Présentation d’artiste samedi 9 février, 15 h
À travers une représentation abstraite et personnelle de la peinture et du dessin, Frédérique Ulman-Gagné travaille en lien étroit avec sa vie quotidienne, sa pratique s’articulant autour de questions autobiographiques. Il s’agit d’une réflexion peinte sur plusieurs identités et sur plusieurs lieux : la mère, l’enfant, l’artiste, la femme, l’amante, la maison, l’atelier, lieu de vie, lieu de création.
Le travail est fragmenté et répétitif, plongé dans le processus : « Mon attention se pose sur le geste de peindre, je trace donc un parallèle entre certaines actions quotidiennes répétitives et les motifs qui reviennent dans mes tableaux. Je note par exemple que certains gestes comme couper des légumes, mélanger une soupe, laver la vaisselle ou le plancher peuvent se reproduire sur mes peintures. Ainsi, tout comme Charlie Chaplin ne pouvait s’empêcher de reproduire nerveusement le mouvement répétitif de son travail en sortant de l’usine dans Les temps modernes, mes tâches quotidiennes ont un lien direct avec mon coup de pinceau ».
Pour La Centrale, l’artiste présente une recherche en peinture qui explore cette fois-ci la question du désordre. Le désordre dans la maison, mais aussi le désordre dans l’atelier : « Je cherche à observer le mouvement naturel des objets qui se déplacent et se replacent au quotidien comme au travail, créant un dialogue entre deux lieux et poursuivant une réflexion déjà entamé sur l’identité de l’artiste et l’identité de la mère. Il s’agit de regarder le chaos comme une nature morte qui se crée par elle même sans tenter de le contrôler ».
Le désordre est d’une part, le sujet que l’artiste observe dans la création des tableaux,mais il est aussi présent dans le tableau lui même, dans la manière de peindre, en attaquant le tableau et en le laissant parfois incomplet, comme un jeu, avec lequel on s’amuse et qu’on laisse inachevé. Avec Aimer le désordre l’artiste travaille avec l’idée de trace laissée par la présence de l’enfant dans sa pratique en observant le passage de l’enfant dans la maison (ses objets personnels qui s’accumulent au sol) et en observant le passage de l’enfant dans l’atelier (l’effet de leur collaboration sur sa façon de peindre).
Frédérique Ulman-Gagné est née en 1982 à Montréal. Elle détient un baccalauréat en arts plastiques de l’Université Concordia (2007) et une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (2010). Ayant collaboré plusieurs années avec son fils, l’artiste insiste sur l’importance de cette période dans sa pratique. Ses recherches actuelles font suite à son travail avec l’enfant et elle s’intéresse maintenant à la trace laissée par cette collaboration.
L’artiste aimerait remercier la galerie Les Territoires pour leur soutien, François Georget, Anna Lupien, Jean-François Lessage, Eric Steedman et Milan Martineau-Ulman.
Pour visiter la nouvelle site de l’artiste cliquez ici: frederique-ulman-gagne.com
Présentation d’artiste samedi 9 février, 15 h
À travers une représentation abstraite et personnelle de la peinture et du dessin, Frédérique Ulman-Gagné travaille en lien étroit avec sa vie quotidienne, sa pratique s’articulant autour de questions autobiographiques. Il s’agit d’une réflexion peinte sur plusieurs identités et sur plusieurs lieux : la mère, l’enfant, l’artiste, la femme, l’amante, la maison, l’atelier, lieu de vie, lieu de création.
Le travail est fragmenté et répétitif, plongé dans le processus : « Mon attention se pose sur le geste de peindre, je trace donc un parallèle entre certaines actions quotidiennes répétitives et les motifs qui reviennent dans mes tableaux. Je note par exemple que certains gestes comme couper des légumes, mélanger une soupe, laver la vaisselle ou le plancher peuvent se reproduire sur mes peintures. Ainsi, tout comme Charlie Chaplin ne pouvait s’empêcher de reproduire nerveusement le mouvement répétitif de son travail en sortant de l’usine dans Les temps modernes, mes tâches quotidiennes ont un lien direct avec mon coup de pinceau ».
Pour La Centrale, l’artiste présente une recherche en peinture qui explore cette fois-ci la question du désordre. Le désordre dans la maison, mais aussi le désordre dans l’atelier : « Je cherche à observer le mouvement naturel des objets qui se déplacent et se replacent au quotidien comme au travail, créant un dialogue entre deux lieux et poursuivant une réflexion déjà entamé sur l’identité de l’artiste et l’identité de la mère. Il s’agit de regarder le chaos comme une nature morte qui se crée par elle même sans tenter de le contrôler ».
Le désordre est d’une part, le sujet que l’artiste observe dans la création des tableaux,mais il est aussi présent dans le tableau lui même, dans la manière de peindre, en attaquant le tableau et en le laissant parfois incomplet, comme un jeu, avec lequel on s’amuse et qu’on laisse inachevé. Avec Aimer le désordre l’artiste travaille avec l’idée de trace laissée par la présence de l’enfant dans sa pratique en observant le passage de l’enfant dans la maison (ses objets personnels qui s’accumulent au sol) et en observant le passage de l’enfant dans l’atelier (l’effet de leur collaboration sur sa façon de peindre).
Frédérique Ulman-Gagné est née en 1982 à Montréal. Elle détient un baccalauréat en arts plastiques de l’Université Concordia (2007) et une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (2010). Ayant collaboré plusieurs années avec son fils, l’artiste insiste sur l’importance de cette période dans sa pratique. Ses recherches actuelles font suite à son travail avec l’enfant et elle s’intéresse maintenant à la trace laissée par cette collaboration.
L’artiste aimerait remercier la galerie Les Territoires pour leur soutien, François Georget, Anna Lupien, Jean-François Lessage, Eric Steedman et Milan Martineau-Ulman.
Pour visiter la nouvelle site de l’artiste cliquez ici: frederique-ulman-gagne.com
Montréal (Québec) H2W 1Z3