Artificiel et monstrueux? Vernissage le vendredi 17 mars à 20 h

Artificiel et Monstrueux ?
Partenariat entre LA CHAMBRE BLANCHE et La Station (Nice)

Vernissage le vendredi 17 mars à 20h
jusqu’au 23 avril 2006.

Jean Robert Cuttaïa, Ingrid Luche et Cédric Teisseire.

LA CHAMBRE BLANCHE accueille trois artistes français grâce à une collaboration avec La Station (Nice). Pour cet événement spécial, le public est invité à venir découvrir les installations réalisées sur le thème de l’artificiel et du monstrueux par des artistes de Nice durant leur résidence de deux semaines. Le vernissage se tiendra le 17 mars à 20 heures en présence des artistes. L’exposition se poursuivra jusqu’au 23 avril 2006.

Jean Robert Cuttaïa
prend des photos de sa poupée Action Joe qu’il place dans diverses scènes de façon à opérer un changement d’échelle. Il modifie ainsi le statut de l’autoportrait qui se voit ramené à une simple image, à la fois convenue et ambiguë. Projection ou transfert, ici la limite entre réalité et fiction n’a plus réellement d’importance, mais l’artiste ne peut éviter les rapprochements avec la créature inspirée de Mary Shelley qui, au-delà de la nouvelle littéraire, dévore l’identité de son créateur.

Ingrid Luche
crée des dessins par l’incrustation dans le mur de faux diamants en cristal Swarovski, flirtant délicatement avec l’ornement. Elle développe de petits univers où câblages électriques, ampoules et gélatines s’ajoutent à l’encre de chine, le lavis et la suie pour produire des atmosphères lumineuses, simples mais fragiles. Une façon de mettre les vides en évidence et de traduire en images les chimères de la consommation. « En dévoilant partout la trame de l’inhumain, elle trace au-dessus du délire un fil de funambule, une ligne de lucidité, un trait d’humanité. »

Cédric Teisseire
aime troubler et confondre les réalités. Ses interventions topographiques sur l’aspect et la structure des murs suggèrent que les séparations artificielles entre deux espaces agissent comme une « peau », les répercussions visibles d’un côté induisant l’existence des actions imaginaires de l’autre. Rendre les murs fluides, liquides, fondants et même leur donner le statut d’écran, voilà des métamorphoses qu’il pousse jusqu’au monstrueux, modifiant ainsi le trajet contemplatif du spectateur.

Ce projet fait partie d’un partenariat entre des structures et des artistes du Québec et de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Trois artistes québécoises (Ève Cadieux, Amélie Laurence Fortin et Caroline Gagné) présenteront leurs installations à La Station, à Nice, en mai et juin 2006.

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