66 $ millions au Conseil des arts et des lettres du Québec sur 5 cinq ans

Consultez le Plan d’action de la Politique culturelle

La culture constitue une extraordinaire force pour l’épanouissement et le développement de la société québécoise. Elle s’enrichit au fil du temps par les réalisations d’artistes, d’artisans et de travailleurs culturels visionnaires et par l’inspiration d’entrepreneurs audacieux. L’engagement des citoyens, des gouvernements de proximité et de l’État témoigne de la valeur de ce trésor collectif. Il en résulte une immense fierté partagée et de solides bases sur lesquelles s’appuieront les actions futures.

 

C’est pourquoi le gouvernement du Québec inscrit à nouveau la culture au cœur de ses priorités. Il fait de la politique culturelle l’assise par excellence du renouvellement et de la coordination de son action. Il s’engage résolument à agir en faveur de la créativité, de l’éducation, de l’amélioration de la qualité de vie, de l’innovation et de l’adaptation dynamique à un monde en constante évolution. Il cherche à assurer une présence accrue de la culture et de la langue française dans le quotidien de l’ensemble de la population, tout en suscitant leur rayonnement au Canada et à l’étranger. Il vise à doter les personnes engagées dans le développement culturel du Québec des outils nécessaires pour relever les défis qui émergeront avec l’évolution de la société.

Ce projet, le gouvernement du Québec le porte haut et fort. Il le veut à l’image de la société québécoise, une société francophone, démocratique, pluraliste et riche de son caractère distinct; une société qui reconnaît l’apport des nations autochtones, de sa communauté d’expression anglaise et des personnes issues de l’immigration. Source d’enrichissement collectif, cette diversité a contribué, et contribue toujours, à établir le caractère unique et original de la culture québécoise.

Une mobilisation fructueuse

La présente politique s’est nourrie des fruits des importantes consultations menées par le ministère de la Culture et des Communications. Des milliers de Québécoises et de Québécois ont participé à cet exercice, en tant que représentants d’organismes ou à titre individuel. Provenant de divers horizons, ils ont pris part à la tournée de consultation effectuée partout au Québec, soumis des mémoires ou transmis des commentaires en ligne. Ils se sont également prononcés sur une version préliminaire de la politique.

Un forum national a également permis aux associations nationales de faire valoir leur vision. De plus, deux comités ont formulé des recommandations et des avis tout au long des travaux. Enfin, dans le contexte d’une démarche particulière de consultation, les communautés autochtones ont pu exprimer leurs aspirations.

Une politique inscrite dans la continuité

Depuis longtemps, l’État québécois manifeste sa volonté de promouvoir la singularité culturelle et linguistique du Québec. De là vient sa longue tradition d’engagement en faveur de la culture et de la langue française. De grands jalons de son action ponctuent le 20e siècle. Les repères se multiplient à partir de la création du ministère des Affaires culturelles, en 1961, sous l’impulsion de Georges‑Émile Lapalme, et s’accélèrent avec le dépôt de La politique culturelle du Québec – Notre culture, notre avenir, en 1992.

Par ce geste fort, le gouvernement faisait le pari d’inscrire la culture parmi les priorités gouvernementales, au même titre que le développement social et économique.

La politique culturelle Partout, la culture mise sur les acquis de celle de 1992, tout en proposant des orientations adaptées aux enjeux actuels. Elle vise l’avancement de la société québécoise par le renforcement de l’écosystème artistique et culturel, l’adaptation des interventions à l’ère numérique et l’ouverture à d’autres dimensions. Ainsi, le loisir culturel, la pratique en amateur, le bénévolat, l’aménagement du territoire et la conservation du patrimoine culturel y occupent une plus grande place, ce qui leur permettra de s’insérer davantage dans le système culturel.

Comme son nom l’indique, la politique culturelle veut assurer la présence et la vitalité de la culture québécoise partout : dans toutes les régions du Québec, dans la vie de l’ensemble de la population, sur la scène internationale et dans l’univers numérique.

Un nouveau chapitre : principes et orientations

Les choix qui sont faits dans cette politique impliquent de repenser les modes d’interaction des entités gouvernementales, entre elles et avec les milieux concernés, que ce soit sur une base territoriale ou sectorielle, et ce, en portant une attention accrue aux attentes des citoyennes et des citoyens.

Voici les principes sur lesquels s’appuie cette politique culturelle :

  • Le rôle essentiel de la culture
  • L’affirmation du caractère francophone du Québec
  • L’accès, la participation et la contribution de tous à la culture
  • L’autonomie de la création et la liberté d’expression et d’information

Quatre orientations pour guider l’action

Cette politique culturelle s’articule autour de quatre grandes orientations qui traduisent la vision gouvernementale quant à la place de la culture dans la société. Ces orientations s’appuient sur les trois dimensions du développement durable, à savoir les dimensions sociale, environnementale et économique. Elles sont étroitement liées et interdépendantes en ce qui a trait à leur conception et à leur mise en œuvre.

  1. Contribuer à l’épanouissement individuel et collectif grâce à la culture
  2. Façonner un environnement propice à la création et au rayonnement des arts et de la culture
  3. Dynamiser la relation entre la culture et le territoire
  4. Accroître l’apport de la culture et des communications à l’économie et au développement du Québec

Engagements particuliers à l’égard des Autochtones

Le Québec compte onze nations autochtones, chacune ayant une identité, une histoire et des déterminants qui lui sont propres.

La politique culturelle en tient compte et s’inspire également de divers textes et mécanismes nationaux et internationaux qui soutiennent les principes de reconnaissance et de respect guidant les gouvernements dans leurs relations avec les Premiers Peuples.

Dans cet esprit, le gouvernement du Québec prend position en faveur de la vitalité des langues autochtones et veut agir en ce sens.

 

 

 

 

 

Abonnez-vous au bulletin du Réseau art Actuel