Création d’une œuvre de 30 pieds à la GNO du 12 au 16 octobre
Vernissage le vendredi 16 octobre à 17 h
Les œuvres de l’artiste torontois Ron Loranger sont parmi les plus ludiques et les plus expressives de l’Ontario français. Armé de ses pigments d’aquarelle, l’artiste fait évoluer les formes qu’il surnomme « blobettes » depuis plus de 20 ans de pratique. En résidence de création à la Galerie du Nouvel-Ontario, à Sudbury, il créera une nouvelle œuvre de 30 pieds qui sera peuplée par une communauté de blobettes créées sur place.
Les blobettes sont les fantômes ou les décombres de flaques liquides auxquelles l’artiste mêle patiemment une variété de pigments. Les formes résultantes s’élancent, flottent, bondissent et interagissent sur le fond du papier blanc. Les blobettes, bien qu’abstraites, portent une certaine ressemblance aux amibes et autres organismes unicellulaires qu’on observe au microscope. En effet, chaque blobette est un monde en soi, un microcosme aux parois définies où se mêlent les textures et couleurs d’une bijouterie, d’un planétarium, d’une salle d’urgence.
En plus des blobettes, les œuvres de M. Loranger sont parsemées de dessins au trait d’objets et de symboles pigés à partir des fils de nouvelles que l’artiste consulte quotidiennement sur son téléphone. Ainsi, les blobettes se heurtent contre toute espèce de chose comme, par exemple, une paire de caleçons, l’ancien logo de TVOntario, ou un mot solitaire, dépourvu de son contexte d’origine. Avec tout le répertoire d’Instagram et Facebook à sa disposition, en plus de ses journaux en ligne préférés, on peut dire que M. Loranger fait l’art numérique à l’envers, transposant à main levée sur papier les formes que dessinent les pixels sur l’écran.
Alors que les blobettes sont de véritables noyaux de couleur, on remarque que leur univers est rendu en noir et blanc. On ne s’étonnerait pas si elles se détachaient du papier pour flotter vers le cosmos comme les amibes géantes ou les planètes minuscules auxquelles elles ressemblent.
___________
Originaire de Kapuskasing, Ron Loranger est un artiste visuel franco-ontarien basé à Toronto. Sa pratique mise sur la création de « blobettes », formes qu’il crée sur papier avec l’aquarelle et l’encre de Chine, ou en forme d’installation peinte en milieu urbain.
Son parcours professionnel compte des expositions en galeries privées à Toronto et New York, ainsi que dans les galeries publiques telles que la Galerie d’art de Sudbury et la galerie Glendon au collège Glendon de l’Université York. Il a aussi participé à la Biennale d’art textile à San Jose (Costa Rica) et à la Foire d’art alternatif de Sudbury (FAAS). Ses œuvres font parti de collections privées à travers l’Amérique du Nord et l’Europe.
Création d’une œuvre de 30 pieds à la GNO du 12 au 16 octobre
Vernissage le vendredi 16 octobre à 17 h
Les œuvres de l’artiste torontois Ron Loranger sont parmi les plus ludiques et les plus expressives de l’Ontario français. Armé de ses pigments d’aquarelle, l’artiste fait évoluer les formes qu’il surnomme « blobettes » depuis plus de 20 ans de pratique. En résidence de création à la Galerie du Nouvel-Ontario, à Sudbury, il créera une nouvelle œuvre de 30 pieds qui sera peuplée par une communauté de blobettes créées sur place.
Les blobettes sont les fantômes ou les décombres de flaques liquides auxquelles l’artiste mêle patiemment une variété de pigments. Les formes résultantes s’élancent, flottent, bondissent et interagissent sur le fond du papier blanc. Les blobettes, bien qu’abstraites, portent une certaine ressemblance aux amibes et autres organismes unicellulaires qu’on observe au microscope. En effet, chaque blobette est un monde en soi, un microcosme aux parois définies où se mêlent les textures et couleurs d’une bijouterie, d’un planétarium, d’une salle d’urgence.
En plus des blobettes, les œuvres de M. Loranger sont parsemées de dessins au trait d’objets et de symboles pigés à partir des fils de nouvelles que l’artiste consulte quotidiennement sur son téléphone. Ainsi, les blobettes se heurtent contre toute espèce de chose comme, par exemple, une paire de caleçons, l’ancien logo de TVOntario, ou un mot solitaire, dépourvu de son contexte d’origine. Avec tout le répertoire d’Instagram et Facebook à sa disposition, en plus de ses journaux en ligne préférés, on peut dire que M. Loranger fait l’art numérique à l’envers, transposant à main levée sur papier les formes que dessinent les pixels sur l’écran.
Alors que les blobettes sont de véritables noyaux de couleur, on remarque que leur univers est rendu en noir et blanc. On ne s’étonnerait pas si elles se détachaient du papier pour flotter vers le cosmos comme les amibes géantes ou les planètes minuscules auxquelles elles ressemblent.
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Originaire de Kapuskasing, Ron Loranger est un artiste visuel franco-ontarien basé à Toronto. Sa pratique mise sur la création de « blobettes », formes qu’il crée sur papier avec l’aquarelle et l’encre de Chine, ou en forme d’installation peinte en milieu urbain.
Son parcours professionnel compte des expositions en galeries privées à Toronto et New York, ainsi que dans les galeries publiques telles que la Galerie d’art de Sudbury et la galerie Glendon au collège Glendon de l’Université York. Il a aussi participé à la Biennale d’art textile à San Jose (Costa Rica) et à la Foire d’art alternatif de Sudbury (FAAS). Ses œuvres font parti de collections privées à travers l’Amérique du Nord et l’Europe.