Helen Reed, Blue Moon, 2014 (video still /arrêt sur image).

Bande à part / Kids these days, vernissage le mercredi 10 septembre à 17 h à la Galerie d’art Foreman

Artistes: Jo-Anne Balcaen (Montréal), Sarah Febbraro (Toronto), Kerri Flannigan (Montréal), Emmanuelle Léonard (Montréal), Kyla Mallett (Vancouver), Helen Reed (Vancouver), Guillaume Simoneau (Montréal), Althea Thauberger (Vancouver)

Commissaire: Zoë Chan

Dans le cadre de la série d’expositions « Carte blanche », Bande à part/Kids these days se centre sur un ensemble de projets des années 2000, réalisés par des artistes québécois et canadiens, à l’aide de stratégies qui s’inspirent de l’anthropologie, de la psychologie et de la sociologie pour examiner les jeunes et leurs cultures dans le contexte nord-américain. Les artistes étudient les jeunes — leur corps, leurs expressions et leurs mouvements, ainsi que leurs goûts, leurs pensées, leurs styles vestimentaires, leurs moyens de communication et leurs loisirs. Les œuvres qui en découlent traduisent le désir sous-jacent des artistes de saisir l’« essence » des jeunes ou, à tout le moins, d’adhérer aux valeurs enviables habituellement associées à ce groupe : liberté, évasion, authenticité, expressivité, créativité et idéalisme. Les idées reçues sur les jeunes sont également explorées dans les livres de fiction et les ouvrages généraux qui sont présentés ainsi que dans les films qui les accompagnent.

Essaie de la commissaire

Opuscule

Biographies des artistes: Née à La Broquerie, au Manitoba, Jo-Anne Balcaen vit maintenant à Montréal où elle travaille avec divers outils, dont la vidéo, l’audio, les installations et le texte imprimé. Elle possède un baccalauréat en beaux-arts de l’University of Manitoba (1994) et une maîtrise en beaux-arts de l’Université Concordia (2000). Depuis le milieu des années 1990, son œuvre a été présentée dans des festivals, des centres d’art autogérés et des galeries du Canada, du R.-U., de l’Europe et des É.-U. Ses expositions solo les plus récentes comprennent RE-DUO chez Dr. Disc, à Hamilton, en Ontario (2014); Sound Ideas au Centre Clark de Montréal, au Québec (2011); et The Longer I Wait, the Better It Feels à l’Eastern Edge Gallery, à Saint-Jean, Terre-Neuve (2011). Balcaen a également reçu de nombreuses bourses du  Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts du Manitoba. En plus de sa pratique d’artiste, elle a travaillé plus de 12 ans dans le secteur des arts visuels, à Montréal, en tant que membre de conseil d’administration et coordonnatrice d’exposition pour différentes galeries, organismes et centres d’art autogérés tels qu’Articule, la Galerie Leonard & Bina Ellen, Diagonale et Artexte.

Sarah Febbraro vit et travaille à Toronto, au Canada. Son art incorpore la performance, la vidéo, le documentaire, les installations, l’engagement communautaire, la pratique sociale et le dessin. Elle a obtenu un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Concordia, en 2006, et une maîtrise en beaux-arts de la School of the Art Institute of Chicago en 2008. Febbraro a présenté des expositions solo à La Centrale Galerie Powerhouse à Montréal, au Québec (2013); au Queen Elizabeth Park Community and Cultural Centre à Oakville, en Ontario (2013); et à la Spoke Gallery à Chicago, en Illinois (2008). Parmi ses expositions et projets de groupe, on compte Let’s Figure This Out Fast So We Can Just Be Together! dans le cadre des First Thursdays du Musée des beaux-arts de l’Ontario à Toronto, en Ontario (2014); Power Ball à la Power Plant Contemporary Art Gallery de Toronto (2012); Meet us on the Commons à l’Art Gallery of Mississauga, en Ontario (2011); et I Love Real Life au Mess Hall à Chicago, en Illinois (2007). Febbraro a également pris part à différentes résidences, comme l’« Experiential Comedy Training Camp » au Banff Centre for the Arts en Alberta (2012) et à l’Art City, à Winnipeg, au Manitoba (2011). Elle est récipiendaire de plusieurs prix et bourses du Conseil des arts de l’Ontario et du Conseil des arts et des lettres du Québec, entre autres.

Kerri Flannigan est une artiste interdisciplinaire montréalaise, originaire de Deep River, en Ontario. Par le dessin, l’écriture, les projections et les installations, Flannigan explore les méthodes expérimentales du récit et du documentaire. Ancrée dans sa vie personnelle et les recherches approfondies, son œuvre examine les histoires des petites villes, les récits du passage à l’âge adulte et les histoires de familles. De l’Université Concordia, elle détient un baccalauréat en arts plastiques (2011) et un baccalauréat en sciences politiques (2009). Flannigan a présenté des expositions solo et des performances à l’Artspace, à Peterborough, en Ontario (2014); à La Centrale, à Montréal, au Québec (2013); et à la Galerie VAV de Montréal (2012 et 2011). Elle a participé à de multiples expositions de groupe à Montréal, y compris DATA: SALON à l’Eastern Bloc (2014); Paper Work à la Galerie FOFA (2014); et Tandem Créatif à Articule et à l’Écomusée du fier monde (2013). Flannigan a obtenu plusieurs prix et subventions dont la bourse en arts multidisciplinaires du CALQ (2011) et le Best English Zine au Gala des prix Expozine (2013).

Née en 1971, à Montréal, où elle vit et travaille, Emmanuelle Léonard a une pratique artistique qui se fonde sur le documentaire vidéographique et la photographie conceptuelle pour élaborer des stratégies de représentation d’espaces publics. Elle possède un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Concordia (1997) et une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (2002). L’œuvre de Léonard a été exposée dans le cadre d’À Montréal, quand l’image rôde au Le Fresnoy: Studio national des arts contemporains, à Roubaix, en France (2014); de la Triennale québécoise au Musée d’art contemporain de Montréal (2011); d’ARBEITSHAUS:einatmen.ausatmen (WORKHOUSE:inhale.exhale) au Kunsthaus, à Dresde, en Allemagne (2005); et de Citizen Clarke à la Glassbox, à Paris, en France (2002). Elle a présenté ses œuvres en solo au centre d’exposition Expression, à Saint-Hyacinthe, au Québec (2011); à la Galerie L’Œil de Poisson, à Québec (2010); et au Mercer Union Centre for Contemporary Art à Toronto, en Ontario (2004). Elle a obtenu des résidences à la Villa Arson de Nice, en France; à la Fondation Christoph Merian, à Bâle, en Suisse; et à la Fondation finlandaise de résidences d’artistes à Espoo, en Finlande. En 2005, Léonard a reçu le Prix Pierre-Ayot. Elle a été mise en nomination pour le prix Grange (maintenant le prix Aimia) du Musée des beaux-arts de l’Ontario (2012) et a été finaliste pour le premier prix d’art contemporain du Musée national des beaux-arts du Québec (2013). Son œuvre se trouve dans les collections de la Ville de Montréal et du Musée national des beaux-arts du Québec.

Kyla Mallett est une artiste multidisciplinaire qui travaille avec les installations, la photographie, le son et la vidéo. Son œuvre étudie l’intersection entre le langage et le domaine social, en utilisant des stratégies pseudo-anthropologiques de recherche, de collecte et d’archivage, tout en se centrant sur des thèmes comme l’adolescence, la jeunesse féminine, le féminisme et le monde universitaire. Elle a une maîtrise en beaux-arts de l’University of British Columbia (2004) et un baccalauréat en beaux-arts de l’Emily Carr University of Art and Design (2000), où elle enseigne actuellement l’art visuel et les programmes de cycles supérieurs à titre de professeure adjointe. Mallett a présenté des expositions solo dans des institutions comme le Mercer Union Centre for Contemporary Art, à Toronto, en Ontario (2013); la Southern Alberta Art Gallery, à Lethbridge, en Alberta (2011); et au ThreeWalls de Chicago, en Illinois (2005). Elle a fait partie d’expositions de groupe nationales et internationales comme Tools for Conviviality à la Power Plant Contemporary Art Gallery de Toronto, en Ontario (2012); Following a Line à la Contemporary Art Gallery de Vancouver, en Colombie-Britannique (2010); Facing History: Portraits from Vancouver au Centre d’art contemporain de Basse-Normandie à Hérouville-Saint-Clair, en France (2005), et au Centre culturel canadien, à Paris, en France (2004).

Vivant à Vancouver, en Colombie-Britannique, Helen Reed aime explorer, par son art, son intérêt pour la culture participative, les groupes d’affinités et les sous-cultures basées sur le fantastique. Ses projets prennent une forme populaire, comme une émission de télévision, une publication, une carte postale et toute autre forme facilement transmissible et diffusable, afin de les ramener dans les communautés d’où ils proviennent. Elle a une maîtrise en art et pratique sociale de la Portland State University (2010) et un baccalauréat en arts médiatiques de l’Emily Carr University of Art and Design (2006). Les expositions les plus récentes de Reed comprennent Tragedy Plus Time à la Dunlop Art Gallery de Regina, en Saskatchewan (2014); Reading. Writing. à la Gallery Homeland, à Portland, en Oregon (2011); The Incidental Person à l’Apexart de New York, New York (2010); et Born out of Pleasure à la Power Plant Contemporary Art Gallery de Toronto, en Ontario (2008). Ses films ont été présentés dans le cadre de divers festivals de films à l’échelle internationale, notamment New Weird Canada à l’Archive Kabinett, à Berlin, en Allemagne (2013); Fire Walk With Me aux Riverside Studios de Londres, R.-U. (2010); et Our Inconvenient Truth à la Kitchen de New York, New York (2006). Reed a été sur la liste préliminaire pour le prix Sobey pour les arts en 2007, et a reçu des prix et bourses du Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts de l’Ontario et de la Portland State University.

Né en 1978, à Lévis, au Québec, Guillaume Simoneau est un photographe dont l’œuvre se centre sur les espaces transitionnels dans les thèmes universels. Vivant actuellement à Montréal, Simoneau a étudié au Collège Dawson (2000) et au Cégep Lévis-Lauzon de Lévis (1996). Il a présenté son œuvre en solo à l’échelle nationale et internationale dans des institutions telles que la Leo Xu Projects à Shanghai, en Chine (2014); VU Photo, à Québec (2013); et le Museum of Contemporary Photography à Chicago, en Illinois (2013). Simoneau a participé à des expositions de groupe dont Youth Code, à la Christophe Guye Galerie, à Zurich, en Suisse (2013); Repositioned Personal, à la Biennale de la photo de Daegu, en Corée (2012); et Topographie, à la galerie Les Territoires de Montréal (2012). L’artiste a gagné plusieurs prix pour son œuvre, y compris le Contact Portfolio Review Award et le Flash Forward/Magenta Foundation; il a également reçu de multiples bourses du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec. L’œuvre de Simoneau se trouve dans les collections d’institutions internationales, incluant le Museum of Contemporary Photography de Chicago, en Illinois, le Museum of Fine Arts de Houston et le Victoria and Albert Museum de Londres, R.-U.

Établie à Vancouver, en Colombie-Britannique, Althea Thauberger a créé une œuvre faite d’interactions avec un groupe ou une communauté présentées sous forme de performances, de films, de vidéos, d’enregistrements sonores et de livres, et qui incorporent des réflexions parfois perturbantes sur les relations de pouvoir sociales, politiques, institutionnelles et esthétiques. Elle possède un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Concordia et une maîtrise en beaux-arts de l’University of Victoria. Thauberger a présenté des expositions solo au Lakeside Arts Centre de Nottingham, en Angleterre (2014); au Kalmar Konstmuseum en Suède (2012); au Musée d’art contemporain de Montréal (2012); et au inSITE05 à San Diego, en Californie et à Tijuana, au Mexique (2005). Elle a pris part à des expositions de groupe, dont Storytelling au Musée des beaux-arts du Canada, à Ottawa, en Ontario (2013); WE: Vancouver à la Vancouver Art Gallery (2011); The Beauty of a Distance: Songs of Survival in a Precarious Age à la 17e Biennale de Sydney, en Australie (2010); et Farewell to Postcolonialism à la Triennale de Guangzhou, en Chine (2008). Thauberger a été finaliste pour le prix Grange (maintenant le prix Aimia), en 2011, le prix Sobey pour les arts, en 2004, et a gagné le VIVA Award, en 2011. Son œuvre se trouve dans plusieurs collections, incluant celles du Musée des beaux-arts du Canada et de la Vancouver Art Gallery. Thauberger est actuellement représentée par la Susan Hobbs Gallery de Toronto.

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