Luc Paradis

Vernissage le vendredi 15 février à 20h à l’Œil de Poisson

LUC PARADIS (Mtl)
[Grande galerie]

Luc Paradis est né en 1979 à Vancouver, Colombie-Britannique. Il vit et travaille à Montréal de façon autodidacte. Son travail a pu être remarqué près d’ici lors du Symposium international d’art contemporain de Baie-Saint-Paul en 2009. Depuis de nombreuses années, il est activement impliqué dans la « scène » alternative musicale montréalaise où, en plus d’être musicien, il réalise le graphisme d’albums pour des groupes tels : Pas chic chic, Feu Thérèse et A Silver Mount Zion.

Portant l’idée d’un rapprochement avec le paysage, Luc Paradis met en commun des sculptures murales, dessins, peintures et collages visant à leurrer le spectateur vers une subtile perversion. Sa proposition est envisageable comme une sorte d’« exposition collective » personnelle, une installation, un outil de découverte et de connaissance. Il prévoit des interventions se tenant côte à côte, comme les arbres d’une même forêt, réunies dans le contraste de leurs approches et disciplines. Des oeuvres aussi différentes qu’elles proviennent de la même source.
 

OLIVIER MORVAN (Mtl, France)
[Petite galerie]

Olivier Morvan développe, depuis 2006, le Projet escapologique (du terme désignant, en prestidigitation, l’art de se défaire d’entraves). Rassemblant dessins, écrits et installations, l’oeuvre se propose à la fois comme « fil et labyrinthe, crime et enquête, pelle et trou ». Sous forme d’épisodes, elle forme un chantier permanent pour exhumer le squelette d’un récit tenant autant de la série B que du conte.

Chaque manifestation du projet correspond à une avancée à tâtons au sein de la fiction, non dans l’optique d’en résoudre ultimement l’énigme, mais pour multiplier de manière exponentielle les associations. Bien qu’il soit possible de reconnaître certains codes de la série policière, de l’entreprise corporative, le projet lui-même nous échappe, voué à une permanente fuite vers l’avant.

C’est dans la continuité foisonnante de ces réalisations et possibilités que l’artiste occupera la petite galerie. Spectateur et artiste se trouveront tous deux devant une fiction grandissante qui les dépasse, aspirant au passage une part du réel.

SARAH L’HÉRAULT (Qc)
AUDREY ST-LAURENT (Mtl)

Stand de Tir est une écurie de chercheurs en jeux, vidéos. Fondée en 2010 par OscarIndia- Romeo, l’écurie Stand de Tir collabore et dirige des projets qui combinent les domaines du ludique et de l’artistique et explorent les champs de l’interactivité, du détournement et du rapport entre les réalités physiques, virtuelles et supplémentaires.

Sarah L’Hérault vit et travaille à Limoilou. Elle adore les couleurs louches, les biscuits chinois mal traduits et faire des high-five. Elle a complété un baccalauréat en arts visuels et médiatiques à l’Université Laval où elle s’est méritée le prix Garde-Fou 2011 offert par Folie/Culture. En 2012, son travail a été notamment diffusé au Studio XX à Montréal et au Festival Board Dripper 3 au Mexique.

Audrey St-Laurent, née à Québec et vivant à Montréal. Amorce des études en anthropologie et en scénographie avant de poursuivre en Arts Visuels et Médiatiques à l’Uqàm. Maintenant à la recherche d’un avenir professionnel en tant qu’agente de voyage sur Google Street View, spéléologue de party virtuel ou serveuse de cocktails estivaux à temps plein.

« Les larmes couleront un jour, que ce soit de tristesse ou de joie, mais n’oubliez jamais que si l’on tombe, c’est pour mieux se relever. Alors avançons ensemble. [Gagner un toutou?] Car toi aussi, QUAND C’EST ECRIT EN MAJUSCULE, DANS TA TÊTE ÇA CRIE !! Test d’amour (vrai). Interactivité pour tous (fausse). Générateur de paysages en 3D. [Voyage à rabais!] Partagez ceci avec cinq personnes avant le coucher du soleil SINON vos rêves ne deviendront pas réalité augmentée.» – S. L. et A. S-L.

 

 

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