Au sein de ma pratique picturale, je mattarde à un contenu extrinsèque à la peinture afin de développer une méthode de réflexion critique sur la contemporanéité et lhypermédiatisation. Mes intérêts sorientent vers le foisonnement dinformations qui circulent constamment et qui, sous forme de signes et de codes, sinfiltrent de plus en plus profondément dans les sphères les plus intimes de notre quotidien. De la sorte, ma recherche porte sur les effets daliénation et daveuglement causés par la saturation dimages, ainsi que sur la disparition de la frontière entre limaginaire et le réel. Plus précisément, comment la surreprésentation de la sexualité devenue motif économique, falsifie la perception, la représentation et linterprétation des désirs. Ainsi, mon étude sarticule autour de lexposition aux médias à travers laquelle lêtre humain, tout en perdant sa naïveté, subit une forme dinfantilisation.
Mon intention consiste à développer une réflexion critique et un questionnement éthique sur les images qui nous sont constamment imposées, par une récupération de celles-ci dans le champ de la peinture. C’est-à-dire que jutilise liconographie comme forme langagière et que je propose lespace du tableau comme lieu de télescopage, de coexistence et de rencontre entre les codes de la représentation socioculturelle. Ainsi je tente de développer une rhétorique visuelle qui sarticule autour des tensions et des échanges entre les modes narratifs de limage, les modes dexpression picturale et les caractéristiques formelles de la peinture.
Concrètement, je cherche à réaliser des scènes qui se veulent ambiguës, afin damener lobservateur à questionner son propre regard. Mon intention est de stimuler le jugement critique. Pour arriver à cette fin, ma stratégie consiste à unir, par des tactiques picturales, deux types dimagerie à la fois antagonistes et stimulatrices de désir, soit lunivers onirique de lenfance et lomniprésente sexualité médiatique. Leffet escompté est de séduire par le côté féerique et synchroniquement provoquer un trouble par lassociation avec la sexualité. Cette réflexion critique provoquée par lanimation simultanée du grotesque et du merveilleux permet de souligner la vulnérabilité du sujet humain par rapport à limage de séduction le confrontant ainsi à la nature ambivalente et trompeuse de limage.
Bruno Gareau a reçu une formation en arts visuels et médiatiques à lUniversité du Québec à Montréal et à lUniversité de Paris 1 Panthéon – Sorbonne. Titulaire dune maîtrise de lÉcole des Arts Visuels et Médiatiques de lUQÀM, sa pratique artistique a été présentée dans plusieurs espaces de diffusion, dont la Galerie B-312 et le Centre dexposition Espace Virtuel. Actuellement, il prépare un projet dexposition grâce à lappui financier du CAL
Au sein de ma pratique picturale, je mattarde à un contenu extrinsèque à la peinture afin de développer une méthode de réflexion critique sur la contemporanéité et lhypermédiatisation. Mes intérêts sorientent vers le foisonnement dinformations qui circulent constamment et qui, sous forme de signes et de codes, sinfiltrent de plus en plus profondément dans les sphères les plus intimes de notre quotidien. De la sorte, ma recherche porte sur les effets daliénation et daveuglement causés par la saturation dimages, ainsi que sur la disparition de la frontière entre limaginaire et le réel. Plus précisément, comment la surreprésentation de la sexualité devenue motif économique, falsifie la perception, la représentation et linterprétation des désirs. Ainsi, mon étude sarticule autour de lexposition aux médias à travers laquelle lêtre humain, tout en perdant sa naïveté, subit une forme dinfantilisation.
Mon intention consiste à développer une réflexion critique et un questionnement éthique sur les images qui nous sont constamment imposées, par une récupération de celles-ci dans le champ de la peinture. C’est-à-dire que jutilise liconographie comme forme langagière et que je propose lespace du tableau comme lieu de télescopage, de coexistence et de rencontre entre les codes de la représentation socioculturelle. Ainsi je tente de développer une rhétorique visuelle qui sarticule autour des tensions et des échanges entre les modes narratifs de limage, les modes dexpression picturale et les caractéristiques formelles de la peinture.
Concrètement, je cherche à réaliser des scènes qui se veulent ambiguës, afin damener lobservateur à questionner son propre regard. Mon intention est de stimuler le jugement critique. Pour arriver à cette fin, ma stratégie consiste à unir, par des tactiques picturales, deux types dimagerie à la fois antagonistes et stimulatrices de désir, soit lunivers onirique de lenfance et lomniprésente sexualité médiatique. Leffet escompté est de séduire par le côté féerique et synchroniquement provoquer un trouble par lassociation avec la sexualité. Cette réflexion critique provoquée par lanimation simultanée du grotesque et du merveilleux permet de souligner la vulnérabilité du sujet humain par rapport à limage de séduction le confrontant ainsi à la nature ambivalente et trompeuse de limage.
Bruno Gareau a reçu une formation en arts visuels et médiatiques à lUniversité du Québec à Montréal et à lUniversité de Paris 1 Panthéon – Sorbonne. Titulaire dune maîtrise de lÉcole des Arts Visuels et Médiatiques de lUQÀM, sa pratique artistique a été présentée dans plusieurs espaces de diffusion, dont la Galerie B-312 et le Centre dexposition Espace Virtuel. Actuellement, il prépare un projet dexposition grâce à lappui financier du CAL
Alma, QC, G8B 5W1