exposition
9 janvier au 8 février 2009
présentation d’artiste
samedi 10 janvier, 15h
Les oeuvres de Tolia Astali et de Dylan Peirce sont élaborées à partir d’un processus qui implique la construction et la destruction simultanée des formes. Celles-ci fusionnent alors pour former des structures qui portent la marque de leur fabrication, tout en gardant la trace du trajet qu’elles ont accompli. Ceci implique que les oeuvres sont ouvertes aussi bien sur leur propre sens que sur l’histoire qui est inscrite à l’intérieur d’elles-mêmes et sur leur surface. Les artistes exploitent, dans les matériaux qu’ils utilisent (fibre de verre, polyester, époxy, carton, papier, argile, plomb, verre et liquides), un vocabulaire de marques, de surfaces et d’événements tels que cassure, dilatation, courbure, rouille qui évoquent aussi bien des motifs organiques que mécaniques. En mettant particulièrement l’accent sur l’usure des matériaux (quand les objets se détériorent, la surface se fissure pour révéler la structure interne de leur fabrication), ils visent à créer des structures qui puissent à la fois servir de point de départ pour des associations d’idées et offrir une sorte de carte intérieure des formes qui informent leurs oeuvres.
L’idée qu’au-dessous du niveau de signification sémiotique et narratif se trouve un niveau plus élémentaire de formes qui communiquent entre elles en interagissant, en se répondant, en se reflétant et en se transformant mutuellement– ce que ne désavouerait pas Zizek – est d’une importance primordiale pour les deux artistes. Cet arrière-plan et cette exploitation de la « proto-réalité » constituent la sphère prénarrative qui donne force et intensité à l’expérience cinématographique, littéraire mais aussi artistique. C’est le sentiment d’angoisse qui résulte de ces transformations implacables qu’Astali et Peirce recherchent à travers leurs méthodes de travail et les matériaux qu’ils utilisent pour tenter de situer cette expérience dans l’espace et dans le temps.
Astali & Peirce forment un duo artistique depuis 2000, année où ils se sont rencontrés au Chelsea College of Art à Londres, Royaume-Uni, afin de compléter des études de deuxième cycle. Depuis, les artistes ont présenté leur travail collaboratif, qui se compose de sculptures, de dessins et d’impressions photographiques, ainsi que d’oeuvres vidéographiques et sonores, à travers l’Europe ainsi qu’en Amérique du Nord, incluant à la Fordham Gallery de Londres, R-U (2001), à la Kunstwerke de Berlin (2003), à l’Oeil de poisson, Québec (2007), ainsi qu’à Glassbox, Paris (2008). Tolia Astali est née à Tbilisi en Géorgie et Dylan Peirce est né à Paris. Les deux artistes vivent et travaillent à Berlin, Allemagne.
exposition
9 janvier au 8 février 2009
présentation d’artiste
samedi 10 janvier, 15h
Les oeuvres de Tolia Astali et de Dylan Peirce sont élaborées à partir d’un processus qui implique la construction et la destruction simultanée des formes. Celles-ci fusionnent alors pour former des structures qui portent la marque de leur fabrication, tout en gardant la trace du trajet qu’elles ont accompli. Ceci implique que les oeuvres sont ouvertes aussi bien sur leur propre sens que sur l’histoire qui est inscrite à l’intérieur d’elles-mêmes et sur leur surface. Les artistes exploitent, dans les matériaux qu’ils utilisent (fibre de verre, polyester, époxy, carton, papier, argile, plomb, verre et liquides), un vocabulaire de marques, de surfaces et d’événements tels que cassure, dilatation, courbure, rouille qui évoquent aussi bien des motifs organiques que mécaniques. En mettant particulièrement l’accent sur l’usure des matériaux (quand les objets se détériorent, la surface se fissure pour révéler la structure interne de leur fabrication), ils visent à créer des structures qui puissent à la fois servir de point de départ pour des associations d’idées et offrir une sorte de carte intérieure des formes qui informent leurs oeuvres.
L’idée qu’au-dessous du niveau de signification sémiotique et narratif se trouve un niveau plus élémentaire de formes qui communiquent entre elles en interagissant, en se répondant, en se reflétant et en se transformant mutuellement– ce que ne désavouerait pas Zizek – est d’une importance primordiale pour les deux artistes. Cet arrière-plan et cette exploitation de la « proto-réalité » constituent la sphère prénarrative qui donne force et intensité à l’expérience cinématographique, littéraire mais aussi artistique. C’est le sentiment d’angoisse qui résulte de ces transformations implacables qu’Astali et Peirce recherchent à travers leurs méthodes de travail et les matériaux qu’ils utilisent pour tenter de situer cette expérience dans l’espace et dans le temps.
Astali & Peirce forment un duo artistique depuis 2000, année où ils se sont rencontrés au Chelsea College of Art à Londres, Royaume-Uni, afin de compléter des études de deuxième cycle. Depuis, les artistes ont présenté leur travail collaboratif, qui se compose de sculptures, de dessins et d’impressions photographiques, ainsi que d’oeuvres vidéographiques et sonores, à travers l’Europe ainsi qu’en Amérique du Nord, incluant à la Fordham Gallery de Londres, R-U (2001), à la Kunstwerke de Berlin (2003), à l’Oeil de poisson, Québec (2007), ainsi qu’à Glassbox, Paris (2008). Tolia Astali est née à Tbilisi en Géorgie et Dylan Peirce est né à Paris. Les deux artistes vivent et travaillent à Berlin, Allemagne.
Montréal (Québec) H2W 1Z3