Amélie Laurence Fortin, Sous les soleils (2017)

Amélie Laurence Fortin et Annie Charland Thibodeau, vernissage le mercredi 10 janvier à 19h à AXENÉO7

AXENÉO7 est fier de présenter deux expositions majeures des artistes Amélie Laurence Fortin (Québec) et Annie Charland Thibodeau (Québec), qui explorent les vastes et mystérieuses puissances de la lumière, de la matière et de la galaxie.

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Réception d’ouverture

► Mets préparés par Chloé Berlanga
► Musique par DJ Glory Hull

Entrée libre / Stationnement gratuit / Bar payant

Sous les soleils

Pour son exposition Sous les soleils, Amélie Laurence Fortin a pris le pari de développer un corpus d’œuvres inspiré du cercle polaire arctique où elle a passé 20 jours en octobre dernier. Alors que le paysage nordique est abordé depuis quelques années dans son travail, le besoin de partir de nouveau à l’aventure pour transformer son imaginaire et entreprendre un premier travail en art sonore afin de construire de nouvelles formes s’est imposé naturellement.

Les sons sous-marins tonitruants des glaciers ou ceux plutôt cosmiques des pierres lancées sur un lac gelé, le silence en suspens du 80e parallèle nord, et l’impossibilité technique d’enregistrer les sons des aurores boréales sont quelques-uns des points d’encrages des œuvres produites spécialement pour AXENÉO7.

Les exercices de traduire en temps réel les sons pour imaginer des formes et de décortiquer des phénomènes inconnus pour déduire des espaces négatifs entre les ondes ont inévitablement permis une immersion dans l’infiniment grand et l’infiniment petit. Chacune des oeuvres de Sous les soleils est un chapitre construisant un récit intergalactique improbable entre l’art et la science sous la forme de sculptures sonores, d’interventions architecturales, de photographies, ainsi que bien d’autres œuvres qui seront produites dans l’intensité jusqu’au jour du vernissage.



Détentrice d’une maîtrise en arts visuels de l’Université Laval, Amélie Laurence Fortin est une artiste multidisciplinaire vivant entre Québec et Varsovie. Son travail a été présenté lors d’expositions individuelles et collectives, de résidences, de foires et de festivals, au Canada, en Europe, au Mexique et au Brésil. Depuis 2010 elle s’est distinguée notamment à la Manif d’art 5 (Québec, 2010), à VU PHOTO (Québec, 2012), au centre Bang (Chicoutimi, 2013), au Musée d’art contemporain de Cracovie (2013), au Museu de Arte (Belém, Brésil, 2014), à Sporobole (Sherbrooke, 2014) et à la galerie B-312 (Montréal, 2016). Elle a dernièrement participé à la résidence de 20 jours en voilier, The Arctic Circle. Depuis 2014, elle est directrice du centre d’artistes en art actuel Regart à Lévis.

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L’installation II (Le vaste où on peut habiter) réfère au processus de création d’Annie Charland Thibodeau, marqué par la collecte et la transformation d’éléments naturels. Elle est issue d’un besoin d’amasser et d’intervenir ; de laisser des indicatifs d’existence. Ces témoins tangibles des passages et changements subis contiennent une charge poétique de mystère et d’émerveillement. En jouant avec des propriétés comme la réflexion ou l’absorption de la lumière ambiante et des particularités de matière propres à certains éléments naturels, l’installation éveille une importante familiarité. Elle laisse place à diverses hypothèses autour de l’histoire de cet environnement; un territoire impossible à localiser qui nous semble pourtant connu.

Annie Charland Thibodeau vit et travaille à Québec où elle a suivi une formation en sculpture. Son travail a été présenté au sein de divers événements et expositions collectives ou individuelles au Québec, notamment au Centre Bang (Chicoutimi) et à Regart (Lévis). Elle présentera des expositions individuelles à AXENÉO7 ainsi qu’au Musée des beaux-arts de Sherbrooke en 2018. Elle a également pris part à des résidences d’artistes à l’étranger : en Irlande (2015) et en Italie (2016).

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