Réal. : C. Lheureux [Fr., 2005, 33 min]
« Représenter lirreprésentable, telle est la question au cur du film dont le sujet est la destruction atomique dHiroshima et sa perception dans le Japon actuel […]. Le point de départ est un manga qui raconte lhistoire dHiroshima du point de vue dun enfant […]. Il est restitué par la narration en voix off dun jeune Japonais, que la cinéaste filme, déambulant dans une forêt près du lieu de la catastrophe. » (Larisa Dryansky)
SUIVI DE
Water Buffalo
Réal. : C. Lheureux [Fr., 2007, 33 min]
Une série télévisée sur un enfant à la recherche de son père dans la tourmente de la guerre dIndochine se superpose au quotidien dune jeune téléspectatrice vietnamienne contemporaine. Le film joue sur les écarts et les croisements de ces deux histoires, confrontant ainsi limaginaire collectif communiste au quotidien dune vie urbaine en pleine expansion.
Programme du 7 septembre, 19 h 30
Ghost of Asia
Réal. : C. Lheureux et J. Apichatpong Weerasethakul [Fr., 2005, 26 min]
« Pour ce film, nous nous sommes inspirés dun fantôme qui erre sur les rivages touchés par le tsunami de 2004 […]. Sur une île thaïlandaise, nous avons mis notre acteur à la disposition de trois enfants de 4 à 6 ans, en les invitant à le diriger. Le personnage devient une marionnette qui sagite au gré de leur imaginaire. » (C. Lheureux et A. Weerasethakul)
SUIVI DE
Second Love in Hong Kong
Réal. : C. Lheureux et J. Apichatpong Weerasethakul [Fr., 2002, 30 min]
« Le film est centré sur le personnage de Hong qui quitte la Thaïlande pour un travail de femme de ménage à Hong Kong. À partir dune histoire tirée dune bande dessinée sentimentale, les cinéastes tracent le portrait de la condition de travailleur immigré. » (C. Lheureux et A. Weerasethakul)
SUIVI DE
Kuala
Réal. : C. Lheureux [Fr., 2001, 26 min]
« Kuala est un film darchitecture, cest aussi une architecture en soi, un lieu quon habite et où on aménage ses propres histoires. Une suite dimages à habiter. Un film à habiter. Les personnages sont comme ces petites figurines dans les maquettes darchitecture, des silhouettes sans histoire » (C. Lheureux, 2001)
SUIVI DE
Je cherche en moi ce qui nest pas moi
Réal. : C. Lheureux [Fr., 2006, 26 min]
Ce film suit la création dune pièce chorégraphique de Vera Mantero au Portugal et en France. Quatre mois durant, Mantero et cinq danseurs de nationalités différentes vont questionner, au fil de discussions et des répétitions, ce que signifie danser aujourdhui.