Cet impressionnant corpus d’œuvres aux figures biomorphiques et archétypales s’inscrit dans la lignée de ses dessins de facture expressionniste, produits entre les années 1963 et 1967. Ces tableaux saisissants par leur très grand format vertical, leurs couleurs et textures exacerbées, leur iconographie sauvage et agressive et par les gestes que l’on devine exaltés de la peintre, nous ramènent non seulement à une période importante d’apprentissage de l’acte créatif chez Whittome, mais à un moment révélateur dans le parcours de l’artiste et l’évolution de son œuvre. Ces corps mi-hommes mi-animaux plus grands que nature, au squelette cambré et aux extrémités palmées, sortes d’insectes terrifiants nous plongent dans un univers troublant, de nature à la fois archaïque et mythologique. Le corpus exceptionnellement méconnu de Bestiaire, composé d’une quinzaine de très grands tableaux et d’une série de portraits, n’a jamais été présenté dans son entier et fait ici l’objet d’une exposition inédite à Occurrence.
– Mona Hakim
La carrière artistique d’Irene F. Whittome s’étend sur près de quarante ans. Née à Vancouver en 1942, l’artiste s’est installée à Montréal en 1968 où elle a mené, parallèlement à ses activités de création, une carrière de professeur en arts visuels à l’Université Concordia jusqu’en 2007. Les thèmes récurrents qui de dégagent de son travail sont la collection, l’exposition, le musée, la durée, le temps et les traces. Elle a produit à travers les années un important corpus d’œuvres utilisant des techniques aussi variées que l’estampe, la photographie, la peinture, le dessin, la sculpture et l’installation. Son travail a été abondamment exposé au Canada ainsi qu’à l’étranger, mentionnons entre autres ses expositions individuelles au CIAC – Centre international d’art contemporain de Montréal (1995), au Musée d’art contemporain de Montréal (1997), au Centre canadien d’architecture (1998), au Musée national des beaux-arts du Québec (2000) ainsi qu’à la Galerie d’art de l’Université Bishop (aujourd’hui Galerie d’art Foreman) (2004). Irene F. Whittome a remporté, pour son excellence artistique, le prix Victor-Martyn-Lynch-Staunton du Conseil des Arts du Canada (1991), le Prix de la fondation Gershon Iskowitz, Toronto (1992), le prix Paul-Émile Borduas du Gouvernement du Québec (1997), et le Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques (2002). En 2005, elle a été nommée officier de l’Ordre du Canada. Ses œuvres font partie des collections des plus importants musées canadiens. Elle est représentée, depuis 2005, par la Galerie Simon Blais à Montréal.
Cet impressionnant corpus d’œuvres aux figures biomorphiques et archétypales s’inscrit dans la lignée de ses dessins de facture expressionniste, produits entre les années 1963 et 1967. Ces tableaux saisissants par leur très grand format vertical, leurs couleurs et textures exacerbées, leur iconographie sauvage et agressive et par les gestes que l’on devine exaltés de la peintre, nous ramènent non seulement à une période importante d’apprentissage de l’acte créatif chez Whittome, mais à un moment révélateur dans le parcours de l’artiste et l’évolution de son œuvre. Ces corps mi-hommes mi-animaux plus grands que nature, au squelette cambré et aux extrémités palmées, sortes d’insectes terrifiants nous plongent dans un univers troublant, de nature à la fois archaïque et mythologique. Le corpus exceptionnellement méconnu de Bestiaire, composé d’une quinzaine de très grands tableaux et d’une série de portraits, n’a jamais été présenté dans son entier et fait ici l’objet d’une exposition inédite à Occurrence.
– Mona Hakim
La carrière artistique d’Irene F. Whittome s’étend sur près de quarante ans. Née à Vancouver en 1942, l’artiste s’est installée à Montréal en 1968 où elle a mené, parallèlement à ses activités de création, une carrière de professeur en arts visuels à l’Université Concordia jusqu’en 2007. Les thèmes récurrents qui de dégagent de son travail sont la collection, l’exposition, le musée, la durée, le temps et les traces. Elle a produit à travers les années un important corpus d’œuvres utilisant des techniques aussi variées que l’estampe, la photographie, la peinture, le dessin, la sculpture et l’installation. Son travail a été abondamment exposé au Canada ainsi qu’à l’étranger, mentionnons entre autres ses expositions individuelles au CIAC – Centre international d’art contemporain de Montréal (1995), au Musée d’art contemporain de Montréal (1997), au Centre canadien d’architecture (1998), au Musée national des beaux-arts du Québec (2000) ainsi qu’à la Galerie d’art de l’Université Bishop (aujourd’hui Galerie d’art Foreman) (2004). Irene F. Whittome a remporté, pour son excellence artistique, le prix Victor-Martyn-Lynch-Staunton du Conseil des Arts du Canada (1991), le Prix de la fondation Gershon Iskowitz, Toronto (1992), le prix Paul-Émile Borduas du Gouvernement du Québec (1997), et le Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques (2002). En 2005, elle a été nommée officier de l’Ordre du Canada. Ses œuvres font partie des collections des plus importants musées canadiens. Elle est représentée, depuis 2005, par la Galerie Simon Blais à Montréal.
Montréal (Québec) H2T 3B3