Croquis de Louis-Philippe Côté

Chloé Desjardins et Noémie Weinstein, vernissages le dimanche 18 février à 14h à la Salle Alfred-Pellan de la Maison des arts de Laval

Chloé Desjardins
Échafaudages
Structure provisoire qui sert de support dans l’édification ou la réparation d’un bâtiment, un échafaudage entendu au sens métaphorique désigne également un assemblage complexe d’éléments, ou encore ce qui soutient un système de manière plus ou moins stable. Dans cette exposition, Chloé Desjardins investit le potentiel formel et conceptuel de l’échafaudage afin d’interroger l’interdépendance fragile entre l’œuvre d’art et l’institution artistique. Par une installation représentant des poteaux de soutien ajustables en plâtre – ces éléments structurels industriels, ici reproduits de façon artisanale dans un matériau fragile – l’artiste propose une œuvre à parcourir où se conjuguent de multiples références à l’architecture, à la figure de la colonne et à l’histoire de la sculpture (traditionnelle et minimaliste).
– Katrie Chagnon
 
Pour cette exposition de la rentrée hivernale, nous avons invité Chloé Desjardins à poursuivre sa réflexion tant matérielle que conceptuelle dans la salle Alfred-Pellan, propice à l’exploration muséographique.

Avec Échafaudages l’artiste Chloé Desjardins édifie un ensemble de colonnes disposées de façon à réorganiser l’espace d’exposition.  Le sol et le plafond ancrent les éléments qui sont mis en valeur par un éclairage dirigé. Le visiteur est incité, de par la proposition de l’artiste, à déambuler en suivant les codes tacites d’un site patrimonial ou architectural.
– Jasmine Colizza, muséologue-responsable


Foyer du Théâtre des Muses

Noémie Weinstein
Faux climats

L’exposition rassemble des œuvres réalisées à partir de photographies capturées dans différents parcs zoologiques nationaux et internationaux. À travers ce corpus, Noémie Weinstein cherche à mettre en évidence le caractère artificiel des enclos qui, d’une manière troublante, essaient de donner l’illusion d’un milieu naturel autant aux animaux qui y vivent qu’aux visiteurs. C’est ce jeu d’imbrication architecturale couplé à une mise en scène de paysages factices qui composent les peintures.

Le travail de Noémie Weinstein dépeint des univers vides, distants et silencieux. Les espaces morcelés qu’elle représente suscitent un décalage, voire une perplexité, face au monde contemporain qui nous entoure.

 

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