PHOTOREPORTER depuis une quinzaine d’années, Caroline Hayeur est membre de l’Agence Stock Photo à Montréal — collectif de photographes indépendants. En 1996, le projet de livre et d’exposition Rituel Festif : portraits de la scène Rave à Montréal fut le début une longue implication dans le monde de la nuit. L’exposition fera littéralement le tour du monde avec les galeries photo FNAC (France) pendant plus de 10 ans.
ARTISTE résolument optimiste, marquée par une expérience de terrain de longue date, sa démarche est avant tout humaine. Elle explore ce qui fait la socialisation des gens au travers d’une certaine quête de convivialité et de ritualité. Elle utilise son appareil photographique, a contrario des paparazzis, comme une captation d’émotions et d’attitudes variées (états de désœuvrement, de plénitude, de perte de repère et de contrôle). Les projets de livres et d’expositions, tels Amalgat Danse, tradition et autres spiritualités (www.amalgat.net) et Tanz Party, explorant la danse sociale en France ou l’exposition Mes Nuits Blanches au Centre d’art et de diffusion CLARK de Montréal, en témoignent.
Elle s’immerge donc littéralement avec ses sujets et oeuvre dans une dynamique de médiation et de collaborations. Son corpus, souvent présenté sous forme d’assemblage (soit en mosaïque ou en séquence), est un univers sélectif qui se veut poétique et sans aucun jugement de valeur.
FUSION. Caroline Hayeur est bien ancrée dans la photographie plasticienne contemporaine. Cadrage, point de vue, traitement donnent des installations photographiques généralement de grandes ampleurs. Elle sort du cadre journalistique, ne suit pas l’actualité ” chaude “, mais raconte, avec son regard et ses montages, le quotidien de façon singulière. La vérité n’est pas l’objet de sa pratique. Derrière sa quête d’universalité, elle reste déterminée à ” imager l’ici-maintenant “.
DUO. La rencontre avec la musicienne Myléna Bergeron a mené à la constitution d’un duo : ” Les Ying Yang Ladies “. En mai 2006, invitées en résidence au Duolun MoMA de Shanghai (www.duolunmoma.org), elles entreprennent le projet Mapping Territories. La performance qui en est issu, MT : A Shanghai Story fut présentée entre autres, au festival HTMlles8 (www.htmlles.net) en 2007, au 19th St.John’s International Women’s Film Festival à Terre-Neuve en 2008 et au Domaine D’O à Montpellier, France en 2009. Leur nouveau projet Dans la forêt 2 : Plus on avance plus le bois est grand présenté au Festival Voix d’Amérique (www.fva.ca) en février dernier incluait pour la première fois le texte performé.
2010 sera donc une année faste puisqu’elle exposera simultanément Amalgat en solo au Musée d’Art de Joliette et au Musée de la photographie populaire de Drummondville durant tout l’été. Un projet de médiation avec des groupes de danse sera présenté conjointement avec le Festival mémoire et racine et le Musée d’Art de Joliette (objet de sa résidence au Centre SAGAMIE). De plus sa nouvelle production intitulée Le projet X : Nature humaine sera présentée en novembre 2010 au centre VU à Québec.
Caroline Hayeur enseigne le photojournalisme à l’Université du Québec à Montréal.
PHOTOREPORTER depuis une quinzaine d’années, Caroline Hayeur est membre de l’Agence Stock Photo à Montréal — collectif de photographes indépendants. En 1996, le projet de livre et d’exposition Rituel Festif : portraits de la scène Rave à Montréal fut le début une longue implication dans le monde de la nuit. L’exposition fera littéralement le tour du monde avec les galeries photo FNAC (France) pendant plus de 10 ans.
ARTISTE résolument optimiste, marquée par une expérience de terrain de longue date, sa démarche est avant tout humaine. Elle explore ce qui fait la socialisation des gens au travers d’une certaine quête de convivialité et de ritualité. Elle utilise son appareil photographique, a contrario des paparazzis, comme une captation d’émotions et d’attitudes variées (états de désœuvrement, de plénitude, de perte de repère et de contrôle). Les projets de livres et d’expositions, tels Amalgat Danse, tradition et autres spiritualités (www.amalgat.net) et Tanz Party, explorant la danse sociale en France ou l’exposition Mes Nuits Blanches au Centre d’art et de diffusion CLARK de Montréal, en témoignent.
Elle s’immerge donc littéralement avec ses sujets et oeuvre dans une dynamique de médiation et de collaborations. Son corpus, souvent présenté sous forme d’assemblage (soit en mosaïque ou en séquence), est un univers sélectif qui se veut poétique et sans aucun jugement de valeur.
FUSION. Caroline Hayeur est bien ancrée dans la photographie plasticienne contemporaine. Cadrage, point de vue, traitement donnent des installations photographiques généralement de grandes ampleurs. Elle sort du cadre journalistique, ne suit pas l’actualité ” chaude “, mais raconte, avec son regard et ses montages, le quotidien de façon singulière. La vérité n’est pas l’objet de sa pratique. Derrière sa quête d’universalité, elle reste déterminée à ” imager l’ici-maintenant “.
DUO. La rencontre avec la musicienne Myléna Bergeron a mené à la constitution d’un duo : ” Les Ying Yang Ladies “. En mai 2006, invitées en résidence au Duolun MoMA de Shanghai (www.duolunmoma.org), elles entreprennent le projet Mapping Territories. La performance qui en est issu, MT : A Shanghai Story fut présentée entre autres, au festival HTMlles8 (www.htmlles.net) en 2007, au 19th St.John’s International Women’s Film Festival à Terre-Neuve en 2008 et au Domaine D’O à Montpellier, France en 2009. Leur nouveau projet Dans la forêt 2 : Plus on avance plus le bois est grand présenté au Festival Voix d’Amérique (www.fva.ca) en février dernier incluait pour la première fois le texte performé.
2010 sera donc une année faste puisqu’elle exposera simultanément Amalgat en solo au Musée d’Art de Joliette et au Musée de la photographie populaire de Drummondville durant tout l’été. Un projet de médiation avec des groupes de danse sera présenté conjointement avec le Festival mémoire et racine et le Musée d’Art de Joliette (objet de sa résidence au Centre SAGAMIE). De plus sa nouvelle production intitulée Le projet X : Nature humaine sera présentée en novembre 2010 au centre VU à Québec.
Caroline Hayeur enseigne le photojournalisme à l’Université du Québec à Montréal.
Alma, QC, G8B 5W1