Verticale présente : Se sortir (fugue) de Maxence Gras, vernissage le samedi 18 juin à 15h entre la rue Couturier et l’avenue Louis-Payette

Exposition du 11 juin au 17 juillet 2016 :
100e Avenue, entre la rue Couturier et l’avenue Louis-Payette, Laval

Vernissage : Samedi le 18 juin, 15h

Directions (transport en commun) :
À partir de la station Montmorency (quai 7), prendre le circuit d’autobus 36 (direction Chomedey) jusqu’à l’arrêt 100e Avenue/Dutrisac [46581] ; ou encore, le circuit 46 (direction Laval Ouest) jusqu’à l’arrêt Saint-Martin/Dutrisac [24802]. Environ 20 minutes.

 

Verticale — centre d’artistes est heureux de vous inviter le 18 juin, à 15h, au vernissage de Se sortir (fugue) de l’artiste Maxence Gras, projet qui marque le coup d’envoi de sa programmation régulière 2016-2017.

Se sortir (fugue) est une installation conçue pour un lieu spécifique du territoire lavallois, un quartier résidentiel encore en développement, bordé par une large zone vierge semi-boisée. L’œuvre prend place sur la 100e Avenue, entre la rue Couturier et l’avenue Louis-Payette, à Laval. Une lunette touristique installée sur la rue projette le regardeur dans un terrain vague ayant pour seule balise une structure éloignée. Pour être en mesure de l’appréhender, celui-ci devra traverser la lisière urbaine et une partie du terrain vague. En tant que proposition à la fugue, le projet se veut finalement une réflexion sur cette dernière : « Au royaume du bâti, Se sortir (fugue) ouvre grand la porte vers le non-construit. »

Démarche

Maxence Gras s’intéresse aux tensions entre urbanité et territoires inhabités. La mince ligne entre ces deux entités est devenue le sujet principal et le médium de prédilection de son travail. Ses interventions tendent donc à réactiver des non-lieux aux niveaux esthétique, opérationnel et social, en y offrant différentes possibilités d’ancrage :

Les modes de colonisation d’un territoire et son organisation sont pour moi le meilleur miroir dont dispose une société pour se comprendre.

Pour l’artiste, la tentative d’immiscer du social dans des espaces le rejetant d’emblée est, en soi, un travail de terrain motivant une approche hors les murs. Il développe des outils et objets, parfois du mobilier, de simples marqueurs ou prospectus, qui permettent l’arrêt et la réflexion en ces lieux. Par un processus de conception et de réalisation artisanal de ces objets à visée réflexive et la création d’un mobilier alternatif, l’artiste propose un acte de résistance.

Abonnez-vous au bulletin du Réseau art Actuel