Bâtons (Tout est perdu)
Martine Dolbec
9 novembre – 17 décembre 06
Installation en direct du 9 au 13 novembre 2006
Construction passée/destruction future
Dans le cadre de Bâtons (Tout est perdu), Martine Dolbec présente un microterritoire artificiel. Un ailleurs miniaturisé représentant une appropriation de zone qui génère une vision et qui constitue en elle-même une forme de socialisation de l’espace. Une destruction à la fois provoquée et non-provoquée où des petites fabrications viennent se diriger subitement vers une zone précise, comme le ferait un reflux de débris.
Les petites ruines de cette installation peuvent ainsi nous rappeler les territoires fragiles qui ont pris des décennies à construire et qui sont anéantis en quelques instants. L’uvre figée de la sorte possède son histoire propre; elle joue le rôle de rappel constant. Celui d’un mouvement instantané et destructeur, qui fait basculer notre environnement, et ce, à travers un temps non déterminé à l’avance. Par ailleurs, ces dispositions d’éléments dans l’espace créent un jeu de syntaxe spatiale que l’artiste nomme territoire narratif : Une forme d’écriture qui s’élabore dans le même esprit que certaines constructions dont l’enfant s’emploie à recréer la structure (pâtés de sable, maisonnettes ou autres assemblages disposés à travers une aire de jeu). Un parallèle proche de l’écriture du conte dans lequel l’observation de ces microterritoires au sol invite à imaginer une forme d’intrigue.
Bâtons (Tout est perdu)
Martine Dolbec
9 novembre – 17 décembre 06
Installation en direct du 9 au 13 novembre 2006
Construction passée/destruction future
Dans le cadre de Bâtons (Tout est perdu), Martine Dolbec présente un microterritoire artificiel. Un ailleurs miniaturisé représentant une appropriation de zone qui génère une vision et qui constitue en elle-même une forme de socialisation de l’espace. Une destruction à la fois provoquée et non-provoquée où des petites fabrications viennent se diriger subitement vers une zone précise, comme le ferait un reflux de débris.
Les petites ruines de cette installation peuvent ainsi nous rappeler les territoires fragiles qui ont pris des décennies à construire et qui sont anéantis en quelques instants. L’uvre figée de la sorte possède son histoire propre; elle joue le rôle de rappel constant. Celui d’un mouvement instantané et destructeur, qui fait basculer notre environnement, et ce, à travers un temps non déterminé à l’avance. Par ailleurs, ces dispositions d’éléments dans l’espace créent un jeu de syntaxe spatiale que l’artiste nomme territoire narratif : Une forme d’écriture qui s’élabore dans le même esprit que certaines constructions dont l’enfant s’emploie à recréer la structure (pâtés de sable, maisonnettes ou autres assemblages disposés à travers une aire de jeu). Un parallèle proche de l’écriture du conte dans lequel l’observation de ces microterritoires au sol invite à imaginer une forme d’intrigue.